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Samuel de Champlain

Publié le 20/03/2012

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champlain

L'expédition de 1603 partit de Tadoussac. De là, Champlain remonta le Saguenay sur près de 100 kilomètres. Il remonta également le Saint-Laurent jusqu'au Sault Saint-Louis et à l'endroit où s'élèvera plus tard Montréal. Les Indiens rencontrés lui parlèrent des Grands Lacs qui se trouvaient à l'ouest. Du lac Huron, ils lui dirent qu'il était si grand qu'ils n'osaient pas s'y aventurer....

champlain

« Champlain était né en 1567 dans le port de Broua­ ge, sur le golfe de Gascogne.

Il était issu d'une fa­ mille catholique aisée .

Mais, durant les guerres qui opposèrent catholiques et protestants à la fin du XVIe siècle, Champlain prit le parti des pro­ testants aux côtés d'Henri de Navarre, qui devien­ dra plus tard roi de France sous le nom d'Henri IV.

Lorsque ces guerres prirent fin en 1598, Cham­ plain se rendit en Espagne.

Il fut parmi les rares étrangers qui purent jamais prendre part à une ex- Ci-dessus: Québec en 1784 .

Ci-dessous: Ces Indiens se prépa­ rent à transporter canoës et baga­ ges sur la rive pour passer des ra­ pides.

Par endroits, en effet, les rivières canadiennes trop rapides et trop peu profondes ne pou­ vaient permettre le passage d'un canoë; sur les longs parcours, il fallait donc souvent mettre pied à terre et faire du portage.

pédition des Espagnols vers leurs colonies d' Amé­ rique.

Au retour de Champlain, Henri IV fut tel­ lement impressionné par son rapport qu'ille nom­ ma aussitôt géographe de la cour.

L'expédition de 1603 partit de Tadoussac.

De là, Champlain remonta le Saguenay sur près de 100 kilomètres.

Il remonta également le Saint-Laurent jusqu'au Sault Saint-Louis et à l'endroit où s'élè­ vera plus tard Montréal.

Les Indiens rencontrés lui parlèrent des Grands Lacs qui se trouvaient à l'ouest.

Du lac Huron, ils lui dirent qu'il était si grand qu'ils n'osaient pas s'y aventurer.

Cham­ plain qui espérait toujours trouver le passage nord-ouest vers l'Asie se demanda alors s'ils ne parlaient pas en fait du Pacifique.

Les rapides de Lachine à l'ouest de Montréal l'empêchèrent de continuer plus à l'ouest.

Il ne put donc vérifier la justesse de son hypothèse.

Mais avec sa remarque "qui veut passer les rapi­ des doit utiliser les canoës des indigènes", il pré­ parait déjà le terrain aux autres explorateurs français et servit encore ses successeurs grâce à son idée de conclure une alliance avec la tribu in­ dienne des Algonquins contre leurs ennemis, les puissants Iroquois.

L'expédition suivante quitta la France en 1604, sous les ordres de Pierre de Monts.

L'expédition toucha terre en Nouvelle-Ecosse, et De Monts en­ tra par la suite dans la baie de Fundy.

Un poste fut établi à l'embouchure de la rivière Sainte­ Croix, sur la rive occidentale de la baie.

L'endroit était mal choisi, et la moitié des colons moururent du scorbut durant l'hiver.

L'année suivante, Champlain et De Monts cher­ chèrent un meilleur emplacement.

Ils reconnurent la côte nord-américaine au sud du cap Cod.

Fina­ lement, ils choisirent un endroit de la rive orienta­ le de la baie de Fundy.

Cette colonie existait de-. »

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