Zhou Enlai

« Zhou Enlai 223 révolutionnaire, il devient le principal négociateur du Parti.

Commissaire politique de l'Armée rouge chinoise dans le Kiangsi de 1931 à 1934, il participe à la Longue marche (1934-1935).

Il négocie avec Chiang Kai-shek, arrêté par ses propres troupes, une nouvelle alliance des commu­ nistes et du Kuomintang, en décembre 1936 pour lutter en commun contre l'agression japonaise (incident de Sian).

5 Dès 1949, Zhou Enlai est membre du Comité permanent du Bureau pol'itique, organe suprême dli Parti.

Ministre des Affaires étrangères de 1949 à 1958 et, depuis 1958, premier ministre, il a dirigé en 1954 la délégation chinoise aux négociations de Genève pour mettre fin à la guerre d'Indo­ chine.

A Bandoeng, en 1955, il est la grande vedette de la conférence.

Ses nombreux voyages dans les pays com­ munistes et surtout dans les pays sous-développés d'Afrl· que et d'Asie ont vigoureusement marqué la politique étran­ gère chinoise.

6 Durant la Révolution culturelle, il Incarne la ligne modé­ rée qui se manifeste à partir du IX• Congrès et s'affirme lors du x• Congrès dont il passe pour être l'artisan.

L'éli· mination de Lin Biao, en septembre 1971 fait de lui le second personnage de l'~tat, consacrant tout à la fois l'énergie clairvoyante de sa politique intérieure, le prestige et l'habileté de son action diplomatique, la pureté de ses convictions révolutionnaires.

La reconstruction du Parti et l'ouverture de la Chine sur le monde, réalisés de 1971 à 1975, sont très largement l'œuvre de Zhou Enlai.

A partir de 1974, son état de santé l'oblige à se décharger d'une partie de ses activités au profit, notamment, du vice-premier ministre Deng XIaoping, son véritable héritier spirituel et artisan du nouveau bond en avant de la diplomatie chinoise après la mort de Mao.

~ Voir aussi : Chiang Kai-shek, Mao, Nehru, Sun Vat-sen.. »