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Collège: Du singe à l'homme

Publié le 17/01/2022

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À l'instar des autres êtres vivants, l'organisme humain s'est adapté à son environnement pendant des millions d'années. C'est ainsi que l'homme s'est éloigné des autres primates en adoptant des formes et des comportements différents. Il n'est pas difficile, en allant au jardin zoologique ou en regardant des émissions de télévision sur la vie sauvage, de voir que les êtres humains présentent une ressemblance frappante avec les membres du groupe des primates - les lémuriens, les singes et les anthropoïdes (les "grands singes"). Dans le même temps, on s'aperçoit à quel point nous sommes différents d'eux. La ressemblance n'est pas surprenante dans la mesure où nous sommes également des primates ; mais, au fil de l'évolution, la lignée humaine s'est adaptée à son environnement d'une façon radicalement différente.

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« Les adaptations L'acquisition de la posture verticale est un moment fondamental de l'hominisation (le fait de devenir "humain"), mais lesadaptations anatomiques qui ont permis cette modification ne sont pas apparues en une seule fois. Nos ancêtres simiens (ayant l'aspect de singes) n'étaient pas capables de se tenir debout ni de marcher, à cause de leur bassinallongé et large, leur cage thoracique très développée, leurs membres antérieurs allongés et leurs mâchoires massives.

Tous cestraits anatomiques, liés entre eux et impliquant un centre de gravité différent du nôtre, empêchent la marche sur deux jambes.Apprendre à se tenir debout et, partant, à marcher, va de pair avec le développement d'un bassin court et arrondi, de membresantérieurs courts, d'une tête et d'une cage thoracique de conformation différente.

Néanmoins, on conçoit que, à un certainmoment de leur évolution, les êtres simiens aient acquis une forme plus "humaine" en tendant à se tenir debout.

Leur anatomie aévolué pour atteindre la forme propice à la station debout, sur une période qui couvre des millions d'années. Beaucoup de scientifiques supposent maintenant que nos lointains ancêtres ressemblaient davantage aux lémuriens (prosimiens)qu'aux singes.

On pense qu'ils avaient de longues pattes postérieures et des pattes antérieures plutôt petites, bien que ce ne soitpas une certitude.

Il est généralement également admis que le balancement dans les arbres, avec le poids du corps suspendu parles bras (on appelle ce mode de déplacement la brachiation), a joué un rôle significatif dans le développement de la bipédie. Quitter les arbres La manière dont nos ancêtres, qui s'étaient adaptés à la vie dans les arbres, ont quitté ce milieu n'est pas totalement élucidée.

Deschercheurs ont émis l'hypothèse que leur corps s'est élargi et alourdi petit à petit, de telle sorte que la brachiation est devenue demoins en moins facile à réaliser.

On peut aussi avancer qu'en se suspendant par les "bras", ces primates ont découvert et appris àadopter la posture verticale qui libère les mains. Un autre facteur du développement de la vie au sol est le changement de l'environnement naturel.

En effet, vers la fin du Miocène(de - 10 à - 5 millions d'années), de nombreuses zones forestières se sont transformées en savanes et en plaines découvertes, cequi a entraîné l'inadaptation des singes arboricoles à ce nouvel environnement. Bien que nous ne sachions pas exactement comment s'est produite l'adaptation à la vie au sol, il est certain que ce futl'aboutissement d'une évolution lente et graduelle.

Il serait erroné de croire que nos ancêtres primates se sont soudainement mis àmarcher sur deux jambes.

Des traces de notre ancien mode de locomotion sont d'ailleurs encore visibles dans notre anatomie : cequi reste de la brachiation est vraisemblablement le balancement des bras des humains pendant la marche (ce mouvement, quenous avons tendance à oublier, a un but d'équilibration). En dernier lieu, une hypohèse récente rend compte de l'intérêt évolutif que trouvent les préhominiens en adoptant la bipédie.

Laposition debout serait liée à un contexte social particulier, celui des comportements agressifs des primates supérieurs.

Ainsi, labipédie dériverait de la posture d'intimidation - que l'on peut encore observer chez les chimpanzés et les gorilles, par exemple -,qui permet aux grands singes de menacer leurs congénères sans prendre de risques excessifs.

La posture consiste à se tenirdebout en s'érigeant sur ses pattes arrière pendant un certain temps, jusqu'à faire fuir son adversaire.

L'avantage adaptatif de cecomportement, de ses effets dérivés et de la liaison avec les changements de l'environnement a donc pu mener à une bipédiepermanente, à la marche sur deux jambes. Perdre ses poils La perte de la pilosité est un autre changement notable dans l'évolution de l'homme.

Encore une fois, les scientifiques ne saventpas vraiment comment et à quel moment elle s'est produite.

On a suggéré que, comme les hominiens vivaient au sol et chassaientde plus en plus, leur pelage leur tenait trop chaud.

La perte de leurs poils conduisit à une amélioration des mécanismes derégulation thermique du corps.

On a également évoqué l'influence du climat, mais cela semble improbable, car d'autresmammifères possèdent une fourrure épaisse qui, selon le cas, les isole du froid dans les zones polaires ou de la chaleur dans leszones tropicales.

Il a été suggéré aussi que la minceur de sa peau révèle que l'homme s'est développé dans des climats chauds eta migré progressivement vers les zones froides, où le port du vêtement devint inévitable pour suppléer à cette absence de pilosité. La main humaine. »

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