Devoir de Philosophie

Collège: La scolarité en Europe (Education civique)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

europe
C'est l'école qui forme le citoyen : le développement de la citoyenneté européenne passe, elle aussi, par l'école. Les différents États européens respectent-ils déjà des valeurs communes en matière d'éducation ? Quelles différences subsiste-t-il entre leurs systèmes scolaires ? Comment l'Union européenne agit-elle face à ces différences ?
europe

« 3.

Les études et l'orientation L'école est obligatoire à partir de 5 à 7 ans selon les pays et jusqu'à 15 à 17 ans : l'école maternelle est donc partoutfacultative, l'école élémentaire et les premières années du second degré sont partout obligatoires.

Mais l'organisation des étudespendant cette période obligatoire est très diverse. Certains États privilégient un système d' école unique : tous les élèves du primaire et du secondaire reçoivent le même enseignement, quels que soient leurs résultats (c'est le principe de la comprehensive school au Royaume-Uni et de la plupart des écoles dans les pays d'Europe du Nord).

Pour diversifier le parcours des élèves, ces systèmes proposent simplement desoptions.

Certains interdisent le doublement, d'autres l'acceptent mais de façon limitée. À l'opposé, d'autres États, en particulier l'Allemagne et l'Autriche, imposent très tôt une sélection des élèves.

Seule l'école élémentaire est la même pour tous : dès 10-12 ans, les élèves sont orientés, selon leur niveau scolaire, dans différentes filières.Une filière longue les dirige vers l'université, une filière de durée moyenne les dirige vers des études de technicien et une filièrecourte les dirige vers l'apprentissage et l'entrée dans la vie active dès la fin de l'obligation scolaire. Le système français occupe une position moyenne entre ces deux extrêmes.

Jusqu'à la fin du collège, tous les élèves suivent lemême enseignement : c'est le tronc commun (collège unique).

L'orientation ne se fait qu'à l'entrée et à la sortie de la classe de seconde, entre enseignement général (études longues), technique (études moyennes) et professionnel (études courtes).

Cesystème de tronc commun se retrouve dans d'autres pays, par exemple en Italie ou en Espagne. L'enseignement supérieur est encore plus divers.

Tous les pays ont un diplôme qui marque la fin des études secondaires et permet l'entrée dans le supérieur (comme le baccalauréat français), mais, par la suite, les diplômes du supérieur correspondent àdes contenus et à des durées d'études très différents.

La France est la seule à avoir, en plus des universités, un système degrandes écoles qui recrutent sur concours. 4.

Les pratiques scolaires Les différences sont ici aussi très importantes, elles portent sur :— les rythmes scolaires ; la plupart des pays d'Europe accordent moins de vacances aux élèves que la France, mais cela est compensé par une journée de classe moins longue, parfois limitée au matin ;— les matières enseignées ; enseigner ensemble l'histoire et la géographie, par exemple, est une originalité française (les deux matières sont traitées à part presque partout en Europe) ;— l'enseignement des langues étrangères ; il est obligatoire dès la troisième année d'école primaire dans de nombreux pays. III.

Les projets d'harmonisation Chaque État est attaché aux particularités de son système scolaire, mais celles-ci représentent un obstacle au développementde la citoyenneté européenne : les différences entre les formations rendent difficile l'établissement d'équivalences entre les diplômes, donc la recherche de travail dans un autre pays d'Europe.

Dans un premier temps, l'action de l'Union européenne asimplement consisté à lancer des programmes (programme ERASMUS, par exemple) pour permettre à des étudiants depoursuivre leurs études dans plusieurs pays d'Europe, malgré les différences entre diplômes. L'Union européenne souhaite maintenant aller plus loin et harmoniser les systèmes éducatifs, c'est-à-dire réduire la diversité des diplômes pour qu'ils puissent être reconnus partout en Europe.

L'établissement de véritables équivalences entre diplômessuppose des réformes de tous les systèmes nationaux : seul le principe d'un examen en fin de secondaire, admis partout, ne posepas de problème.

En France, on prévoit ainsi de réorganiser les universités en cycles d'études de 3, 5 et 8 ans (et non 2, 4et 6 ans comme aujourd'hui), qui correspondent à l'organisation la plus courante en Europe.

L'introduction des langues étrangèresà l'école primaire est aussi un aspect de l'harmonisation européenne, mais elle est loin d'être généralisée.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles