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Romain GARY

Publié le 24/09/2012

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Dans La nuit sera calme, Gary fait une synthèse de son oeuvre : « Je vis des histoires d'amour que j'écris. Je vais chercher ça chez les autres, je vis l'amour des autres ... Comme dans Les Enchanteurs, mon dernier. Il n' y a pas de roman de moi qui ne soit pas une histoire d'amour, que ce soit pour une femme ou pour l'humanité, pour une civilisation ou pour la liberté, pour la nature ou pour la vie, ce qui revient dures te au même. Quand leur amour devient trop dévorant, quand il est écrasant par le contraste entre la grandeur de l'inspiration et du rêve et le comportement de l'objet aimé, mes personnages se mettent à danser la gigue pour essayer de se débarrasser de ce poids écrasant par la légèreté, comme Mathieu dans La Fête coupable, ...

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« Un des perso nna ges, qu e /'on r en co ntr e souvent dan s les r o m ans de Gar y, est l e bar on .

Imp ertur­ babl e, s ilencie u x, dr oit co mm e un 1 et t o uj our s d' une pro ­ preté irr é prochabl e, ce t h omm e vê tu de so n cos tum e e n prin ce de galles ar­ ri ve d a ns le déro ul e­ m e nt de /' his to ir e co mm e un ch eve u sur la soup e.

Im­ muabl e, au d ess us de t o us, il /{}che un e série de petit s pets atn mome nts les p lus cruciau x co mm e p our se détach er , ne pa s adh ére r, do nner au m ond e so n cara c­ tè re déri so ir e.

Une faço n p o ur Gar y d 'ex prim er sa mi san­ thr opie, son anar ­ c hi sm e, a vec un cl in d 'œil .

Sa vie, son œuvre La promesse tenue E n 1940, c'e st une jeune homme de vingt-six ans, grand , robuste, au regard de Mongol, qui devant son Blenheim MKI (bombardier bimoteur léger) piaffe d'impatience, et se languit entre deux vols.

Gary attend, depuis son enfance, ce moment où il pourra se comporter en héros.

La guerre est son premier succès ; en 1945, il est commandeur de la Légion d 'honneur et Compagnon de la Libération.

Pendant ces années de conflits, entre deux missions, il écrit son premier roman, Éducation eur op ée nn e, qui obtient le prix des critiques.

Le petit garçon immigré à Nice après avoir fui la Russie, puis la Pologne , et qui sur les genoux d'une mère courage se promet de devenir un héros illustre et célèbre , réalise son rêve .

Et ceci n 'est que le début d'une ascension et d'une vie pleines de péri­ péties.

En 1956 , c'est le Goncourt qui couronne Les Racines du ciel, et en 1962 La Promesse de l'aube est considérée comme le plus beau bouquet de fleurs que l'on puisse offrir à une mère.

Les tirages sont considérables, et chaque roman qui sort est une confirmation de son talent.

L'homme qui agace P arallèlement à son œuvre littéraire, Gary mène après la guerre une carrière diplomatique des plus diversifiées.

Diplomate à Sofia, porte-parole à l'ONU, chargé d'affaires en Bolivie, consul de France à Los Angeles, il voue une admira­ tion sans bornes au Général de Gaulle, et représente la France avec une fierté , mais ne se plie pas pour aut ant à toutes les volontés du gouvernement de la métropole.

A Los Angeles , il rencontre Jean Seberg, actrice célébrissime depuis Jeanne d'Ar c et surtout A bout de souffle .

Elle pourrait être sa fille et au Quai d'Orsay , on voit d' un mauvais œil cet homme qui ne mâche pas ses mot s et qui semble préférer les jolies femmes à la politique.

Gary agace, sans craintes et avec l'assurance des bons élèves chahuteur s.

Ses livres comme Chien blanc, La Fête c oupable ou Eur opa , mettent en scène des marginaux , des per­ s onnage s non conformi stes qui ne vont pas forcément de pair a vec la droiture et la correction que l'on attend d'un homme censé défendre les intérêts de son pays.

Pour plus de liberté,. »

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