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Soeur Emmanuelle et les chiffonniers du Caire

Publié le 09/01/2015

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1931. Madeleine Cinquin, une jeune femme de na¬tionalité belge, prononce ses voeux dans la chapelle Notre-Dame-de-Sion à Pa¬ris. Elle a vingt-trois ans et choisit le prénom d'Emmanuelle, « Dieu est avec nous ». L'appel de la foi a été lent et serein. Mais, si elle se consacre à Dieu, ce sont surtout les hommes qu'elle souhaite aider, les malheureux, abandonnés de tous, qu'elle semble entendre depuis des années. Elle veut aller vers eux, sou¬lager leur misère, les se¬courir, construire avec eux et surtout les aimer, eux qui, si souvent, manquent d'amour.

« Les chiffonniers sont généra­ lement méprisés de l'ensem­ b le de la population égyp­ tienne.

Ni éboueurs ni ba­ layeurs -ces tâches sont assu­ rées par des fonctionnaires-, ils se chargent en quelque sorte de récolter tout ce qu'ils peuvent trouver.

En compagnie de leurs enfants, ils partent vers cinq heures du matin, parcourent des ki­ lomètres pour arriver dans le centre de la capitale, où ils ramassent tout ce qu'ils pen­ sent pouvoir récupérer.

Vers midi, ils regagnent leurs mi­ sérables cahutes et trient les ordures en différents tas se­ lon leur nature.

Ils gardent ce qui peut éventuellement être réparé et revendu.

Le reste s'entasse sur place.

Malheureusement, la « cam­ pagne aux Palmiers » n'est ni le seul -ni le plus grand -bi­ don ville du Caire et, aujour­ d'hui encore, on a du mal à faire une estimation exacte du nombre des chiffonniers qui y vivent, dans des condi­ tions d'insalubrité totale.. »

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