Potter (Philip)

« est egalement president d'Unite, FM et Temoignage, qui regroupe les activites des sections Foi et Constitution, Eglise et Societe, Dialogue avec les adeptes des croyances et ideologies de notre temps, et Mission et Evangelisation. Methodiste peu rigoriste, le pasteur Potter est profonde- ment nourri de culture biblique.

II a ete marque par ['in- fluence des theologiens Karl Barth, Rheinhold Niebuhr et Paul Tillich. 4 Preoccupe par les problemes sociaux et les luttes de liberation netionale (notamment en Afrique australe et en Amerique latine), Philip Potter est vivement critique par les elements conservateurs du COE, qui luireprochent des decisions « inconsiderees » :vente des titres sud- africains detenus dans le portefeuille du COE, engagement trop ouvert dans des conflits tenus pour politiques.

La crise financiere aigue dont souffre le COE depuis 1974, et qui est due essentiellement a l'instabilite des monnaies et aux frais generaux eleves du siege central a Geneve, lui est parfois imputee sans motif valable. 5 Un net souci de ne pas after les conflits transparait dans la platitude volontaire du rapport de Philip Potter a l'assemblee du COE en 1975 a Nairobi, oe it reussit &liter une crise avec l'Eglise orthodoxe russe.

En excel- lents termes avec le cardinal Willebrands qui, avant de devenir primat de Hollande, etait president du Secretariat pour ['Unite des chretiens, le pasteur Potter est invite en 1974 au 4® Synode des eveques a Rome pour y definir la position du COE en matiere d'evangelisation.

En sou- lignant qu'elle incombe a la communaute chretienne tout entiere, en posant les questions de secularisation, de contestation, de dialogue entre les Eglises locales, Philip Potter espere faire progresser plus rapidement les rela- tions du COE avec l'Eglise setholique. est également président d'Unité, Foi et Témoignage, qui regroupe les activités des sections Foi et Constitution, Église et Société, Dialogue avec les adeptes des croyances et idéologies de notre temps, et Mission et Évangélisation.

Méthodiste peu rigoriste, le pasteur Potter est profondé­ment nourri de culture biblique.

Il a été marqué par l'in­ fluence des théologiens Karl Barth, Rheinhold Niebuhr et Paul Tillich.

4 Préoccupé par les problèmes sociaux et les luttes de libération nationale (notamment en Afrique australe et en Amérique latine), Philip Potter est vivement critiqué par les éléments conservateurs du COE, qui lui reprochent des décisions « inconsidérées » : vente des titres sud- africains détenus dans le portefeuille du COE, engagement trop ouvert dans des conflits tenus pour politiques.

La crise financière aiguë dont souffre le COE depuis 1974, et qui est due essentiellement à l'instabilité des monnaies et aux frais généraux élevés du siège central à Genève, lui est parfois imputée sans motif valable.

5 Un net souci de ne pas attiser les conflits transparaît dans la platitude volontaire du rapport de Philip Potter à l'assemblée du COE en 1975 à Nairobi, où il réussit à éviter une crise avec l'Église orthodoxe russe.

En excel­ lents termes avec le cardinal Willebrands qui, avant de devenir primat de Hollande, était président du Secrétariat pour l'Unité des chrétiens, le pasteur Potter est invité en 1974 au 4e Synode des évêques à Rome pour y définir la position du COE en matière d'évangélisation.

En sou­ lignant qu'elle incombe à la communauté chrétienne tout entière, en posant les questions de sécularisation, de contestation, de dialogue entre les Églises locales, Philip Potter espère faire progresser plus rapidement les rela­ tions du COE avec l'Église catholique.. »