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Sand, George

Publié le 01/09/2011

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(baronne Amandine Aurore Lucie Dudevant, née Dupin, 1804-1876) Ecrivain français. George Sand reçoit une éducation assez libre à Nohant, puis dans un couvent parisien entre 1817 et 1820. Elle épouse en 1822 le baron Dudevant duquel elle se sépare en 1830. Elle se rend alors à Paris où elle mène une vie très libre et entretient des liaisons avec Frédéric Chopin et Alfred de Musset. George Sand défend avec passion le droit de la femme dans ses ouvrages Indiana (1832) et Lélia (1833) mais, après l'échec de la révolution de 1848, retourne s'installer à Nohant et se consacre à l'écriture. Ses romans ont alors une inspiration plus champêtre : François le Champi (1848), la Mare au diable (1846) et la Petite Fadette (1849). Elle entretient également une importante correspondance avec Gustave Flaubert et publie son autobiographie Histoire de ma vie en 1854.

 

  • Autres oeuvres

 

- le Compagnon du Tour de France (1841) ;

- Consuelo (1842) ;

- les Maîtres sonneurs (1853).

 

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« i George Sand et Alfred de Musset à a Venise.

Elle entraîna le poète en Italie en 1834 et s' en sépara à Venise lorsqu 'elle rencontra le médecin Pagel/o .

saient aux femmes de porter des vêtements mas­ culins.

George Sand fut même obligée de deman­ der une dérogation pour con tinu er à porter l es habits qui lui plaisaient tant.

Le combat pour la cause du peuple À partir de 1840, influencée par le mysticisme humanitaire du prêtre défroqué et écr ivain Lamennais et par le philosophe socia liste Pierre Leroux, elle se lance dans le combat politique.

Fille spirituell e de Jean-Jacques Rousseau, influencée par le Contrat socia l et par la No uvelle Héloïse , e lle entr eprend de dresser de pathé­ tiques actes d'accusation de la société , re ndu e responsable de tous les maux humains, que l'amour seul, selon elle, est capab l e de transfor­ mer en abattant les cloisons entre les classes et en rétablissant la fraternité universelle .

Cette profession de foi donnera des romans d'inspiration soc iale comme l e Compagnon du tour de France ( 1840), Horace ( 1841) et le Meu­ nier d'Angibault (1845).

Parallèlement , George Sand étend éga lemen t son activité litt éra ire au roman mystique et éso térique : ce sera la paru­ tion, en 1842, de Consue lo.

Son engageme nt poli­ tique ne surprend réellement personne t ant il est vrai que, depuis 1830 , elle s 'est montrée fervente citoyenne et consciente des réalités socia les.

Elle a d'ailleurs fondé un journal, la Cause du peuple , et lutté activement contre les préjugés d la bour­ geoisie.

Déjà , dans le journa l satirique le Figaro , e lle n'hésitait pas à s'attaquer au roi de France Louis-Philippe et à son gouvernement.

C'est donc tout naturellement qu 'elle fonde, avec Pierre L e roux , la Revue indépendan te ( 184 1) puis , quatre ans plus tard, la Revue socia li ste.

En 1847 s'ouvre une période douloureuse de sa vie: c'est la fin de la liaison qui l'unissait à Chopin depuis 1838.

Mais d'autres événements vont a ca parer toute on attention et son énergie.

Dès la proclamation de la république , en 1848, l'écrivain quitte ohant, où elle s'é tait installée en 1839, e t rejoint Paris.

Mais la révolution de 1848 s'ac hève par les émeutes de juin.

Les défen­ seurs de la cause socia liste sont menacés d'arres­ tation.

Inquiète, George Sand se réfugie à Nohant , un petit vill age de l'Indr e, et se consacre désormais à la rédaction de livres à carac tère bucolique qui ne porteront plus les traces d e ses anc iens engagements.

Enfin , après avo ir publié des souvenirs (His toire de ma vie, 1855) et une émouvante transposition de son amour avec Musset, Elle et Lui (1859), ell e rédige des ré its mondains : les Beaux Messieurs de Bois­ Doré (1857), le Marquis de Villemer ( 1861), Made­ moiselle de la Quintinie ( 1862).

Ces dernières œuvres ont un peu perdu le ton lib éra l de ses premiers écrits pour la i sser place à des intri gues plus convenues.

George Sand est maintenant célèbre et cou le des jours paisibles à Nohant où elle prodigue la c h arité et la bienfaisance .

L es paysans l'appe lle nt " la bonne dame de Nohant "· Elle se retire définitive­ ment de la v ie politique mais conserve une act i­ vit é intellectuelle influ ente, comme l'attestent sa correspondance et ses am itiés avec les écriva ins Eugène Fromen tin e t Gustave Flaubert.

George Sand et l'engagement féministe Dans la préface d'une réédition de son roman Indiana , George Sand plaidait a insi la lib e rté amo ureuse de la femme : "Mais quoi' Celle [la cause des femmes] que je défendais est-elle donc si petite ? C'es t cell e de la moitié du genre hum ain, c'es t celle du genre humain tout ent i er; car le malheur de la femme en traîn e celui de l'homme , comme celui de l'esclave entraîne celui du maître , et j'ai cherché à le montrer dans Indiana.

On a dit que c'était une cause indi v idu elle que je plaidais; comme si, à supposer qu'un sentiment personnel m'eût animé, j'eusse é té le seul être infortu né dans cette hum anité paisible et radieuse' » C'éta it en 1 842.

Le sou lèvement de 1848, avec sa promesse d'électio n s, pousse les fémi­ nist es à fair e de George Sand leur porte-parole et à devenir député.

Eugénie Niboyet lan ce le 6 avril 1848 dans la Voix des femmes , journal féministe, un appel pour que celle-ci soit élue : "Sand est puissante et n'effraye personne, c'es t e lle qu'il faut appeler par le vœu de toutes au vote de t ous." Pourtant, l'écrivain dédaigne cet appe l qui selon elle émane d 'une soc ié té qu'elle ne fréquente pas .

Pour George Sand , on ne peut dissocier la cause des femmes de cell e des ouvr i ers, et elle refusera de participer à un e cause qui, semb le-t-il, n 'était pas la sienne e t dont e lle fut pourtant une des gra ndes inspiratri ces .

Un écrivain complet George Sand a écrit plus d'une centaine de volumes, notamment des pièces de théâtre, t o utes rédigées e n collab or a tion , et des recueils à carac tère autobiographique: le Secrétaire intim e ( 1834), Lettres d 'un voyageur (1834), une réponse à la Confession d 'un enfan t du siècle d'Alfred de La chambre de George Sand à Nohant , où elle s 'installe en 1839 ......

Son humanisme et son dégoût de tout conformisme font d 'elle le chantre des paysans du Berry , qu 'elle a appris à .S! connaître depuis son enfance .

On peut dire ~ que George Sand a inventé et donné ses â; lettres de noblesse au roman régionaliste.

'& Musset.

Ses œuvres peuvent être réparties en deux catégor ies, qui révèlent un double aspect de son talent.

D 'un côté, des romans où l'imagi­ nation est maîtresse et où l'auteur mari l'amour sans préjugé avec les idéaux humanitaires.

De l'autre, d s écr its qui privilégient plus particuliè­ rement ses dons d'observation et l es descriptions réalistes.

C'es t dans ces dernières œuvres qu'elle excelle, en évoquant les choses et les êtres de la campagne.

Les publications posthumes de son Journal et de sa Correspondance constituent des témoignages exceptionne ls sur le monde au XIX' s iècle ainsi que sur une femme qui fit de sa vie la matière de son œuv re.

Elle meurt à Nohant en 1876, laissant à tous l e souven ir d'une f emme profondément passion­ née par les gens -fuss ent-ils modestes -, par la vie de l'esprit , bref par son siècle.

PRINCIPALES 1832 Indi ana 1833 Lé lia 1837 Mau prat 1842 CO llSU. »

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