Devoir de Philosophie

Tito, Josip F. Broz, dit

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Maréchal et homme d'Etat yougoslave. Né à Kumrovec en 1892. Après récole primaire supérieure, il apprend le métier de serrurier. Il entre dans le mouvement ouvrier en 1912. Sous-officier en 1914, il est emprisonné quelque temps pour avoir exprimé des opinions défavorables à la guerre. Puis, blessé dans les Carpates, il est fait prisonnier par les Russes en 1915. Il participe à la Révolution d'octobre dans la région d'Omsk. Rentré en Yougoslavie, il adhère au Parti communiste et occupe divers postes de responsabilité au sein du Parti, de 1920 à 1927. Arrêté en 1927, puis en 1928, il passe plus de cinq ans en prison. Membre du Comité central du Parti en 1934, il travaille à. Vienne, puis à Moscou et ne rentre 'en Yougoslavie qu'en 1937. Elu secrétaire du PC en 1940, il fonde en 1941 le mouvement de résistance yougoslave et organise l'armée de libération nationale. Chef du gouvernement en 1945, il est élu président de la République en 1953. Il sut conserver à la Yougoslavie son indépendance politique, malgré la pression exercée par Staline, et lança de grandes réformes économiques et sociales. En politique étrangère, il est à l'origine de la doctrine du neutralisme positif.

« LE PÈRE DE LA YOUGOSLAVIE COMMUNISTE Maréchal et homme politique, Josip Broz , dit Tito, fut l'un des grands chefs d'État de la seconde moitié du ~siècle.

Son itinéraire , qui recèle encore des zones d'ombre, se confond avec celui du pays qu'il a dirigé pendant presque quatre décennies : la Yougoslavie.

Un État qui n'existait pas à sa naissance, en 1892 , et qui ne devait pas survivre plus de dix ans à sa disparition, en 1980 .

Entre ces deux dates, Trto a connu le destin fascinant des grands hommes plongés dans le maelstrom de l'histoire tourmentée du siècle dernier .

Car ce fils de paysans a vécu mille vies en une : soldat de l'Autriche-Hongrie lors de la Première Guerre mondiale , témoin de la révolution russe, militant communiste clandestin, artisan de la lutte implacable des partisans contre l'occupant nazi , fondateur et dirigeant omnipotent de la république de Yougoslavie, qu'il a menée, après avoir rèsisté à Staline, vers un modèle socialiste original.

1928 de le faire émigrer en Amérique , mais doit y renoncer faute d'argent pour payer la traversée.

Commence ensuite une jeunesse aventureuse, qui le verra exercer mille métiers : serveur dans un restauran~ ouvrier agricole , métallurgiste dans une usine de Zagreb puis dans diverses villes du vaste Empire austro-hongrois , expèriences qui lui valent d'app rendre l'allemand et le tchèque .

Dès l'age de 18 ans, il adhère au Parti social-démocrate de Croatie .

En 1913, Josip Broz est appelé au service militaire, où il devient sous-officier.

Brillan~ il se distingue en remportant la médaille d'argent lors d 'un concours militaire à Budapest .

En juillet 1914, il est en casernement à Zagreb lorsque, après l'attentat contre l'•rrlllfiiiC Frrlllfols·FMII•tld 1-----------_, à Sarajevo , l'Autriche déclare l'ENFANCE D'UN CHEF UN AIS DE L'EMI'IIf AUmD-HONGIOIS Josip Broz est né le 7 mai 1892 d'un père croate et d'une mère slovène à K-.VK , un petit village situé au nord-ouest de Zagreb , dans cette Croatie alors sous domination hongroise au sein de l'empire des Habsbourg.

11 est le septième d'une famille de quinze enfants (dont sept seulement atteindront la majorité) , et ses parents sont de simples paysans .

Ses primes années ont semble-t-il été relativement heureuses, en dépit de l 'apreté d 'une existence qui était alors le lot de la paysannerie croate .

UNE JEUNESSE AVENTUREUSE Le jeune Josip quitte l'école dès l'age de 12 ans pour entrer en apprentissage chez un serrurier .

Son père nourrit un temps l'espoir la guerre à la Serbie , déclenchant ainsi la Première Guerre mondiale.

Dès les premiers mois du conflit son régiment croate est engagé contre la Serbie , qui rêve de réaliser autour d 'elle l'union des peuples slaves du Sud sur les décombres de l'Autriche-Hongrie.

Sans doute pour ne pas ébranler l'édifice yougoslave , Trto ne devait reconna ître qu'à la fin de sa vie avoir participé à cette lutte fratricide contre les Serbes .

LE TOUINIINT : PIISONNIEI EN RUSSIE Au début de 191S, il est envoyé sur le front russe , dans les Carpates.

11 se bat courageusemen~ récolte deux blessures de guerre.

La seconde, en mai, le laisse plus mort que vivant sur le champ de bataille, où il est fait prisonnier.

Envoyé dans un camp d'Internement pour prisonniers de guerre dans l'Oural, il se rétablit après une longue convalescence.

l'empire des tsars est alors la proie d'une agitation révolutionnaire .

Pour le jeune sous-officie r croate , c'est une révélation.

Il se lie avec des bolcheviques , apprend le russe, s'imprègne de théorie marxiste et de littérature révolutionnaire .

Libéré en 1917, à la faveur de la 1934 1939 et de la paix conclue entre la Russie et l'Autriche ­ Hongrie , il rejoint tout naturellement la Garde rouge internationale , à Omsk.

et se trouve mêlé à la guerre civile qui ensanglante le pays .

Mais on ignore encore quel a été son rôle exact durant ces années ; Tito lui-même affirmera que sa participation à la révolution russe a été somme toute modeste et qu'il n'a jamais participé aux combats.

C'est en 1919 , semble-t-il , qu'il prend contact avec des reprèsentants communistes yougoslaves .

Un an plus tard, après un long périple par le nord de l'Europe , il est de retour en Croatie en compagnie de sa femme, une jeune Russe épousée à Omsk.

Le couple aura quatre enfants , dont un seul survivra.

Tito se mariera à deux Joslp BI'Dz est parti à la guerre soldat de l 'Autriche­Hongrie .

Après six ans ' d'absence , il en revient sujet du royaume des Serbes, Croates et Slovènes , un nouvel État créé en 1918, qui prendra le nom de Yougoslavie en 1929.

Il trouve un emploi dans un atelier de mécanique à Zagreb et adhère au Parti communiste yougoslave , tout juste fondé.

Le PCV réalise une percée aux élections législatives de 1920 , s'attirant la défiance des autoritès du royaume .

Un an plus tard , il est purement et simplement interdit Dès lors, l'activité militante de Josip Broz s'exercera dans la clandestinité .

On le charge d'abord d 'organiser l'action syndicale dans les différentes usine s où il est successivement embauché -son militantisme lui vaudra d'être renvoyé à maintes reprises .

Gravissant progressivement les marches dans l'appareil du Parti , 1941 1943 1945 Proclamé maréchal de l'Armée Chef du gouvernemen~ abolit la monarchie de libération il accède parallèlement à un premier vrai poste à responsabilitès en devenant secrétaire régional de l'Union des métallurgistes de Croatie .

Mais la répres sion sur le PCV s'accroit bientôt Accusé avec d 'autres camarades d'avoir fomenté des attentats, Josip Broz est arrêté en août 1928 .

Durant son procès, il réfute les charges retenues contre lui mais clame haut et fort ses convictions communistes .

Condamn é à cinq ans de travaux forcès, il est enfermé en compagnie d'autres militants , parmi lesquels des intellectuels marxistes -léninistes grace auxquels il parfait sa formation théorique.

l'AGENT DU KOMINniN Assigné à rèsidence à sa sortie de prison , Josip Broz passe aussitôt dans la clandestinité .

C'est en cette circonstance qu'il prend le surnom de Trto.

On le retrouve à Vienne, où s'est réfugiée la direction du PCV, au sein de laquelle il est coopté .

De là, en 1934 , il rejoint Moscou et intègre les services du Komintern (l'Inte rnational e communiste).

C'est à ce titre qu'en 1936 ,- le psellliolry.e de W./ter, il est envoyé à Paris en we d' organiser le recrutement de volontaires pour les Brigades internationales chargées de venir en aide à l'Espagne républicaine .

Séjournant au Quartier latin, il apprend le français, dit-on , en lisant L'Humanité .

Sa mission accomplie, il est de retour à Moscou au moment des grandes purges staliniennes, dont sera victime le chef du PCV, Milan Gorkic.

Selon certains bruits, Staline , dans sa frénèsie épuratrice , aurait un temps songé à éliminer Tito, avant de se raviser .

Il est vrai que ce dernier, en surface en tout cas, ne conteste jamais à l'époque l'orthodoxie fixée par le maitre de l'Union soviétique .

Opportunisme ou adhèsion sincère? Ses gages de loyalisme lui valent en tout cas d'être renvoyé en Yougoslavie afin de purger le Parti communiste des menées dissidentes .

Il effectue plusieurs autres séjours dans la patrie du socialisme jusqu'en 1939 et devient de fait le chef du PCV, qu'il s'emploie à réorganiser en le dotant d 'une autonomie financière à l'égard de Moscou.

LE SECihiiiiE GÉNhlll DU PIIITI COMMUNISTE YOUGOSLAVE C'est donc fort logiquement que Tito devient officiellement secrétaire général du PCV au début de 1939.

En agent zélé du stalinisme (on lui doit la traduction en serbo-croate de plusieurs ouvrages de Staline) , il suit scrupuleusement les directives de Moscou.

Après l'Invasion de la Pologne et le début de la Seconde Guerre mondiale , il réunit à Zagreb un congrès clandestin du Parti au cours duquel il fait approuver, non sans mal, le pacte germano­ soviétique.

La direction communiste ne réagit pas après l'iaraslotl de 1• Ytwgosllll'ie par les armées italo­ allemandes en avrill94l.

Prévoyant Tito prend cependant soin de réunir liCE li- l'OIGIINISAnUI DES PIIITISIINS Il faut attendre l'Invasion de l'URSS par l'armée allemande , en juin 1941 , pour que Tito, établi à Belgrade , donne l'ordre de passer à l'action.

Le Parti compte alors 12 000 membres, et l'organisation des jeunesses 30 000 : au signal du secrétaire général, cette force militante se mue en troupe combattante .

Ainsi naissent les partisans (nom donné aux rèsistants communistes) , dont Tito devient le commandant en chef .

Les actions de sabotage et de harcèlement de l'occupant se D'o0 VIENT LE NOM DE 11IU? À sa sortie de prison.

en 1934 , Josip Broz adopte le pseudonyme de Tllo, qui.

dérivé du latin Titus, était un prénom jadis ll5ilé en Croatie .

Mais certains affirment que ce nom viendrait de la contraction de deux mots serbo­ aoates , li (toi) et to (ça), qu'li utilisait pour désigner une personne avant de lui demander d'accomplir IR1 ordre .

800000 Le nombre de partisans aux ordres de rttoàlafin de la guerre.

209 Le nombre de d élégations étrangères présentes à ses funérailles.

Sons de travaux forcés La peine infligée pour ses activités dandestines de 1928 à 1933 .

1961 La conférence de Belgrade marque l'ade de naissance du mouvement des pays non-{}lignés.

Ttlisme Doctrine socialiste novatrice , le titisme mêle autogestion , indépendance et neutralité.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles