Besson, Luc - réalisateur de cinéma.

« Le Cinquième Élément (1997), avec Bruce Willis, Gary Oldman, Ian Holm et Milla Jovovich en vedettes, témoigne de la volonté du réalisateur de construire une œuvre grand public, à l’image d’un certain cinéma américain populaire et divertissant, disposant le plus souvent de moyens financiers considérables.

La bande originale est, comme à l’accoutumée, signée par Éric Serra, les décors sont inspirés des bandes dessinées de Moebius, et les costumes portent la griffe de Jean-Paul Gaultier.

Sur la base d’un scénario très classique de fin du monde, que le héros parvient in extremis à éviter, la mise en scène truffée d’effets spéciaux, de romantisme et d’humour exploite toutes les ficelles d’un bon film du genre et connaît un triomphe commercial international. Jeanne d’Arc (1999), interprété par Milla Jovovich, John Malkovich, Faye Dunaway ou encore Dustin Hoffman dans les rôles principaux, peine pour sa part à satisfaire les attentes suscitées par un sujet de cet ordre.

Le réalisateur y livre une lecture personnelle des visions de la Pucelle d’Orléans, contestée par certains historiens à la sortie du film. 2. 4 Entre reconnaissance et critiques L’année suivante, en 2000, Luc Besson préside la 53 e édition du festival de Cannes, symbole d’une reconnaissance officielle de sa contribution au cinéma français.

Angel-A (2005), étrillé par la critique, évoque la rédemption amoureuse d’un personnage en perdition (incarné par Jamel Debbouze).

La sortie d’ Arthur et les Minimoys (2006), film d’animation pour enfants, est précédée d’une vaste campagne de promotion et accompagnée d’une multitude de produits dérivés ; Luc Besson laisse par ailleurs entendre qu’il pourrait s’agir de son dernier long métrage en tant que réalisateur. 3 UN PRODUCTEUR AMBITIEUX Dès le début de sa carrière, Luc Besson est le producteur de ses propres films.

À partir de Kamikaze (1986) de Didier Grousset, il produit également les films d’autres réalisateurs.

Puis la création de sa propre société de production, à la fin des années 1990, offre une envergure supplémentaire — et internationale — à ses activités : EuropaCorp est en effet un « studio intégré » permettant la réalisation, la production et la distribution de films, ainsi que la diffusion de DVD.

C’est dans ce cadre — souvent mentionné par ses détracteurs comme le « système Besson », omnipotent et mû par des objectifs plus commerciaux qu’artistiques — qu’il produit Taxi (1998) de Gérard Pirès, Taxi 2 (2000) et Taxi 3 (2003) de Gérard Krawczyk, Yamakasi (2001) d’Ariel Zeitoun et Julien Seri, Wasabi (2001) et Fanfan la Tulipe (2003) de Gérard Krawczyk, Danny the Dog (2005) de Louis Leterrier ou encore Imposture (2005) de Patrick Bouchitey. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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