Rabin (Itshak)

« trois ans, qui devait se terminer le 1•• janvier 1967, il voit son mandat prolongé d'un an par décision gouverne­ mentale.

En gagnant la guerre des Six Jours, ltshak Rabin entre dans la légende israélienne.

5 En février 1968, il est nommé ambassadeur à Washing­ ton où il joue un rôle éminent dans les négociations en vue de renforcer le potentiel militaire israélien.

Il regagne Israël au début de 1973, entre au gouvernement et occupe le poste de ministre du Travail jusqu'en avril 1974, date à laquelle il devient premier ministre.

Le Parti natio­ nal religieux exige, pour prix de sa participation au nouveau gouvernement, des concessions cléricales inaccep­ tables.

Rabin décide alors de former un cabinet mino­ ritaire, fait céder le PNR au bout de six mois et gagne, par sa fermeté, l'approbation de l'opinion publique.

6 Confronté aux positions Inaliénables de la gauche et de la droite, qui se révèlent également dans les ten­ dances centrifuges de son propre Front travailliste, Rabin adopte, faute de mieux et sous une pression intense, la doctrine des «petits pas., du secrétaire d'État américain Henry Kissinger.

Il lui donne une définition plus ~onforme à la mentalité locale : « Un morceau de terre contre un morceau de paix.

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L'effort principal de son gouver­ nement est d'arriver rapidement à un accord avec l'Égypte, signé le 3 septembre 1975 à Genève.

A l'inté­ rieur, pour juguler une inflation catastrophique due au réarmement et à la conjoncture économique internatio­ nale, Rabin renforce les impôts, déjà très lourds, et recourt au blocage intermittent des prix et des salaires.

L'accord d'association, conclu avec la CEE, en 1975, cons­ titue pour lui un solide atout que risquent d'hypothéquer les dissensions au sein de son gouvernement.. »