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Larry Imagine

Publié le 18/12/2013

Extrait du document

- LS ou pas, c'est à lire, j'en pleure c'est long certes mais prenez le temps.. C'est très beau..- Ca peut plus continuer comme ça, et tu le sais.- Non je ne sais pas.- Alors t'es stupide. - Merci.. - Ca peut plus continuer comme ça Harry c'est tout. Le fait que tu le nies ne va rien y changer.- Alors quoi ? Tu vas me larguer, comme ça ?- C'est pas aussi simple que ça. Je vais pas te "larguer". C'est ce qu'il faut faire c'est tout.- Je suis pas d'accord avec toi. - Tu es jamais d'accord avec moi de toute manière.- C'est pas vrai. - Bon écoute Harry arrête de gagner du temps. Nous deux c'est fini, terminé.- Arrête non me fais pas ça, s'il te plaît.- C'est mieux comme ça. - Non non non, arrête me fais pas ça, je t'en supplie me quitte pas. Les larmes qui montèrent aux yeux du bouclé firent chevroter sa voix. Il s'accrocha au bras de la personne qu'il considérait comme son âme soeur, cette personne avec laquelle il se voyait faire toute sa vie, se marier, avoir des enfants.. cette personne qu'il ne voulait pas perdre, jamais, et surtout pas à cet instant, aussi brutalement. Il secoua son bras, et lui dit du bout des lèvres "S'il te plaît..". Mais le bras se retira. L'amour de sa vie le regarda dans les yeux, lui caressa une joue, avant de conclure leur discussion.- Je suis désolé. C'est terminé, c'est tout.Cette fois c'en était trop, le bouclé éclata en sanglots. Tout son corps était totalement secoué par ses pleurs. Il mit la tête dans ses mains, et se laissa aller à ses larmes, à sa peine, à sa douleur.- Je suis vraiment désolé Harry. J'espère que ça changera rien entre nous. - Tu te fous de ma gueule ? Evidemment que ça va changer des choses entre nous. Tu penses vraiment qu'on va juste rester amis et que tout va aller bien ?! Tu te moques de moi ?- J'en sais rien, j'aimerais bien en tout cas.. - Je suis amoureux de toi, comment tu veux que je nous vois comme des amis ? Et toi aussi tu m'aimes, alors on pourra pas être amis.- ... - Tu m'aimes, pas vrai ?.. - Non, plus maintenant... Je suis désolé. Je ressens plus rien d'autre que de l'amitié pour toi Harry. Ca fait un moment que c'est comme ça. - Ah ouais, ça fait un moment que c'est comme ça ? Ca fait un moment que tu m'aimes plus ? - Oui..- Et tu comptais me le dire quand ? - Je sais pas, j'attendais le bon moment. - Mais tu te fous de ma gueule. Tu te fous de ma gueule putain.- J'aimerais vraiment qu'on reste amis..Harry se mit à rire. Ce n'était pas un rire sincère, non loin de là, c'était un rire sarcastique. Il n'en revenait pas.- Harry, pourquoi ça te fait rire ? Vraiment, je tiens trop à toi pour te perdre, alors j'aimerais qu'on reste amis.- Tu sais quoi Louis ? Casse-toi. Casse-toi je veux plus te voir. - Tu vas quand même pas me détester parce que je suis plus amoureux de toi ? J'ai pas contrôlé. - Casse-toi Louis, c'est tout ce que je te demande. Laisse-moi.- Je comprends que pour l'instant tu sois en colère, mais promets-moi que tu accepteras qu'on en discute, histoire de voir si on pourrait éventuellement rester am... - DEGAGE ! DEGAGE T'ENTENDS ? FOUS-MOI LE CAMP, LAISSE-MOI TRANQUILLE. Harry s'écroula au sol. Il se recroquevilla sur lui-même, mit la tête dans ses genoux, et laissa ses larmes couler, en silence.- Harry je... - Tire-toi. La voix du bouclé était très faible, mais Louis l'entendit tout de même. Il passa lentement la main dans les cheveux de son à présent ex-petit ami, s'agenouilla pour déposer tendrement un baiser sur le crâne de ce dernier. Puis il se releva, et se dirigea vers la porte. Ses yeux ne purent s'empêcher de se poser sur chacun des objets que la pièce contenait. C'était leur pièce, leur petit nid douillet. Ils avaient tout vécu ici tous les deux. Tous les objets que son regard croisa avaient leur importance, tous étaient reliés à un souvenir en particulier. Et réunis ensemble, ils formaient leur histoire. Leur tumultueuse, mouvementée, compliquée, intense, passionnée, et surtout magnifique, histoire d'amour.Louis ouvrit la porte, se retourna une dernière fois vers l'homme qu'il aimait, et sortit de la pièce. Il se laissa tomber le long d'un des murs du couloir, mit la tête dans ses mains, et pleura. Aussi fort et aussi longtemps qu'il en avait besoin. Tout se mélangeait dans sa tête. Il avait juste envie de retourner à l'intérieur de leur "maison" rien qu'à eux deux, de demander pardon à Harry, de le prendre de toutes ses forces dans ses bras et de le relâcher que dans quelques jours. Puis de faire comme si tout ça n'était jamais arrivé. Mais il savait malheureusement que tout cela était impossible.Après une bonne vingtaine de minutes de laisser aller, le mécheux sortit son téléphone portable de sa poche, et composa un numéro.- Allo ?- C'est moi..- Oh, bonsoir Louis.- C'est bon épargnez-moi les formules de politesse.- Comme tu voudras. Alors, la raison de ton appel ?- Ca y est.- Oui.. ?- J'ai fait ce que vous m'avez demandé.- Tu l'as quitté ?- ... Oui.- Et il a réagit commment ?- Ca ça vous concerne pas.- Oh je sais que ça ne fait pas partie de notre deal, c'est juste pour mon plaisir personnel.- Je vous le dirais pas.- Tu as 3 secondes pour me le dire. 1, 2,..- Mal.- Il a pleuré ?- Oui.- Bien. Très bien.- Vous êtes vraiment une ordure.La remarque de Louis fit rire son interlocuteur.- Bon, tu es libre demain ?- Pour quoi faire ?- Tu te souviens pas ? L'autre partie du plan.- On est peut-être pas obligés de faire ça aussi vite.- Personnellement, demain ça me convient très bien. Et comme je ne te laisse pas le choix, ça te convient à toi aussi.- ...- On dit 14h ?- ...- Tu verras, elle est très gentille. Elle s'appelle Eleanor.- Je m'en fous pas mal de comment elle s'appelle.- Je te rappelle que tu vas devoir faire semblant de sortir avec elle, et de façon assez crédible pour que le monde entier y croit. Connaître son nom c'est le strict minimum.- *soupir*- Elle s'appelle Eleanor Calder. - Cool pour elle.- Demain à 14h à la cafétéria du centre commercial.- Pas demain, s'il vous plaît. Je veux pas que Harry me voit avec quelqu'un aussi vite.- Je t'avais dit de lui dire que ça faisait déjà un moment que tu l'aimais plus, tu l'as fait ?- Oui, pourquoi ?- C'est parfait. Si il est étonné de te voir à nouveau en couple aussi vite, tu lui diras que tu étais déjà amoureux d'Eleanor et en couple avec elle avant de rompre avec lui.- Hors de question que je lui dise que je le trompais. Et en plus avec une fille. Je veux pas qu'il pense ça. Et puis ce sera même pas crédible.- Je me fiche de ce que tu as envie de lui dire ou pas. Et ce sera très crédible puisqu'il verra bien que vous êtes ensemble.- S'il vous plaît, pas déjà demain, et je veux pas non plus qu'il croit que j'étais avec Eleanor en même temps que j'étais avec lui.- Tu feras tout exactement comme je le dis Louis. J'espère que tu n'as pas oublié que notre contract débute aujourd'hui et se termine dans un an, et que durant cette année tu devras faire exactement tout ce que je te dirais de faire, sinon quoi je me servirais de ce que j'ai contre toi.- Non, j'ai pas oublié.- Bien. Donc demain 14h.- D'accord.- A demain, et bonne soirée !Louis raccrocha et rangea son portable dans sa poche. Il se leva doucement, et commença à avancer vers sa chambre. Mais son regard s'arrêta sur la porte de la chambre de Harry, leur pièce. Il s'imaginait Harry encore en larmes sur le sol. Cette image lui brisait le coeur. Il ne put alors s'empêcher de penser à leur histoire. Il n'arrivait pas à réaliser que c'était réellement terminé. Il ne voulait rien de tout ça, il voulait plus que tout au monde rester avec Harry toute sa vie. C'était d'ailleurs la promesse qu'ils s'étaient faite le jour où ils s'étaient mis ensemble. Louis se souvenait parfaitement de cette journée...2 ans plus tôt. Lundi 15 novembre 2010, Londres.- T'es sûr qu'elle te plaît cette chambre au moins ?- Ben oui évidemment, elle est parfaite ! répondit le bouclé en se jetant en arrière sur le lit de sa toute nouvelle chambreLes garçons venaient d'emménager dans cette maison à Londres. Ils trouvaient préférable d'avoir un "chez eux" fixe. Un endroit plus important que toutes les chambres d'hôtel qui défilent. Après avoir visité plusieurs maisons, ils s'étaient tous mis d'accord sur celle-là, tous les cinq ayant craqué sur la demeure.Harry avait tout de suite repéré cette chambre et avait déjà commencé à y installer ses cartons. Le bouclé sautait joyeusement sur son nouveau lit, tandis que Louis lui paraissait nerveux. Il jouait nerveusement avec ses mains, et regardait les cartons de vêtements de Harry. Il pensait. Il pensait à quelque chose qui le préoccupait depuis un moment. Il était amoureux de son meilleur ami. Il s'en était aperçu depuis quelques semaines, avait pendant un temps espéré que ça passerait, mais s'était rapidemment rendu à l'évidence. Il l'aimait vraiment. Ce n'était pas une amourette d'adolescent, ou un délire à cause de toutes ces nouveautés dans sa vie dûes à la célébrité. Non, c'était bien plus que ça. Il était réellement amoureux. C'était ce genre d'amour qui te prend toute ton énergie. Ce genre d'amour qui te fait penser sans cesse à la personne, qui te fait te rendre malade quand tu ne sais pas ce que fait la personne, et surtout avec qui elle est. Ce genre d'amour que tu peux sentir couler dans tes veines. Oui, c'était ce genre d'amour-là. Un véritable et intense amour. Il était éperdument amoureux de Harry. Mais Harry était son meilleur ami, ce qui rendait tout de suite les choses plus compliquées. Aujourd'hui était le jour qu'il avait choisi pour tout avouer à Harry. Le bouclé s'était bien sûr aperçu du comportement ambigu de son ami, et Louis, bien qu'il arrivait à lui inventer une excuse à chaque fois, était fatigué de lui mentir. Il trouvait que cet emménagement était l'occasion ou jamais. Il s'avança vers Harry, et s'assit à ses côtés sur le lit.- Harry, il faut que je te parle..- Oui ?- Ca fait un moment que je veux t'en parler.- Ca tombe bien, moi aussi j'ai un truc à te dire.- Ah oui, quoi ?- Ben commence, je te dirais après.- Non vas-y toi.- Non toi.Louis avait envie d...

« - Harry je...

- Tire-toi.

La voix du bouclé était très faible, mais Louis l'entendit tout de même.

Il passa lentement la main dans les cheveux de son à présent ex-petit ami, s'agenouilla pour déposer tendrement un baiser sur le crâne de ce dernier.

Puis il se releva, et se dirigea vers la porte.

Ses yeux ne purent s'empêcher de se poser sur chacun des objets que la pièce contenait.

C'était leur pièce, leur petit nid douillet.

Ils avaient tout vécu ici tous les deux.

Tous les objets que son regard croisa avaient leur importance, tous étaient reliés à un souvenir en particulier.

Et réunis ensemble, ils formaient leur histoire.

Leur tumultueuse, mouvementée, compliquée, intense, passionnée, et surtout magnifique, histoire d'amour. Louis ouvrit la porte, se retourna une dernière fois vers l'homme qu'il aimait, et sortit de la pièce.

Il se laissa tomber le long d'un des murs du couloir, mit la tête dans ses mains, et pleura.

Aussi fort et aussi longtemps qu'il en avait besoin.

Tout se mélangeait dans sa tête.

Il avait juste envie de retourner à l'intérieur de leur "maison" rien qu'à eux deux, de demander pardon à Harry, de le prendre de toutes ses forces dans ses bras et de le relâcher que dans quelques jours.

Puis de faire comme si tout ça n'était jamais arrivé.

Mais il savait malheureusement que tout cela était impossible. Après une bonne vingtaine de minutes de laisser aller, le mécheux sortit son téléphone portable de sa poche, et composa un numéro. - Allo ? - C'est moi.. - Oh, bonsoir Louis. - C'est bon épargnez-moi les formules de politesse. - Comme tu voudras.

Alors, la raison de ton appel ? - Ca y est. - Oui..

? - J'ai fait ce que vous m'avez demandé. - Tu l'as quitté ? - ...

Oui. - Et il a réagit commment ? - Ca ça vous concerne pas. - Oh je sais que ça ne fait pas partie de notre deal, c'est juste pour mon plaisir personnel. - Je vous le dirais pas. - Tu as 3 secondes pour me le dire.

1, 2,.. - Mal. - Il a pleuré ? - Oui. - Bien.

Très bien. - Vous êtes vraiment une ordure. La remarque de Louis fit rire son interlocuteur. - Bon, tu es libre demain ? - Pour quoi faire ? - Tu te souviens pas ? L'autre partie du plan. - On est peut-être pas obligés de faire ça aussi vite. - Personnellement, demain ça me convient très bien.

Et comme je ne te laisse pas le choix, ça te convient à toi aussi. - ... - On dit 14h ? - ... - Tu verras, elle est très gentille.

Elle s'appelle Eleanor. - Je m'en fous pas mal de comment elle s'appelle. - Je te rappelle que tu vas devoir faire semblant de sortir avec elle, et de façon assez crédible pour que le monde entier y croit.

Connaître son nom c'est le strict minimum. - *soupir* - Elle s'appelle Eleanor Calder.

- Cool pour elle. - Demain à 14h à la cafétéria du centre commercial. - Pas demain, s'il vous plaît.

Je veux pas que Harry me voit avec quelqu'un aussi vite. - Je t'avais dit de lui dire que ça faisait déjà un moment que tu l'aimais plus, tu l'as fait ?. »

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