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INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE: LE MATÉRIEL. LES TECHNIQUES DE BASE. LE SON

Publié le 07/12/2011

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C'est à une série de travaux scientifiques, principalement français, que le « cinéma « doit son existence, et même certains de ses récents perfectionnements. On peut citer, entre autres, le zootrope de PLATEAU, le praxinoscope de RAYNAUD, le fusil chronophotographique de MAREY, le cinématographe d'Auguste et Louis LUMIÈRE, la polyvision et le piewgraphe d'Abel GANCE, l'objectif hypergonar de CHRÉTIEN, etc. Art forain à ses débuts (la fameuse présentation de l'appareil des frères LUMIÈRE au Café de Paris, le 28 décembre 1895), il devint en moins d'un demi-siècle la plus fantastique organisation de loisirs collectifs en même temps que la seconde industrie mondiale en importance. C'est à ce dernier titre qu'il est étudié dans ce volume.

« LA CAMERA L'appareil de prise de vues, la « caméra », est une chambre photographique munie de plusieurs objectifs de longueurs focales diffé­ rentes portés par une tourelle permettant leur substitution rapide.

Ces objectifs, de grande ouverture, doivent être corrigés des aberra­ tions optiques et, pour cela, comporter un grand nombre de lentilles.

Un mécanisme très précis, inventé par Louis LuMIÈRE, a pour double but de provoquer l'avancement saccadé du film dans le couloir de prise de vues, et d'obturer l'objectif après chaque image, pendant toute la durée où le film n'est pas absolument immobile.

Cet entraînement saccadé est obtenu au moyen de griffes pénétrant dans les perforations du film et actionnées par cames, tandis que l'im­ mobilité pendant la pose est assurée par des contre-griffes d'arrêt.

Comme il ne peut être question d'imposer ce mouvement saccadé aux magasins débiteur et récepteur du film, à cause de leur masse importante, ces magasins tour­ nent d'un mouvement continu, ainsi que les débiteurs dentés qui mesurent la vitesse de passage du film, et celui-ci forme, avant d'en­ trer dans le couloir de prise de vues et après sa sortie de ce couloir, deux boucles libres dont la déformation compense la différence entre les deux mouvements (fig.

2).

Boucle ..--- Débiteur mléneur Fig.

2.

-Schéma du mécanisme d'entrainement du film dans la caméra.

L'obturation se fait au moyen d'un disque tournant à secteurs variables, solidaire du mécanisme d'entraînement et placé entre le film et l'objectif.

Le temps d'exposition peut être réglé en faisant varier le secteur d'ouver­ ture de l'obturateur, mais en pratique ce temps reste fixé à 1/50 de seconde environ, et c'est en éclairant plus ou moins le sujet qu'on obtient, du moins en studio, l'exposition con­ venable de l'émulsion.

Bien entendu, l'antique « manivelle » de l'opérateur a fait place depuis longtemps à des moteurs électriques ou d'horlogerie (camé­ ras de reportage) assurant une vitesse absolu­ ment constante au déroulement du film; ces moteurs, ainsi que les divers mécanismes, doivent être absolument silencieux; cette inso­ norisation est obtenue par une étude spéciale des engrenages, l'emploi de matériaux non métalliques et de doubles boîtiers.

La plupart des caméras modernes compor­ tent un système de visée au travers de l'objec­ tif, du type Réflex.

Dans le système Vidiflex, le procédé est perfectionné par l'emploi, en guise de lunette de visée, d'une caméra élec­ tronique miniature, dont l'image est, en outre, transmise à un récepteur de télévision à la disposition du réalisateur.

Beaucoup de caméras employées actuelle­ ment dans le monde sont de fabrication fran­ çaise.

Fig.

3.

- Une caméra de studio, du type Super-Parvo-Color.

(André Debrie). »

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