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Van Eyck, Jan - biographie du peintre.

Publié le 16/05/2013

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Van Eyck, Jan - biographie du peintre. 1 PRÉSENTATION Van Eyck, Jan (v. 1390-1441), peintre flamand. Primitif flamand, contemporain de Robert Campin et de Rogier van der Weyden, Jan Van Eyck est une figure emblématique de la renaissance artistique de l'Europe du Nord et passe pour l'un des fondateurs de la peinture flamande du oeuvres, empreintes d'une spiritualité savante, se caractérisent par une minutie de miniaturiste doublée d'un réalisme descriptif très neuf au 2 XVe XVe siècle. Ses siècle. UN ARTISTE DE L'ÉCOLE DU NORD Van Eyck, la Vierge au chancelier Rolin Représentant une Sainte Conversation, ce tableau de Van Eyck (commandité par Nicolas Rolin, conseiller du duc de Bourgogne) obéit à une composition très savante. Les deux protagonistes se font face : à gauche, le donateur, agenouillé, joint les mains ; à droite, la Vierge tient l'Enfant sur ses genoux. La chambre du palais, richement décorée, s'ouvre par la loggia sur un paysage en plans successifs qu'un large fleuve découpe, marquant ainsi d'une ligne verticale la séparation du temporel et du spirituel.Jan Van Eyck, la Vierge au chancelier Rolin, dite aussi la Madone d'Autun, ou la Vierge au donateur, v. 1430-1435. Tempera et huile sur panneau, 66 × 62 cm. Département des peintures, musée du Louvre, Paris. Bridgeman Art Library, London/New York Né probablement à Maaseick (village de la vallée de la Meuse) ou peut-être à Maastricht (la ville voisine), Jan Van Eyck travaille d'abord avec son frère Hubert Van Eyck. Ses plus anciennes oeuvres connues sont des enluminures exécutées pour le duc Guillaume IV de Bavière (Heures de Milan-Turin, 1417 -- dont une grande partie a disparu lors d'un incendie en 1904). De 1422 à 1424, Jan se met au service de Jean de Bavière, prince-évêque de Liège, devenu comte de Hollande ; il travaille alors à la décoration du palais de La Haye. En 1425, à la mort de son protecteur, Jan Van Eyck entre au service du duc de Bourgogne, Philippe III le Bon. Valet de chambre et peintre officiel du duc, il est chargé de plusieurs missions diplomatiques -- parfois secrètes -- qui le conduisent en Angleterre, peut-être à Prague et en Italie, certainement en Espagne (1426-1427) et au Portugal (1429), d'où il expédie au duc le portrait de la princesse Isabelle, sa future épouse. Résidant entr...

« Van Eyck, Polyptyque de l'Adoration de l'Agneau mystique Hubert et Jan Van Eyck, Polyptyque de l'Adoration de l'Agneau mystique, achevé en 1432.

Huile sur bois, 350 × 206 cm pour l'espace central, 350 × 122 cm pour chacun des volets latéraux.Chapelle Vijd, cathédrale Saint-Bavon, Gand (Belgique).Archivo Iconografico, S.A./Corbis Si la paternité d’un grand nombre d’œuvres de Jan Van Eyck repose sur une identification incontestable liée à des archives précises, il existe une polémique autour de sa collaboration avec son frère aîné, Hubert (mort en 1426), évoquée notamment par un quatrain écrit sur le cadre du polyptyque de Gand, et qui précise que Hubert a commencé le Polyptyque de l’Adoration de l’Agneau mystique et que Jan, son frère, l’a terminé après sa mort. De nombreux spécialistes tentent, à travers des analyses stylistiques, d’identifier les œuvres respectives de chacun.

Ils attribuent à Hubert certaines miniatures des Heures de Milan-Turin, les Trois Marie au sépulcre (musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam), une Crucifixion et le diptyque du Jugement dernier (Metropolitan Museum of Art, New York).

Hubert Van Eyck aurait également exécuté l’intérieur du panneau central — l’Adoration de l’Agneau mystique — du polyptyque gantois (cathédrale Saint-Bavon, Gand). Achevée en 1432 et vantée par Albrecht Dürer en 1521, le Polyptyque de l’Adoration de l’Agneau mystique, œuvre majeure des frères Van Eyck, correspond à une commande de Jodocus Vijd et de son épouse Élisabeth Borluût (ils figurent agenouillés sur les panneaux latéraux inférieurs de la face externe du retable).

Formée de dix panneaux d’une iconographie complexe, elle traite de l’Annonciation et de la Rédemption.

La partie extérieure, moins colorée, présente des ombres portées correspondant à une source lumineuse placée à droite, ce qui dénote une volonté d’intégration de l’œuvre dans son espace effectivement éclairé par une fenêtre latérale.

Les panneaux intérieurs sont d’une grande richesse chromatique et d’une grande variété de factures.

Ils témoignent d’une maîtrise des perspectives linéaire et atmosphérique, et surtout d’une conception naturaliste extrêmement nouvelle de la nudité d’Adam et Ève dont la représentation, vue d’en bas, tient compte de la position du spectateur. 3. 2 Œuvres personnelles de Jan Van Eyck 3.2. 1 Des compositions religieuses centrées sur le culte marial Van Eyck, Saint François recevant les stigmates Cette toile est l’une des deux versions jumelles des Stigmates de saint François exécutées par Jan Van Eyck.

La deuxième version, de dimensions plus importantes (28 × 33 cm), estactuellement conservée à la Galleria Sabauda de Turin.

Les deux toiles ont à l'origine appartenu à Anselmo Adorno, un riche marchand génois ayant vécu à Bruges.Jan Van Eyck, Saint Françoisrecevant les stigmates, v.

1428-1430.

Huile sur toile, 12,5 × 14,5 cm.

Philadelphia Museum of Art, Philadelphie (États-Unis).Corbis La production de Jan Van Eyck clairement identifiée comprend de nombreuses autres œuvres religieuses relevant souvent du culte marial : la Vierge dans l’Église (v.

1425, Gemäldegalerie, Staatliche Museen, Berlin), la Vierge au chancelier Rolin. »

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