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L'Amant de lady Chatterley 1928 David-Herbert Lawrence (1885-1930)

Publié le 29/06/2015

Extrait du document

Un chef-d'oeuvre

L'érotisme

Dans une Grande-Bretagne puritaine, engoncée dans le confor­misme et la pudibonderie, D. H. Lawrence eut le courage de défen­dre un credo qui fit scandale : le retour aux pulsions fondamentales de l'homme, la foi dans la nature et l'instinct. Avec L'Amant de lady Chatterley, c'est sans masque aucun qu'il écrivit son apolo­gie du corps humain.

Pour D. H. Lawrence, l'homme ne peut se révéler à lui-même que par l'érotisme. Toute son oeuvre est imprégnée par cette quête, ce besoin de se fondre dans la sexualité. L'équilibre entre l'esprit et le corps, l'harmonie de l'action et de la pensée concernant la sexualité sont pour lui le seul moyen d'atteindre à la plénitude.

Un moraliste

 

Mais il serait simpliste de ne voir en Lawrence qu'un apôtre de la liberté sexuelle. L'amour physique en définitive ne représente pour lui que la partie visible de ce complexe mécanisme des pas­sions qu'il s'efforça de comprendre tout au long de sa vie. Pour ce panthéiste amoureux de la nature, parler de la sexualité, la prô­ner, c'était aussi une façon détournée d'encourager le lecteur à vivre, à renouer avec tous ses instincts, qu'ils soient de sentir, voir ou goûter.

« L'Amant de lady Chatterley 1 11 Un chef-d'oeuvre L'érotisme Dans une Grande-Bretagne puritaine, engoncée dans le confor­ misme et la pudibonderie, D.

H.

Lawrence eut le courage de défen­ dre un credo qui fit scandale: le retour aux pulsions fondamentales de 1 'homme, la foi dans la nature et l'instinct.

Avec L'Amant de lady Chatterley, c'est sans masque aucun qu'il écrivit son apolo­ gie du corps humain.

Pour D.

H.

Lawrence, l'homme ne peut se révéler à lui-même que par l'érotisme.

Toute son oeuvre est imprégnée par cette quête, ce besoin de se fondre dans la sexualité.

L'équilibre entre l'esprit et le corps, l'harmonie de l'action et de la pensée concernant la sexualité sont pour lui le seul moyen d'atteindre à la plénitude.

Un moraliste Mais il serait simpliste de ne voir en Lawrence qu'un apôtre de la liberté sexuelle.

L'amour physique en définitive ne représente pour lui que la partie visible de ce complexe mécanisme des pas­ sions qu'il s'efforça de comprendre tout au long de sa vie.

Pour ce panthéiste amoureux de la nature, parler de la sexualité, la prô­ ner, c'était aussi une façon détournée d'encourager le lecteur à vivre, à renouer avec tous ses instincts, qu'ils soient de sentir, voir ou goûter.

L'homme naturel, pense Lawrence, s'est laissé dévorer par l'homme social qui ne sait plus écouter son corps, qui cache l'appel des corps derrière des tabous.

''L'esprit moderne tout entier est en train de sombrer dans ces formes viles des démences-tabous.

J'appelle ça un gaspillage de la saine conscience humaine».

Vou­ lant briser ces interdictions sociales, Lawrence a pris les mots à bras le corps, mis l'écriture à nu: «Nous devons accepter le mot cul comme nous acceptons le mot visage, car nous avons des culs et nous en aurons toujours>>.. »

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