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Renoir, Jean - réalisateur de cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Renoir, Jean - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Jean Renoir The Everett Collection, Inc. - réalisateur de cinéma. Renoir, Jean (1894-1979), réalisateur, producteur, scénariste et metteur en scène français à l'inspiration très éclectique et au style mariant la fantaisie et l'insolence au réalisme le plus familier. Son oeuvre, longtemps incomprise et mésestimée, apparaît aujourd'hui comme l'une des plus admirables du cinéma français. 2 LES PREMIÈRES ANNÉES Renoir (Jean), la Grande Illusion Dans un camp en Allemagne, pendant la Première Guerre mondiale, un groupe de prisonniers français tente de s'échapper en creusant un tunnel. Les relations d'amitié qui s'établissent entre le capitaine de Boïeldieu (Pierre Fresnay) et le commandant von Rauffenstein (Erich von Stroheim) illustrent le poids encore vivace des classes sociales ; pourtant, le patriotisme et la solidarité nationale finiront par l'emporter, et Boïeldieu se sacrifiera pour ses soldats. Avec ce chef-d'oeuvre, Jean Renoir, lié au groupe Octobre depuis 1934, réalisait un film ni vraiment pacifique ni véritablement nostalgique, mais profondément humaniste. Suivront la Bête humaine (1937), la Marseillaise (1938) et surtout la Règle du jeu (1939).Erich von Stroheim, Pierre Fresnay et Jean Gabin dans la Grande Ill...
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« Renoir (Jean), la Règle du jeu « Fantaisie dramatique » jouant sur la lutte des classes, le film de Renoir met en scène maîtres et domestiques dans un chassé-croisé cruel où les règles paraissent impossibles à transgresser.Marcel Dalio, Nora Grégor, Roland Toutain, Mila Parély et Jean Renoir lui-même sont les principaux protagonistes de cette fable rappelant Beaumarchais, très mal accueillie par le public à sasortie mais considérée aujourd'hui comme l'une des œuvres majeures du cinéma français.

La Règle du jeu (1939) de Jean Renoir.(1939) Avec l'aimable autorisation de Janus Films. La Chienne (1931) marqua un tournant dans l’œuvre de Jean Renoir.

Film parlant, adapté d’un roman de Georges de La Fouchardière, la Chienne offrait à Michel Simon l’un de ses plus beaux rôles — celui d’un petit-bourgeois jaloux, assassin et veule. Après la Nuit du carrefour (d’après Simenon, 1932), dans lequel Pierre Renoir interprète le commissaire Maigret, le réalisateur tourna une série impressionnante de chefs-d’œuvre : Boudu sauvé des eaux (avec, de nouveau, Michel Simon, 1932), le Crime de M.

Lange (avec Jules Berry, 1935), Une partie de campagne (1936, sorti en 1946) dont son neveu, Claude Renoir, signa la photographie, et les Bas-fonds (avec Louis Jouvet, 1936). Puisant son inspiration dans les romans de Gorki ou dans les nouvelles de Maupassant, Jean Renoir fit preuve d’un sens aigu du réel, qu’il mit au service d’un véritable naturalisme poétique.

Lié au groupe Octobre, il fit peu à peu appel à des collaborateurs (Jacques Prévert, Roger Blin) qui donnèrent à sa production une dimension ouvertement politique, marquée par les idées du Front populaire ( La vie est à nous, 1936 ; le Crime de M.

Lange, la Marseillaise, 1936) et qui allait ouvrir la voie au néoréalisme italien. Avant la Seconde Guerre mondiale, Jean Renoir essaya, avec la Grande Illusion (1937), de promouvoir un message de paix, faisant tourner, en manière d’hommage, son père spirituel Erich von Stroheim aux côtés de Jean Gabin.

Dans la Bête humaine (1937), il s’efforça de mettre en scène les enjeux sociaux de l’époque.

Dans son chef-d’œuvre, la Règle du jeu (1939), il prévoyait l’effondrement des valeurs humanistes et brossait un tableau sans complaisance des mœurs de la société française.

L’œuvre témoigne d’une nouvelle appréhension de l’espace cinématographique, aussi bien dans le découpage de l’espace que dans le montage discontinu du temps de l’action. 4 LA PÉRIODE AMÉRICAINE ET LES DERNIÈRES ŒUVRES Exilé aux États-Unis en 1940 (laissant inachevée une adaptation de la Tosca par Victorien Sardou, qui sera finalement tournée par Carl Koch), Jean Renoir prit la nationalité américaine.

S’il s’adapta difficilement au système hollywoodien, il réalisa néanmoins plusieurs œuvres de commande, notamment des films de propagande ( Vivre libre / This Land is Mine, avec Charles Laughton, 1943 ; Salut à la France / A Salute to France, 1944) et des adaptations littéraires ( le Journal d’une femme de chambre / The Diary of a Chambermaid, d’après Octave Mirbeau, 1946), avant de partir en Inde tourner le Fleuve (The River, 1951), film en couleurs, contemplatif et serein, d’un humanisme parfois désenchanté.

L’œuvre eut une influence durable sur le cinéma indien lui-même. De retour en Europe au début des années 1950, Jean Renoir tourna encore le Carrosse d’or (d’après Prosper Mérimée, 1952), French Cancan (avec Jean Gabin et Françoise Arnoul, 1955), Elena et les Hommes (avec Ingrid Bergman et Jean Marais, 1956) et le Caporal épinglé (d’après Jacques Perret, 1962).

Rencontrant des difficultés de plus en plus importantes à produire ses films, il se tourna vers la télévision ( le Petit Théâtre de Jean Renoir, 1969-1971) et se consacra plus largement à l’écriture : il publia un livre sur son père, Renoir, mon père (1962), son autobiographie, Ma vie et mes films (1974), un essai ( Écrits 1926-1971, 1974), quelques pièces de théâtre ( Orvet, 1955) ainsi que plusieurs romans ( les Cahiers du capitaine Georges, 1966 ; le Crime de l’Anglais, 1979).

En 1970, il prit sa retraite à Beverly Hills, où il mourut en 1979. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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