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Diuturna quies vitiis alimenta ministrat

Publié le 13/02/2022

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« Diuturna quies vitiis alimenta ministrat Une longue oisiveté sert d'aliment aux vices Cet énoncé gnomique appartient au recueil des Distiques de Caton ( 1, 2, 2); il apparaît aussi dans les Libri proverbiorum (Pseudo-Bède, Pl 90, 1095c; Otloh de Saint-Emmeran, PL 146, 308d) et il est cité par plusieurs auteurs médiévaux, cf.

notamment Henri de Marcy (De /Jeregrinante ci vitale Dei, PL 204, 366b ), Pierre le Chantre ( Verbum abbreviatum, 1, 79 [PL 205, 248c]), Christian de Lilienfeld ( Tracta/us tie versibus, 2, 54; 3, 90), Albertano de Brescia (De amore et dilectione, 3, 5), Guillaume Peyraut (De eruditione principum, 5, 52), Guillaume Wheatley (Expositio in Boethii De Scholarium disciplina, 6), dans le Polythecon (9, 272) et les Flores Helinandi (Pl 212, 753a) ; les effets pervers de la diuturna quies sont également soulignés par d'autres auteurs, tel Salluste (De coniuratione Catilinae, 31, 1), Fronton (Ep., 3, 1, 11) et Baudouin de Forde (Sermones, 14).

Citons un autre parallèle constitué par une maxime de Caton rapportée par Columelle ( 11, l, 26 : 1Vihil agendo homines male agere discunt, ), maxime répertoriée pa111,i les sentences médiévales (Walther 16627b), et un précédent grec, dans un fragment de l'lphigénie de Sophocle (308 R.), TLKTEL yàp o'Ù6Èv Ècr0Àov ELKa(a crxoÀtj,. »

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