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Compte Rendu du film Les Heures d’Été     En plein

Publié le 19/04/2016

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Compte Rendu du film Les Heures d’Été     En plein été, une famille se réunie à Valois pour célébrer la soixante-quinzième de la mère, Hélène Berthier (Édith Scob). C’est une atmosphère idyllique – l’unité familiale, réfections d’une vie traditionnelle mais dépassée, soigneusement maintenue par Éloïse, gouvernante familiale, qui sonne la cloche signalant le déjeuner en plein air, comme s’est-il passé maintes fois auparavant, sur cette même table estivale. C’est un film français intimiste et simple, mais qui, à la base, traite de sujets complexes et subtils. Hélène boude mais se réanime quand elle reçoit un livre d’art de l’œuvre de son oncle, Paul Berthier, auquel elle a dédié la moitié sa vie propre. L’art, la maison et la famille, sont tous cousus par le fil d...

« musée, de son plan d'acquisition (un peu prédatrice) d'un certain objet rarissime, conçu longtemps en avance d'un décès.

Il l'accomplit délicatement – en laissant entendre que les musées sont entretenus par ces familles toujours en possession d'«art» désiré.

Comme enfant gâté, son comité de sélection ultime équivoque.

Le destin du bureau Majorelle, longtemps souhaité, et le funambule pour satisfaire le fisc, deviennent précaire.

Fréderic fait le bon choix; il n'accepte pas leur appel téléphonique mais s'occupe de sa fillette à la gendarmerie.

Mais les aspects monétaires dominent l'importance artistique, soit pour les Berthiers, le musée ou le marchand d'art.

Les deux Corots, le trésor Berthier, n'a que « des sujets austères réalisés par un artiste mal identifié sur le marché de l'art».  Et Asseyas nous laisse les questions profondes: qu'est-ce que c'est l'art ? Pour Édith, un vase du célébré Brac­quemond était, sans fleurs, mort.

En plus d'un usage courant, un objet d'art devait incarner les émotions.

Selon Eloïse, un objet lui semblait laid, il ne pourrait pas être de valeur.

Elle a même caché le moins joli des deux vases Bracquemond depuis plusieurs ans mais, pensant que sa valeur était peu, l'a accepté comme souvenir d'Édith.

Son homologue trouverait une place d'honneur au musée, vide, dépourvu de son histoire mais réifiée.

Les visiteurs ordinaires défilent sans savoir la provenance propre à cet oeuvre mais les inscrites, Frédéric et sa femme, sont séparés par une étreint infinie.

Tandis qu'Asseyas attribue à la simple Eloïse une manque d'appréciation artistique, il fait des commentaires volubiles à propos de l'accès limité aux ateliers de restauration pour des « selects.» Asseyas continue son lègue de films concernant la modernité et ses menaces à l'esthète, aux valeurs, au patrimoine vendable au marché mondial.

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