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Etre ou ne pas être, telle est la question Shakespeare

Publié le 01/10/2018

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question
Parmi toutes ces hésitations qui sont celles d’Hamlet, il y en a une plus radicale que formule le monologue de l’acte V. Faut-il vivre ou renoncer à vivre? « To be or not to be : that is the question. » Ce premier vers est comme l’arbre qui cache la forêt d’un monologue auquel on a trop souvent tendance à le réduire.
 
Hamlet semble d’abord souhaiter la mort, sommeil qui nous délivre « des traits de l’outrageuse fortune » (« The slings and arrows of outrageous fortune ») : « To die; to sleep; no more. » (Mourir, dormir, pas plus). Puis vient le soupçon que, dans le sommeil de la mort, peuvent venir le visiter des rêves dont, nous vivants, nous ignorons tout : « To die, to sleep; to sleep; perchance to dream: ay, there’s the rub. » (Mourir, dormir. Dormir; rêver peut-être : oui c’est là qu’est le hic. »). La crainte de ces rêves et d’une éventuelle immortalité est ce qui pousse Hamlet à différer son suicide :

question

« de sang dont Hamlet, avant de s'effondrer sur la scène, tirera lui-même la leçon: «And the rest is silence.

» (Et le reste est silence).

Parmi toutes ces hésitations qui sont celles d'Hamlet, il y en a une plus radicale que formule le monologue de l'acte V.

Faut-il vivre ou renoncer à vivre? « To be or not to be: that is the question.

» Ce premier vers est comme l'arbre qui cache la forêt d'un monologue au­ quel on a trop souvent tendance à le réduire.

Hamlet semble d'abord souhaiter la mort, sommeil qui nous délivre «des traits de l'outrageuse fortune» («The slings and arrows of outrageous fortune»): « To die; to sleep; no more.» (Mourir, dormir, pas plus).

Puis vient le soupçon que, dans le sommeil de la mort, peuvent venir le visiter des rêves dont, nous vivants, nous igno­ rons tout : « To die, to sleep; to sleep; perchance to dream: ay, there's the rub.

» (Mourir, dormir.

Dormir; rêver peut-être: oui c'est là qu'est le hic.>>).

La crainte de ces rêves et d'une éventuelle immortalité est ce qui pousse Hamlet à différer son suicide : « La terreur de nous ne savons quoi après la mort, cette contrée inexplorée d'où ne revient nul voyageur, rend le vouloir perplexe et fait qu'on se résigne aux maux pré­ sents plutôt que de voler vers des maux ignorés.

» ( « The dread of something after death, The undiscovered coun­ try from whose bourn No traveller returns, puzzles the will, And makes us rather bear those ills we have Than fly to others th at we know not of.

») ,....

L'interrogation de Hamlet est si fondamentale qu'il n'est personne, à un moment ou à un autre, qui ne doive, au moins de manière implicite, lui apporter une réponse.

Dans les toutes premières lignes de son essai Le mythe de Sisyphe, Albert Camus le démontre très clairement :. »

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