C'est la Bérézinal
Publié le 24/09/2013
Extrait du document
Cette expression, qu'affectionnent particulièrement
nos commentateurs sportifs quelque peu excessifs pour
décrire l'échec d'une équipe de football, fait référence à
la retraite de Russie et au passage de la rivière Bérézina,
du 27 au 29 novembre 1812, consacrant l'erreur commise
par Napoléon 1er de s'être attaqué à« l'ours russe«.
«
la «Grande Armée», l'autre, plus étroit, pour les canons,
chariots et matériel.
Le maréchal
Oudinot passa le premier avec la Garde
impériale.
Napoléon traversa à son tour, rentrant à Paris
en toute hâte pour enrôler des troupes fraîches.
Les uns
après les autres, des milliers d'hommes se concentrèrent
vers ces deux derniers espoirs de fuir les poursuivants.
Ney, en arrière-garde, tentait de contenir les cosaques,
pendant que Victor, avec 9
000 hommes aidés de la lé
gion polonaise de Dabrowski, faisait face à
40 000 sol
dats ennemis sur la rive russe.
Le 29, Éblé donna l'ordre de détruire les deux ponts,
derniers espoirs pour des milliers de traînards qui fini
rent gelés ou noyés dans cette rivière tristement célèbre.
25 000 morts en trois jours, voilà ce que fut la
Bérézina..
»
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