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Peau de chagrin (la) d'Honoré de Balzac (résumé et analyse de l'oeuvre)

Publié le 27/10/2018

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balzac

Peau de chagrin (la). Roman d'Honoré de Balzac (1799-1850), publié à Paris en fragments dans la Caricature en décembre 1830, la Revue de Paris et la Revue des Deux Mondes en mai 1831, et en volume sous la signature Honoré de Balzac (première apparition du de) chez Gasselin et Canel en 1831.

 

Aboutissement des nouvelles fantastiques, des articles et des contes à prétention philosophique des années pre-cédentes, la Peau de chagrin, le premier ouvrage auquel Balzac doit sa renommée, est le deuxième roman paru sous son nom (après les Chouans, signé Balzac sans particule). Véritable « porche » de la Comédie humaine, selon le mot de Pierre Citron, pierre angulaire assurément de la construction, salué aussitôt de Weimar par Goethe, le roman se voit assigner par Balzac une place de choix au sein du grand œuvre : « La Peau de chagrin relie en guelque sorte les Études de mœurs aux Etudes philosophiques par l'anneau d'une fantaisie presque orientale où la Vie elle-même est peinte aux prises avec le Désir, principe de toute Passion » (« Avant-propos » à la Comédie humaine, 1842). Le fantastique exprime la société de l'époque, et Balzac se livre à une véritable recherche littéraire propre à dégager les rapports de l'homme et du monde.

 

«Le Talisman ». Fin octobre 1830 : un jeune homme d’environ vingt cinq ans, Raphaël de Valentin, perd sa dernière pièce d’or au jeu et décide d’en finir avec a vie. Dans le magasin d'antiquités où il ect entré pour attendre le soir, il est pris d’une extase mystique devant les objets hétéroclites qui s'offrent à sa vue, puis accepte de l'antiquaire une peau de chagrin susceptible de réaliser tous les vœux de son propriétaire ; mais, figurant la vie, elle se rétrécira progressivement. Dans la rue, Raphaël rencontre trois compagnons qui l'emmènent au dîner organisé par le banquier Taillefer en l'honneur d'un journal créé pour soutenir le nouveau gouvernement. Après un repas luxueux, l'orgie se déchaîne. Pressé par son ami Émile Blondet, Raphaël s'apprête à exposer les raisons qui l'ont mené au suicide.

 

« La Femme sans cœur». Hitfoire de la vie de Raphaël racontée par lui même. Une sensibilité meurtrie et concentrée, une foi immense en sa destinée et son génie l'ont décidé à vivre frugale ment et, pour écrire l'œuvre dont il rêve, à louer, en automne 1826, une chambre misérable dans un petit hôtel du Quartier latin, où il se lie d'ami tié avec son hôtesse, Mme Gaudin, et sa fille Pau line. Trois ans plus tard, il rencontre Ratfignac qui lui vante les vertus de la « dissipation » et le présente à Foedora, riche veuve à marier, que Raphaël idéalise rapidement. Mais, dupé et repoussé par une Foedora distante et calcula trice, il se lance dans une vie de débauche, s'endette et parvient rapidement au dernier terme de la misère. Fin du récit de Raphaël. La fortune que fiévreusement il appelle se donne à lui le lendemain sous la forme d'un héritage ; mais la peau de chagrin a rétréci...

 

« L'Agonie ». Raphaël et Pauline, devenue riche, se retrouvent, s'avouent leur amour et, pendant quelque temps, vivent heureux Mais la peau, dont la taille ne cesse de diminuer, résiste à tous les traitements que lui font subir les savants à qui Raphaël s'adresse. Malade, le jeune homme se réfugie à Aix, puis au Mont d'Or où il mène une vie quasi végétative. Son état empi rant, il revient à Paris. La peau de chagrin s'étant réduite à l'extrême, Raphaël, un soir, pris d'un dernier et sauvage désir pour Pauline, meurt sur son sein.

balzac

« de l'antiquaire une peau de chagri n suscepti ble de réaliser tous les vœux de son proprié taire ; mais, figurant la vie, elle se rétrécira progressive men t.

Dans la nue, Raphaël rencontre trois compagnons qui l'emmè nent au dîner organisé par le banquier Taillefer en l'honneur d'un journal créé pour soutenir le nouveau gouvernemen t.

Apr ès un repas luxueux, l'or gie se décha îne.

Pr essé par son ami Émile Blonde t, Rap haël s'apprê te à exposer les raisons qui l'ont mené au suicide.

« La Femme sans cœur».

Histo ire de la vie de Ra phaël racontée par lui même .

Une sensibilité meurt rie et concentrée, une foi immen se en sa desti née et son génie l'ont décidé à vivre frugale ment et, pour écrire l'œuvre dont il rêve, à louer , en autom ne 1826, une chambr e mis érable dans un petit hôtel du Qua rtier latin, où il se lie d'ami tié avec son hôtesse, Mme Gaudin, et sa fille Pau li ne.

Trois ans plus tard, il renco ntre Rastignac qui lui vante les vertus de la « dissi pation » et le présente à Foedora, riche veuve à marier, que Rap haël idéalise rapidemen t.

Mais, dupé et re pous sé par une Foedor a dis tante et calcula tri ce, il se lance dans une vie de débauche , s'ende tte et parvien t rapidemen t au dernier de la mis ère.

Fin du récit de Raphaël.

La f ortune que fiévreusemen t il appelle se donne à lui le lendemain sous la fo rme d' un héritage ; mais la peau de chagrin a rétréci ...

« L'Ago nie ».

Raphaël et Paul ine, devenue ri che, se retro uvent, s'avouent leur amour et, pend ant quelque temps, vivent heureux Mais la peau, dont la tai lle ne cesse de diminu er, résiste à tous les traitemen ts que lui font subir les savants à qui Rap haël s'adresse.

Malade, le jeune homme se réfugie à Aix, puis au Mont d 'Or où il mène une vie quasi végétative.

Son état empi rant, il revient à Paris.

La peau de chagrin s'étant ré dui te à l'extrême, Raphaël, un soir , pris d'un dernier et sauvage désir pour Pauline, meurt sur son sein.

Lecteur d'Hoffmann, dont le conte « l'H omme au sable ,, présente des ana­ logies de construction avec la Peau de chagrin, Balzac ne fait cependant pas naître le fantastique d'une vision déformée de la réalité.

La peau elle­ même a un statut ambigu.

Objet fan­ tastique de droit et définie comme tel, elle ne présente pas, de fait, des pro­ priétés magiques.

Raphaël l'accepte, par désespoir et curiosité à la fois, comme l'ultime chance de comprendre la vie et son sens : > ), étude de mœurs, reçoit l'éclairage particulier de la première («le Talisman »), qui appartient au genre du conte fantasti­ que.

C'est que le fantastique innerve la vie de Rap haël bien avant sa décou­ verte de la peau et infuse une vie pro­ fonde à la critique de la soc iété .

Tout être doit affronter un dilemme philosophique : vivre vieux mais sans plaisirs ou exister intensément en épui­ sant rapidement son capital énergé­ tique .

La société, par essence, travaille à sa conser vation.

D'où son égoïsme généralisé, manifesté aussi bien par Foedora, le faubourg Saint-Germain, le cercle mondain réuni aux eaux d'Aix, les huissiers, les créanciers, que par Raphaël lui-même luttant contre la mort.

La froideur de Foedora, notam­ ment, révèle en même temps le carac-. »

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