Devoir de Philosophie

La Peau

Publié le 17/09/2013

Extrait du document

 

Imaginez un manteau de cuir, grains de mélanine

résistant et très souple à la fois et, de surcroît, capable de se rapiécer lui-même. Ce vêtement extraordinaire n'est autre que votre peau !

 

La peau est l'organe du corps le plus grand par sa superficie. Mise à plat, la peau d'un adulte mesure environ 1,5 m2, et pèse 10 à 11 kilos, soit un sixième du poids du corps.

La peau est constituée de trois couches: l'épi¬derme, le derme et l'hypoderme. L'épiderme, couche superficielle, est mince et transparent. Sa structure est bien adaptée à son rôle d'enveloppe protectrice. La strate de cellules située en surface, appelée couche cornée, est riche en kératine, ce qui confère à l'épiderme résistance et imperméa¬bilité; la strate profonde, pauvre en kératine, lui garantit une grande élasticité.

L'épaisseur de l'épiderme varie de 50 mi¬crons sur les paupières à près de 1 mm pour les régions les plus épaisses (paumes et plantes). Les petits trous que l'on peut observer en surface

« 31 La Peau LE RENOUVELLEMENT DE LA PEAU Les cellules mortes chargées de kératine sont éliminées.

bactéries vivant à la surface de la peau COUCHE CORNÉE (COUPE) À la surface de l'épiderme se trouve une couche cornée formée de plusieurs strates de cellules mortes.

Celles-ci sont chargées de kératine, une substance qui confère résis- tance et imperméabilité à la peau.

Quand vous vous regardez dans le miroir, vous voyez essentiellement de la peau morte.

Les cellules se superposent, comme les tuiles d'un toit, ce qui permet à la peau d'être élastique: elle s'étire ou se plisse lors d'un mouvement, mais revient ensuite à son état initial.

Les frictions éliminent ces cellules par milliers.

A la base de l'épiderme, les cellules se multiplient nuit et jour.

Alors qu'elles sont lentement poussées vers la surface par les jeunes cellules, les cellules de l'épiderme se remplissent de kératine et meurent.

Environ quatre semaines après leur formation, elles atteignent la surface de la peau, où elles seront éliminées et remplacées par les cellules sous-jacentes.

violets (soleil), les mélanocytes produisent de la mélanine pour protéger la peau, qui prend alors une couleur brune: c'est le bronzage.

Les albinos naissent sans mélanocytes, et donc sans mélanine: leur peau reste d'un blanc laiteux, même après exposition solaire.

Les récepteurs sensoriels Le derme comporte de multiples organes sensi- tifs reliés au cerveau par l'intermédiaire des nerfs.

Certaines terminaisons nerveuses enregistrent la douleur.

D'autres, appelées corpuscules de Meiss- ner, permettent la sensation du toucher, alors que les corpuscules de Pacini servent à ressentir la sensation de pression sur la peau.

Les corpus- cules de Ruffini, en forme de petites pelotes, réagissent eux à la chaleur, tandis que les corpus- cules de Krause détectent le froid.

La sueur Au plus profond du derme et dans l'hypoderme se trouvent les tubes microscopiques des glandes sudorales.

Notre corps en possède environ 3 mil- lions, abondantes surtout dans les régions du front et de la poitrine, sous les bras (les aisselles), aux paumes et aux plantes.

Ces glandes sécrètent la sueur, liquide aqueux, légèrement salé, qui aide au refroidissement du corps par évaporation lorsqu'il fait chaud.

La sueur s'écoule par un minuscule canal qui s'ouvre par un pore invisible à l'oeil nu.

Les glandes sudorales sécrètent envi- ron un quart ou un demi-litre de sueur par jour.

Par temps chaud et humide, cette production peut aller jusqu'à 2 litres.

La sueur permet une bonne préhension des objets et améliore l'adhérence des pieds au sol.

C'est aussi grâce à une mince pellicule de sueur que nos empreintes se déposent sur des objets.

Cela permet, par exemple, à la police d'identifier un criminel.

Sébum, poils et cheveux Le sébum est une sécrétion plus épaisse et plus grasse que la sueur.

Elle est fabriquée par les glandes sébacées, situées dans la partie moyenne du derme.

Le sébum s'écoule par un fin canal qui relie la glande sébacée à la surface de la peau, plus précisément à la racine d'un poil.

La substance sébacée lubrifie la peau et recouvre le poil d'une pellicule protectrice.

Nous avons près de cinq millions de poils répartis sur tout le corps, à l'exception de la paume des mains et de la plante des pieds.

Cer- tains sont fins et petits (le duvet), d'autres sont plus développés (les cheveux).

Nos lointains ancêtres avaient à peu près le même nombre de poils répartis sur le corps et les membres, mais ceux-ci étaient plus longs et plus épais, assurant une bonne isolation thermique.

Par temps froid, les petits muscles érecteurs qui se trouvent à la racine de chaque poil se contrac- tent et redressent le poil, créant une couche iso- lante isotherme.

Notre peau réagit de la même façon par basse température: c'est la raison pour laquelle nous avons la «chair de poule».

Les cheveux, comme les cellules de la couche cornée de l'épiderme, sont des cellules mortes.

Les cellules se multipliant rapidement dans le follicule pileux forment une tige qui ne cesse de grandir.

Cette tige est composée de plu- sieurs couches concentriques de cellules rem- plies de kératine, une substance qui confère au cheveu sa dureté et sa résistance.

Nous avons environ 100000 cheveux sur la tête.

Ils poussent de 1 cm par mois, mais finissent par tomber et sont remplacés par de nouveaux cheveux.

La durée de vie moyenne d'un cheveu est de trois ans.

À Nous avons tous le même nombre de mélanocytes, mais ces cellules produisent plus de mélanines chez les personnes de couleur.

LE RÔLE DE LA PEAU • La peau protège les muscles, les viscères, les os, des contusions et des plaies, des infections, des radiations dangereuses et du soleil.

• Les couches adipeuses de la peau maintien- nent la chaleur quand il fait froid; la transpira- tion et la dilatation des vaisseaux capillaires permettent de lutter contre une hausse de la température corporelle (fièvre, fortes chaleurs en été...).

• Ses organes sensoriels détectent les pres- sions, les modifications de la température extérieure et la douleur.

• Elle emmagasine des graisses et des glu- cides, et fabrique de la vitamine D sous la sti- mulation du soleil.

• Grâce à la sueur, elle débarrasse le corps des excédents de sel et d'autres substances.

En plus de la sueur, les glandes sudoripares éliminent certaines toxines dangereuses véhiculées par le sang.

I o 94 Voir aussi: 1 LE CORPS HUMAIN 83 : Les Maladies de la peau Les Mammifères. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles