Jan Van Eyck Les premiers documents sur la vie de Van Eyck, jugés non apocryphes par les historiens, mentionnent qu'il avait le rang de " peintre et valet de chambre " au service de Jean de Bavière, comte de Hollande, poste qu'il occupa jusqu'à la mort du comte en 1425.

« Les premiers documents sur la vie de Van Eyck, jugés non apocryphes par les historiens, mentionnent qu'il avait le rang de “ peintre et valet de chambre ” au service de Jean de Bavière, comte de Hollande, poste qu'il occupa jusqu'à la mort du comte en 1425.

Van Eyck entra ensuite au service du duc de Bourgogne Philippe le Bon , grand protecteur des arts et souverain le plus puissant de Flandre.

Homme de confiance et confident du duc de Bourgogne, Van Eyck restera à son service jusqu'à sa mort, effectuant pour lui des missions diplomatiques et artistiques.

En 1429, Van Eyck fut parmi les diplomates envoyés au Portugal pour arranger le mariage de la fille du roi avec le duc de Bourgogne.

L'artiste réalisa pour son souverain le portrait de sa future épouse.

En 1431, de retour à Bruges, il épousa Marguerite qui lui donnera deux enfants.

La paternité des œ uvres de Van Eyck est très discutée et seuls les tableaux qu'il peignit dans les dix dernières années de sa vie lui sont attribués sans conteste.

Sur l'ensemble de son œ uvre, neuf toiles seulement sont signées par l'artiste, plusieurs portent la mention “ Als ich chan ” (Du mieux que je peux), et dix sont datées.

Son illustre chef-d' œ uvre, le polyptyque de l' Adoration de l' Agneau Mystique de la cathédrale de Saint-Bavon à Gand, porte une curieuse inscription qui suggère que le tableau ait été principalement réalisé par le frère de l'artiste, Hubert Van Eyck .

Cette hypothèse est aujourd'hui largement réfutée.

Bien des incertitudes subsistent sur la carrière de Jan Van Eyck, mais sa contribution majeure au développement de la peinture flamande est indéniable.

Le réalisme et la luminosité qui transparaissent dans ses tableaux, pour la plupart des portraits et des compositions religieuses, dénotent du perfectionnement de la technique de l'huile, que nul artiste n'avait ainsi maîtrisée avant lui.. »