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Collège: Le conflit religieux en Irlande du Nord (Géographie)

Publié le 22/02/2012

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Le conflit d'Irlande du Nord est l'un des plus anciens de la planète. Jusqu'à présent, aucune solution n'a été trouvée. Comment expliquer une telle persistance ? I. Les racines historiques 1. 1170 : l'Invasion  En 1170, le roi d'Angleterre Henri II lança une offensive sur l'Irlande voisine et prit le contrôle d'une petite zone autour de Dublin. Pendant les quatre siècles suivants, les pratiques administratives anglaises se développèrent, la langue anglaise progressa, la monarchie apparaissant de plus en plus comme la puissance dominante.

« II.

Les parties en présence 1.

Les partis politiques Les Unionistes sont des protestants descendant des colons britanniques.

Leur principal parti politique est l'Ulster UnionistParty, qui a constitué tous les gouvernements de 1912 à 1972.

L'autre est le Democratic Unionist Party, plus extrémiste encore.Tous deux sont opposés à l'intervention de la République d'Irlande (Eire) dans les affaires d'Irlande du Nord.

Ils refusent toutpartage du pouvoir avec des partis qui ne seraient pas unionistes.

Tous deux suspectent le Royaume-Uni de vouloir abandonnerl'Irlande du Nord. Les Nationalistes aspirent à l'unification de l'Irlande.

Le parti légaliste est le Social Democratic and Labour Party.

Il estfavorable aux réformes internes et pense que l'unification doit recevoir l'assentiment de la majorité de la population d'Irlande duNord.

Le Sinn Fein, au contraire, défend l'idée que la force seule peut chasser les Anglais.

Le Sinn Fein a, jusqu'à une époquerécente, été exclu des négociations (parce qu'il refusait de condamner l'IRA).

Son principal dirigeant est Gerry Adams. 2.

Les organisations paramilitaires L'IRA est la plus importante des organisations paramilitaires.

Son activité, d'abord cantonnée en Irlande du Nord, s'estrapidement étendue à l'ensemble de la Grande-Bretagne et au continent européen.

L'IRA est fortement organisée et reçoit dessubsides notamment de la part d'émigrés irlandais en Amérique. Depuis 1990, les organisations paramilitaires loyalistes (orangistes, unionistes) font plus de victimes que les Républicains,certaines misant sur la terreur pour provoquer une réaction de la part de l'IRA et faire ainsi échouer les négociations de paix. 3.

Les États Le Royaume-Uni : officiellement, il soutient que l'Irlande du Nord fait partie intégrante du Royaume-Uni.

Tous les partispolitiques britanniques s'accordent publiquement sur cette question (le Parti travailliste estime cependant qu'il faut prendre encompte le choix de la majorité des habitants d'Irlande du Nord).

Depuis 1985, l'Accord anglo-irlandais stipule que legouvernement de Dublin doit être consulté sur les affaires d'Irlande du Nord.

Depuis 1993, le gouvernement britannique tented'établir par la négociation un gouvernement paritaire d'Irlande du Nord, mi-républicain, mi-unioniste. La République d'Irlande : les articles 2 et 3 de la Constitution irlandaise stipulent que les 32 Comtés irlandais (y compris ceuxd'Irlande du Nord) appartiennent à l'Eire.

Depuis 1985, cependant, Dublin admet que le choix de la majorité des habitants doitêtre respecté. III.

Vers un règlement du conflit ? 1.

Un faisceau de problèmes imbriqués L'Irlande du Nord pose une série de questions auxquelles les différentes parties en présence répondent de façoncontradictoire parfois exclusive : intégration dans le Royaume-Uni ou dans une Irlande indépendante unifiée ? Comment résorberles inégalités sociales entre les deux communautés ? Comment régler les problèmes de sécurité ? Comment gérer les différencesreligieuses ? 2.

Des progrès mais des problèmes persistants Certains de ces problèmes ont déjà trouvé des solutions encourageantes : la discrimination dans l'allocation des logements aété abolie, la scolarisation mixte (catholiques et protestants) a été encouragée.

Les écoles ségrégationnistes (qui accueillentencore la majorité des élèves) doivent introduire dans leur enseignement les concepts de diversité culturelle et de compréhensionmutuelle.

L'utilisation du gaelique a été autorisée et quelques écoles de langue irlandaise ont été ouvertes.

Sur le plan politiquelocal, 11 des 26 Conseils partagent le pouvoir entre catholiques et protestants. À l'inverse, d'autres questions sont restées sans réponse : le taux de chômage des catholiques reste deux fois plus élevé que. »

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