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Les trois Chines cinématographiques

Publié le 06/12/2018

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Longtemps, le cinéma en langue chinoise s’est résumé aux films de divertissement produits à Hongkong, des films d’arts martiaux (kung-fu) et de chevalerie qui s’inspirent de vieilles légendes ou recyclent les films d’action américains. Des compagnies puissantes (la Golden Harvest de Raymond Chaw, les Shaw Brothers) rivalisaient avec les grands studios hollywoodiens. Dans les années quatre-vingt, le cinéma de Hongkong représentait ainsi 85 % du marché. Mais, aujourd’hui, la télévision, la vidéo et le disque-laser sont de redoutables concurrents, et le public s’est lassé des suites médiocres de films à succès tournées à la chaîne par des producteurs peu 

La sortie en France au cours de Vannée 1995 de Vive l’amour, Chungking Express, Shanghai Triad et The Killer, sans oublier Good Men, Good Women, présentés au Festival de Cannes, est venue rappeler la vitalité des cinémas chinois qui, depuis dix ans, se sont imposés sur la carte cinématographique mondiale. S’ils ont en commun un riche héritage culturel, une économie régionale en forte expansion et un impressionnant potentiel de spectateurs, les cinémas de Hongkong, de Taiwan et de la Chine populaire n’en sont pas moins singulièrement différents. Mais des liens économiques de plus en plus complexes se nouent entre ces trois industries.

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