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Le film The Swimmer (1969) de Frank Perry comporte de nombreuses séquences qui semblent s'auto-parodier . Essayez de montrer lesquelles et expliquez ce décalage subtil entre ce qui est perçu et ce qui est montré .

Publié le 30/08/2012

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Chaque piscine est entrecoupée par des " entractes " ou des "intermèdes " qui se passent dans la forêt ou sur des chemins avec une grande profondeur de champ , la plus part du temps il est seul dans cet univers qui semble le réconforter . La forêt pour lui est un lieu apaisant.    Un thème musical où le violon domine , traduisant un grand romantisme . De nombreuses ruptures musicales jalonnent le film . Elles sont à la fois brusques , violentes , soudaines , elles traduisent souvent l'état d'esprit du personnage , ou préviennent d'un évènement imminent . De plus le fond musical ( les bruits des conversations , le bruit du vent … ) est très important car il ancre l'action dans son environnement .    Il y a tout un habillage qui est crée autour de l'image , en rapport au personnage qui vit dans le passé , dans une bulle , un univers qu'il a quitté pensant le retrouver tel qu'il l'a laissé . L'esthétique du film joue sur la lumière , le spectre , le soleil , les éblouissements des rayons du soleil , cette approche esthétique donne au film un coté onirique , comme si tout ce qui était entrain de se passer n'était qu'une illusion de la réalité . La fin du récit va dans ce sens , puisque toutes les certitudes de Ned Merril comme quoi il est attendu chez lui par sa femme et ses filles s'effondrent .  Un habillage de l'image qui passe par des flous , des gros plans , des zoom avant , de nombreux panoramiques , un mystère s'installe ...

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