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Gérard Philipe, un inoubliable Fanfan la Tulipe

Publié le 24/03/2019

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Le comédien phare de la génération d'après-guerre, remarquable dans tous les registres, est la coqueluche du public. Adulé au cinéma dans Fanfan la Tulipe, il obtient un triomphe au festival d'Avignon dans Le Cid. La décennie Gérard Philipe commence.

En 1951, le héros populaire est de retour au cinéma. Il a pour nom Fanfan la Tulipe et pour interprète Gérard Philipe. Fanfan vole de cœur en cœur et partage la vedette avec Gina Lollobrigida dans ce film d'aventures bien enlevé, signé Christian-Jaque.

 

Héros sans le vouloir, ce personnage né d'une chanson enfantine est magnifiquement servi par le comédien et les dialogues de René Fallet et Henri Jeanson. Le public adore. le rôle collera à Gérard Philipe toute sa vie.

 

Pourtant, le registre de cet acteur d'exception est bien plus vaste. Homme de cinéma et de théâtre, il est aussi à l'aise dans les interprétations du répertoire classique sur les planches, que dans le rôle d'un médecin alcoolique et décadent à l'écran (Les Orgueilleux). Mythe vivant de la génération d'après-guerre, Gérard Philipe est une figure emblématique du cinéma romantique et de la nouvelle tendance du réalisme psychologique.

 

Né en 1922 près de Cannes où il suit des cours d'art dramatique avant de rallier le Conservatoire de Paris, il apparaît vite comme un élève au talent exceptionnel, au point detenir des rôles-titres sur une scène, à 22ans. En 1951, vedette du Théâtre National Populaire de Jean Vilar, il est, au festival d'Avignon, un Cid flamboyant. Applaudi dans Lo-renzaccio et dans On ne badine pas avec l'amour de Musset, il est aussi remarquable dans Ruy Bias de Hugo que dans Richard II de Shakespeare.

 

Artiste complet unanimement admiré, on dit de son jeu qu'il est une création d'instants parfaits (Armand Gatti). Au cinéma, vedette favorite des drames psychologiques qui caractérisent le cinéma français des années 45-60, il tient des rôles ambigus de séducteur et de libertin (Monsieur Ripois de René Clément). Yves Allégret, spécialiste du film noir

« Le comédien Gérard Philipe dans le rôle de Fanfan la Tulipe Gérard Philipe, un inoubliable F anfan la Tulipe Le comédien phare de la génération d'après-guerre, remar quable dans tous les regi stres, est la coqueluche du public.

Adulé au cinéma dans Fanfan la Tulip e, il obtient un triomphe au fes tival d'Avignon dans Le Cid.

La décennie Gérard Ph ilip e commence.

E n 19 51, le héros popu laire est de retour au cinéma.

Il a pour nom Fanfan la Tulipe et pour in terpr ète Gérar d Phil ipe.

Fanfan vole de cœur en cœur et partage la vedette avec Gina Lollobrigida dans ce film d'aventu res bien enlevé, signé Christian-Jaque.

Héros sans le vouloir , ce person­ nage né d'une chanson enfantine est magn ifiquement servi par le comédien et les dialogues de René Fal let et Henr i Jeanson.

Le public ad ore.

le rôle collera à Gérard Phil ipe toute sa vie.

Pourtant, le registre de cet acteur d' exception est bien plus vaste.

Homme de cinéma et de thé âtre, il est aussi à l'a ise dans les interpré­ tations du répertoire classique sur les plan ches, que dans le rôle d'un médecin alcoolique et décadent à l' écran (Les Orgueilleux).

Mythe vivant de la génér ation d'après­ gue rre, Gérard Philipe est une figure em blématique du cinéma roman­ tique et de la nouvelle tenda nce du réalisme psychologique.

Né en 1922 près de Cannes où il suit des cour s d'ar t dr ama tique avant de rallier le Conservatoire de Paris, il appar aît vite comme un él ève au talen t excep tionnel, au point de tenir des rôles-titres sur une scène, à 22 ans.

En 1951, vedette du Théâtre National Populaire de Jean Vilar , il est, au festival d'Avignon, un Cid flam boya nt.

Ap plaudi dans Lo­ renzaccio et dans On ne badine pas avec l'amour de Musset, il est aussi remarq uable dans Ruy Bias de Hugo que dans Richard Ill de Sha kespeare.

Artiste complet unani memen t admir é, on dit de son jeu qu'il est une création d'instants par faits (Arm and Gatti).

Au cinéma, vedette favorite des drames psychologiques qui caractérisent le cinéma français des années 45-60, il tient des rôles ambigus de séducteur et de libertin (Monsieur Ripois de René Clément).

Yves Allégr et, spécial iste du film noir (Les Orgueilleux, La Meilleure Part), lui offre des rôles troubles dans lesquels il exc elle à se débattre entre le bien et le mal, souvent dans des situations sordides favorisant un jeu en dem i-teintes.

À la fois héros décadent, tragique et faible, voire désabusé, cet éternel adole scent torturé interprète des rôles qui défient conve ntions et morale du temps.

Les personnages auxquels il ap porte sa marque sont autant sulfureux que romantiques.

Gérard Philipe dans une scène très animée de Fanfan la Tulip e Dans ces anné es 50, le cinéma français vit encore son âge d'or.

Avec près de 400 millions d'entrées et 130 nouvea utés par an, il est le plus populaire des spectacles.

Gérard Phil ipe tient une place prépondé­ rante dans ce succès.

Ses quali tés d'acteur dramatique lui perme ttent d'i nterpréter de grands rôles dans une spécial ité de cette décennie : l'adap tation à l'écran des grandes œuvres littéraires.

On le retrouve dès 1947 dans Le Diable au corps (son premier grand rôle) et dans Le Rouge et le noir de Claude Autant­ Lara, puis dans La Chartreuse de Parme de Christian-Jaque avec Maria Casarès.

En 1959, alors qu'il n'est âgé que de 37 ans, Gérard Philipe s'éteint, frappé par un cancer.

Jean Vilar té­ moigne de l'émoi général suscité par cette mort prématu rée :. »

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