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STEVEN SPIELBERG

Publié le 05/02/2019

Extrait du document

Un succès critique

 

À l’opposé de ce spectacle, La liste de Schindler (1993) constitue la tentative la plus ambitieuse du réalisateur pour être reconnu comme metteur en scène de films sérieux. Tiré d’une nouvelle de Thomas Keneally le film se veut la chronique de la véritable histoire de Schindler, un industriel allemand qui sauva la vie de nombreux Juifs détenus dans les camps de concentration et qui travaillaient dans son usine. L’utilisation du noir et blanc renforce à la fois une apparence de documentaire et l’ambiance des années 1940. De plus, le côté sobre de cette évocation s’avère très différent des autres films de Spielberg. Le film est à la fois un succès au box-office et l’objet de critiques sur la mise en spectacle d’une des périodes les plus sombres de l’histoire contemporaine. Il valut cependant à Spielberg l’oscar du meilleur réalisateur et la reconnaissance qui lui avait jusque-là échappé. À la fin des années 1990, Spielberg reste au faîte d’une carrière cinématographique couronnée de succès et dont on attend avec impatience les prochaines réalisations.

Mais avant de réaliser la suite des aventures d’Indiana Jones, Steven Spielberg remporte un véritable triomphe avec E.T. l'extra-terrestre (1982), un des plus grands succès commerciaux de l’histoire du cinéma. E.T. est une créature innocente et sympathique venant d’une autre planète qui a été oubliée sur la Terre par ses compagnons et que seuls les enfants comprennent. Quand les adultes apprennent son existence, c’est le début d’une course-poursuite passion-

À Malgré les énormes succès

 

de tous ses films, Steven Spielberg ne reçut l’oscar du meilleur réalisateur qu’en 1994, pour La liste de Schindler.

 

nante et amusante où les enfants l’emmènent sur leurs vélos jusqu’à ce que la créature de l’espace puisse enfin retourner vivre auprès des siens.

 

La couleur pourpre

 

L’œuvre de Spielberg jusqu’à cette période peut être décrite comme un superbe divertissement, plus axé sur l’action, le spectacle et le bon sentiment que sur la psychologie des personnages ou les réalités plus sombres de la vie. Spielberg amorce un changement en réalisant La couleur pourpre (1985), chronique de dix ans de la vie d’une femme noire dans le sud raciste des États-Unis. Tirée d’un livre, la version cinématographique de ce récit épique de la lutte de cette femme suscite des réserves : on reproche à Spielberg d’avoir atténué la dureté du livre.

 

Scène de La liste de Schindler; les soldats allemands rassemblent les Juifs des ghettos pour les emmener dans les camps d’extermination.

Jurassic Park fut un énorme succès commercial. Ces dinosaures appartiennent aux nombreuses espèces animées de façon réaliste grâce aux effets spéciaux.

 

Dans un genre radicalement différent, le film d’animation Un conte ame'ricain (1986) est l’un des nombreux films dont Spielberg a été le producteur exécutif, à la fois organisateur et financier du projet, mais dont il a laissé la réalisation à quelqu’un d’autre. Parmi d’autres exemples de films produits par Spielberg et ayant rencontré un large succès, on peut mentionner la série des Gremlins, Retour vers le futur et Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

 

Le film suivant de Spielberg fut L’empire du Soleil (1987), superbe reconstitution de la prise de Shanghai par les Japonais en 1941. Les événements sont vus à travers les yeux d’un enfant qui découvre les terreurs de la guerre et de l’internement. Puis Spielberg réalise le troisième Indiana Jones (1989), ensuite une sorte de conte de fées pour adultes, Always (1989) et enfin Hook (1991), version moderne du conte de Peter Pan dans lequel certains critiques ont vu le propre dilemme de Spielberg, « le petit garçon qui ne grandit jamais » devenu un important homme d’affaires.

« Steven Spielberg interprétation contribue au succès du film.

Deux suites seront tournées à quelques années d'inter­ valle :Indiana Jones et le Temple maudit (1984) et Indiana Jones et la dernière croisade (1989).

E.T.

Mais avant de réaliser la suite des aventures d'Indiana Jones, Steven Spielberg remporte un véritable triomphe avec E.

T l'extra- terrestre (1982), un des plus grands succès commerciaux de l'histoire du cinéma.

E.

T est une créature innocente et sympathique venant d'une autre planète qui a été oubliée sur la Terre par ses com­ pagnons et que seuls les enfants comprennent.

Quand les adultes apprennent son existence, c'est le début d'une course-poursuite passion-i Malgré les énormes succès A de tous ses films, Steven Spielberg ne reçut l'oscar du meilleur réalisateur qu'en 1994, pour La liste de Schindler.

nante et amusante où les enfants l'emmènent sur leurs vélos jusqu'à ce que la créature de l'espace puisse enfin retourner vivre auprès des siens.

La couleur pourpre Lœuvre de Spielberg jusqu'à cette période peut être décrite comme un superbe divertissement, plus axé sur l'action, le spectacle et le bon senti­ ment que sur la psychologie des personnages ou les réalités plus sombres de la vie.

Spielberg amorce un changement en réalisant La couleur pourpre (1985), chronique de dix ans de la vie d'une femme noire dans le sud raciste des États­ Unis.

Tirée d'un livre, la version cinémato­ graphique de ce récit épique de la lutte de cette femme suscite des réser ves: on reproche à Spielberg d'avoir atténué la dureté du livre.

Scène de La liste de Schindler: ......

les soldats allemands rassemblent les Juifs des ghettos pour les emmener dans tes camps d'extermination.

Jurassic Park fut un énorme succès ......

commercial.

Ces dinosaures appartiennent aux nombreuses espèces animées de façon réaliste grâce aux effets spéciaux.

Dans un genre radicalement différent, le film d'animation Un conte américain (1986) est l'un des nombreux films dont Spielberg a été le pro­ ducteur exécutif, à la fois organisateur et finan­ cier du projet, mais dont il a laissé la réalisation à quelqu'un d'autre.

Parmi d'autres exemples de films produits par Spielberg et ayant rencontré un large succès, on peut mentionner la série des Gremlins, Retour vers le futur et Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Le film suivant de Spielberg fut L'empire du Soleil (1987), superbe reconstitution de la prise de Shanghai par les Japonais en 1941.

Les événe­ ments sont vus à travers les yeux d'un enfant qui découvre les terreurs de la guerre et de l'interne­ ment.

Puis Spielberg réalise le troisième Indiana Jones (1989), ensuite une sorte de conte de fées pour adultes, A/ways (1989) et enfin Hook (1991), version moderne du conte de Peter Pan dans lequel certains critiques ont vu le propre dilemme de Spielberg, « le petit garçon qui ne grandit jamais " devenu un important homme d'affaires.

Jurassic Park Spielberg semble alors être lui-même victime de ses énormes succès.

Il paraît être sur le déclin parce que ses films suivants n'arrivent pas à atteindre les recettes au box-office des Dents de la mer ou de E.

T Mais en 1993, deux films vont ren­ verser complètement cette tendance.

Le premier, Jurassic Park, remplace rapide­ ment E.

T au hit-parade des succès commer­ ciaux.

Laction se déroule dans un parc d'attrac­ tion où vivent des dinosaures que des scienti- � fiques ont réussi à faire réapparaître; mais bien­ � tôt la situation dégénère quand les monstres pré­ - historiques laissent libre cours à leurs instincts de � prédateurs.

Les dinosaures sont d'un réalisme � étonnant grâce à l'incrustation d'images de syn­ .J!! thèse créées par ordinateur .

Spielberg réussit là aussi à transformer un genre qui avait toujours semblé ridicule Oe film de monstres) en un film très convaincant et palpitant.

Un succès critique À l'opposé de ce spectacle, La liste de Schindler (1993) constitue la tentative la plus ambitieuse du réalisateur pour être reconnu comme metteur en scène de films sérieux.

Tiré d'une nouvelle de Thomas Keneally, le film se veut la chronique de la véritable histoire de Schindl er, un industriel allemand qui sauva la vie de nombreux Juifs détenus dans les camps de concentration et qui travaillaient dans son usine.

Lutilisation du noir et blanc renforce à la fois une apparence de documentaire et l'ambiance des années 1940.

De plus, le côté sobre de cette évocation s'avère très différent des autres films de Spielberg.

Le film est à la fois un succès au box-office et l'objet de cri­ tiques sur la mise en spectacle d'une des périodes les plus sombres de l'histoire contempo­ raine.

Il valut cependant à Spielberg l'oscar du meilleur réalisateur et la reconnaissance qui lui avait jusque-là échappé.

À la fin des années 1990, Spielberg reste au faîte d'une carrière cinémato­ graphique couronnée de succès et dont on attend avec impatience les prochaines réalisations.. »

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