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Hitchcock, sir Alfred - réalisateur de cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Hitchcock, sir Alfred - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Hitchcock, sir Alfred (1899-1980), réalisateur anglais, puis américain. Né à Londres, Alfred Hitchcock fréquente le collège jésuite Saint-Ignace et poursuit des études d'ingénieur avant de débuter dans le cinéma comme dessinateur et rédacteur d'intertitres. Il tourne son premier film, Number Thirteen (1922), à vingttrois ans, mais le laisse inachevé. Il aborde ensuite diverses professions au sein du septième art et se rend en Allemagne pour rejoindre l'UFA (Universum Film Aktien, société allemande de production et de distribution) et s'initier aux méthodes des réalisateurs. 2 PÉRIODE ANGLAISE Alfred Hitchcock (entretien) Avec l'humour pince-sans-rire qui le caractérise, le cinéaste britannique Alfred Hitchcock confesse quelques obsessions, situées au confluent de sa pratique de cinéaste et d'une psychanalyse savoureusement parodiée. Avec l'aimable autorisation de Institut des Archives Sonores. Tous droits réservés. /Corbis Ses premiers films muets abordent tous les genres. Ce sont The Pleasure Garden (1925), The Mountain Eagle (1926), les Cheveux d'or (The Lodger, 1926), qui lui vaut une réputation de génie précoce parmi les critiques de cinéma britanniques, Downhill (1927), Easy Virtue (1927), le Masque de cuir (The Ring, 1927), Laquelle des trois (The Farmer's Wife, 1928), À l'américaine (Champagne, 1928) et The Manxman (1929). Ces oeuvres de jeunesse révèlent déjà l'originalité du style et la cohérence de la thématique, qui sont les traits les plus saillants de l'oeuvre futur de Hitchcock. Il signe ensuite le premier film parlant anglais, Chantage (Blackmail, 1929), qui est aussi son premier film à suspense, puis traverse une pé...

« Hitchcock (Alfred), les Enchaînés Dans les Enchaînés, Devlin (Cary Grant), agent secret américain, supervise la mission d'espionnage d'Alicia Huberman (Ingrid Bergman) auprès d'Alexander Sebastian (Claude Rains), leader d'ungroupuscule néo-nazi implanté au Brésil.

Réticent quant aux « avances » sentimentales d'Alicia, Devlin tombe finalement amoureux de celle-ci et parvient à la sauver in extremis du piège danslequel elle est tombée.Cary Grant et Ingrid Bergman dans les Enchaînés (Notorious, 1946) d'Alfred Hitchcock.Underwood & Underwood/Corbis Son premier film américain, Rebecca (1940) obtient l'oscar du meilleur film.

Hitchcock enchaîne avec un film d'espionnage antinazi d'une inventivité visuelle permanente, Correspondant 17 (Foreign Correspondent, 1940) ; puis s'essaie à la comédie avec Joies matrimoniales (Mr.

and Mrs.

Smith, 1941), avant de réaliser son premier film à suspense américain, Soupçons (Suspicion, 1941), qui marque le début de sa collaboration avec Cary Grant. Après un nouveau film d'espionnage, la Cinquième colonne (Saboteur, 1942), à la fin duquel il cisèle une scène spectaculaire sur la statue de la Liberté, il revient au suspense avec l'Ombre d'un doute (Shadow of a Doubt, 1943) et tient le pari de tourner un film qui se déroule entièrement sur un canot de sauvetage, Lifeboat (1943). Il signe ensuite deux films militants sur la résistance française, produits par le gouvernement britannique, Bon voyage (1944) et Aventure malgache (1944), puis aborde la psychanalyse pour laquelle il éprouve un profond intérêt personnel dans la Maison du Dr Edwardes (Spellbound, 1945), son premier film avec Ingrid Bergman.

Il retrouve cette dernière et Cary Grant pour un très beau suspense mélodramatique, les Enchaînés (Notorious, 1946), puis tourne sans grande conviction le Procès Paradine (The Paradine Case, 1947).

Il explore ensuite les possibilités offertes par le plan-séquence dans la Corde (The Rope, 1948), tournage pendant lequel il entame sa collaboration avec James Stewart. 4 RETOUR À LONDRES Hitchcock retrouve les studios anglais pour un admirable mélodrame en costumes avec Ingrid Bergman, les Amants du Capricorne (Under Capricorn, 1949) et y tourne également un film policier avec Marlène Dietrich, le Grand Alibi (Stage Fright, 1950). 5 DEUXIÈME PÉRIODE AMÉRICAINE Son retour à Hollywood est marqué par un énorme succès, l'Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train, 1951).

Il signe ensuite un beau mélodrame, la Loi du silence (I Confess, 1952), et fait une expérience de cinéma en relief avec Le crime était presque parfait (Dial M for Murder, 1954), qui est aussi son premier film avec Grace Kelly.

Il la distribue à nouveau avec James Stewart dans l'extraordinaire Fenêtre sur cour (Rear Window, 1954), après lequel son nom seul suffit à attirer des millions de spectateurs dans le monde entier. Il dirige une dernière fois Grace Kelly dans la Main au collet (To Catch a Thief, 1955), s'amuse à réaliser un chef d'œuvre d'humour noir, Mais qui a tué Harry (The Trouble with Harry, 1956), produit et réalise un nombre étonnant de films de télévision et commence à utiliser sa propre silhouette comme moyen publicitaire. 6 L'APOGÉE. »

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