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SAINT AUGUSTIN

Publié le 08/11/2013

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augustin

 

(354-430)

Né à Tagaste, en Afrique romaine, et mort à Hippone, où il fut évêque,

saint Augustin commença sa formation intellectuelle par l'étude de la rhétorique.

À Milan, il fréquente saint Ambroise et se convertit au christianisme.

Loeuvre de saint Augustin est la première des grandes

systématisations chrétiennes, et elle exerça une grande influence sur

Luther, Calvin, le jansénisme et Pascal.

augustin

« VOIR AUSSI • L.:existence et le temps {fiche 6) •La religion {fiche 10) • L.:histoire {fiche 111 [ À RETENIR • Il serait absurde d'opposer la raison et la foi • Deux amours ont fait deux cités • La conscience et le temps: l 'attention, la mémoire, l'attente A.

Pourquoi ne faut-il pas opposer la raison et la foi? B.

Qu' est-ce qui, selon saint Augustin, définit l'unité d 'un peuple? C.

Pourquoi saint Augustin distingue-t-il trois formes de présent? Corrigés p.

121.

68 Les cités sont défin ies par les «amo urs» ultimes d e leurs membres, p ar l'orientati on fondamentale de leur volon t é.

Ainsi, deux amours ont fait deux cités : « lamour de soi jusqu'au mépris de Dieu fait la cité terrest re; l'amour de Dieu ju s qu'au mépris de soi, la Cité céleste» [La Cité de Dieu, XIV].

3.

La conscience et le temps u Saint Augustin, influencé par ses lectures de saint Paul, fait de l'avenir une dimension essentielle de la conscience du chrétien.

Si le monde est le lieu où se déploie le m al, le chré tien est cependa nt en droit d'es pérer le salut.

C'est cette pers pective qui donne un sens à l'histoi re : pou r celu i qui cherche à vaincre le péché, le présent devient annonciateur de l'avène­ ment d'un monde nouveau.

La puissance du péché est contrebalancée par la grâce * du Christ, dont la mort a sauvé l'humanité.

o e a e n • Dans Les Confessions.

saint Augustin oppose la conscience dispersée par les préoccupations mon­ daines * et les désirs, à la conscience qui se recueille et trouve en elle-même l'éternité divine.

De même, passé, présent et avenir dépendent de la dimension d u tem ps que cherche à saisir la conscience: il est ainsi possible, pou r saint Augustin [Les Confessions, livre XII, d e définir la mé moire comme le «présent des ch oses passées», l'a ttentio n comme le« présent des choses présentes» et l'attente comme le« pré­ sent des ch oses futures» .. »

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