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Arts et Culture LES GRANDS RÉALISATEURS

Publié le 09/02/2019

Extrait du document

culture

Les réalisateurs américains aujourd’hui

 

Woody Allen est le seul à tourner sur la côte Est des États-Unis, fidèle à sa ville de New York et à nie de Manhattan. Woody Allen commence sa carrière en tournant des sketches comiques puis réalise des comédies hilarantes où le loufoque, le nonsense et l’autodérision l’imposent comme un digne successeur de Bob Hope et des Marx Brothers. Ce sont Prends l’oseille et tire-toi (1969), Bananas (1971), Woody et les robots (1973), Guerre et Amour (1975). À travers la parodie de genres, le gag visuel et le commentaire très bavard du narrateur s’impose le personnage comique du petit juif américain, angoissé et toujours confronté à des situations qui le dépassent. Sur cette même trame, Woody Allen réalise ensuite non plus des comédies loufoques mais des comédies sentimentales (Annie Hall, 1977) ou même des drames (Maris et femmes, 1992).

 

Al Pacino dans le Parrain III (1990), de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un parrain vieillissant de la mafia, qui aspire à la respectabilité d’un homme d’affaires.

Les dinosaures revivent et attaquent l'homme dans Jurassic Park (1993) de Steven Spielberg. L’animation parfaite des • monstres » est le résultat des procédés les plus perfectionnés de trucages sur ordinateurs.

Kyle MacLachlan et Isabella Rossellini, dans Blue Velvet (1986), un film du Britannique David Lynch.

 

Dans une atmosphère oppressante, meurtre, mutilation et perversion sexuelle ébranlent la bourgeoisie américaine.

Sur la côte Ouest, à Hollywood, Martin Scorsese poursuit une carrière entamée en 1973 par Mean Streets, qui a marqué le public et la critique, et Taxi Driver (1976). Francis Ford Coppola est l’auteur du Parrain (1972) et bien sür de Apocalypse Now (1979) : 238 jours de tournage, un typhon qui a détruit les décors, l’infarctus de l’acteur Martin

 

The Kobal Collection

Sheen, la guerre civile aux Philippines où se tournaient les scènes. Réalisateur de American Graffiti, de La guerre des étoiles, et producteur de la série des Indiana Jones de Spielberg, le nom de George Lucas est associé aux plus grands succès du box-office comme Les aventuriers de l’arche perdue (1981). E.T consacre Spielberg (1982). Accusé de mièvrerie par certains critiques, ce dernier a voulu, avec La liste de Schindler (1993), prouver sa capacité à aborder un sujet aussi sérieux que délicat : les camps nazis et l’extermination des juifs. Il renouvelle cette tentative en 1998 avec Amistad abordant le délicat thème de l’esclavage.

 

Les cinéastes français

 

Depuis le début des années 1990, de jeunes cinéastes rénovent le cinéma français, sans pour autant faire de l’ombre à des réalisateurs tels Alain Resnais (On connaît la chanson, 1998, primé du César du meilleur film 1998), Claude Berri (Germinal, 1994), Bertrand Tavernier (Capitaine Conan, 1997), Claude Miller (Mortelle randonnée, 1982; L'accompagnatrice, 1993), André Téchiné (Les voleurs, 1996) et Jacques Doillon (Ponette, 1996).

 

Dans les années 1980, à la suite de Jean-Jacques Annaud, spécialiste des exploits techniques (L’ours, 1988) et des adaptations réputées impossibles (Le nom de la Rose, 1986; L'amant, 1991), de jeunes metteurs en scène réalisent de grandes fresques modernistes aux messages universalistes: Jean-Jacques Beineix (Diva, 1980), Luc Besson (Le grand bleu, 1987; Le cinquième élément, 1997), avant d’être concurrencés par des œuvres beaucoup plus intimistes et introspectives, à l’image des œuvres d’Arnaud Desplechin (Comment je me suis disputé..., 1996) ou de Matthieu Kassovitz (La haine, 1996). Notons également le travail d’Éric Rochant (Patriotes, 1995). Les années 1990 sont par ailleurs empreintes d’humour, révélant de nouveaux talents tels Alain Chabat (Didier, 1997) ou confirmant d’autres tel Cédric Klapisch (Chacun cherche son chat, 1996).

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« Les grands réalisateurs sera considéré comme un véritable auteur et non comme un habile faiseur de films populaires.

De nombreuses séquences sont devenues de véritables scènes d'anthologie du ciné ma: le crime dans la douche (Psychose); le vertige dans l'escalier du clocher (Vertigo); la poursuite de Cary Grant par un avion (La mort aux trousses); l'attaque des oiseaux (Les oiseaux).

l.:agencement méticuleux de ses intrigues ainsi que les plans de ses films restent toujours une source d'enseigne­ ment pour les nouvelles générations de cinéas tes.

John Huston John Huston (1906-1987) est un autre fabuleux metteur en scène.

Son premier film, Le faucon maltais (1941), adapté d'un roman de Dashiel Hammett, impose le "film noir>> comme genre et l'acteur Humphrey Bogart comme premier détec­ tive privé moderne de l'écran.

Ce véritable film d'ambiance -où une attente sous la pluie, le visa­ ge de la femme fatale ou le rythme des séquences comptent plus que l'intrigue elle-même (ou que la statuette du Faucon maltais qui est recherchée) -lance Huston comme réalisateur.

Boxeur, journaliste, cavalier dans l'armée mexi­ caine de Pancho Villa, acteur et scénariste avant de passer à la réalisation, John Huston marque i Marilyn Monroe A dans Sept ans de réflexion (1955), réalisé par Billy Wilder.

Les films de Wilder connaîtront un succès quasiment ininterrompu dans les années 1950.

Cary Grant .....

a quelques problèmes avec son déguisement de femme dans Allez coucher ailleurs (1959), une farce endiablée de Howard Hawks.

' Peter O'Toole (à droite) et Omar Sharif, dans la grande fresque épique Lawrence d'Arabie (1962}, réalisée par le Britannique David Lean.

de sa personnalité des films aussi différents que Le trésor de la sierra Madre (1947), Key Largo (1948), Quand la ville dort (1950), African Queen (1952), Moulin rouge (1953), Moby Dick (1956), Les désaxés avec Clark Gable et Marilyn Monroe dans leurs derniers grands rôles (1961), Annie (1982), Au-dessous du volcan (1984), L'honneur des Prizzi (1985) ou Gens de Dublin (1987).

John Huston n'a jamais cessé de jouer comme acteur dans ses propres films (La Bible) ou dans ceux d'autres réalisateurs (Le cardin al, d'Otto Premin­ ger, 1963; Chinatown, de Roman Polanski, 1974).

John Ford Fils d'immigrants irlandais, né aux États-Unis, John Ford (1895-1973) est le réal isateur de 140 longs métrages, il a été le metteur en scène à la fois de la vie des pionniers, des grands espaces sauvages, des valeurs viriles et de l'exaltation patriotique, mais aussi de la générosité, du sacrifi­ ce et du retour aux sources.

De son premier Oscar obtenu en 1935 pour Le mouchard à ses derniers films comme La taverne de l'Irlandais (1963) et Les Cheyennes (1964), il met en scène des fresques sociales, dans Les rai­ sins de la colère (1940), d'après John Steinbeck, ou Qu'elle était verte ma vallée (1941) ; des comé­ dies, comme L'homme tranquille (1952) avec John Wayne ; mais également des westerns, comme Le cheval de fer (1924), La chevauchée fantastique (1939), Le massacre de Fort Apache (1948), La charge héroïque (1949), La pnsonnière du désert (1956) ou L'homme qui tua Liberty Va/ance (1962).

l.:Irlande, l'expérience de la guerre , qu'il a faite comme officier, et son attachement à la nation américaine ont été les sources de son cinéma, à la fois populaire, simple et efficace.

Billy Wilder D'autres réalisateurs hollywoodiens s'imposèrent dès les années 1940.

Ils sont souvent venus d'Euro­ pe pour fuir le nazisme, telle scénariste et réalisa­ teur Billy Wilder (né en 1906).

Autrichien de nais-. »

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