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La reproduction sexuée des hommes et des animaux LA REPRODUCTION SEXUÉE DES HOMMES ET DES ANIMAUX I.

Publié le 05/04/2015

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La reproduction sexuée des hommes et des animaux LA REPRODUCTION SEXUÉE DES HOMMES ET DES ANIMAUX I. LA REPRODUCTION SEXUÉE DES ANIMAUX 1) La fécondation : un événement fondamental La cellule-oeuf, encore appelée zygote, est le résultat de la fécondation. Elle provient de la fusion de 2 cellules sexuelles, la cellule sexuelle mâle ou spermatozoïde et la cellule sexuelle femelle ou ovule. Chez de nombreuses espèces, spermatozoïdes et ovules sont produits par des individus différents. La rencontre des gamètes nécessite ou pas, selon les espèces, un accouplement des individus mâles et femelles. La fécondation a lieu dans le corps de la femelle (fécondation interne) ou dans le milieu extérieur (fécondation externe). Elle peut être considérée comme une constante de toute reproduction sexuée, excepté pour les animaux se reproduisant par parthénogenèse. Si de nombreux spermatozoïdes peuvent arriver jusqu'à l'ovule, un seul d'entre eux peut normalement y pénétrer. La cellul-oeuf contient un programme génétique issu pour moitié de l'ovule et pour moitié du spermatozoïde, elle est donc le point de départ d'un être nouveau. 2) Les modalités de développement de la cellule-oeuf La cellule-oeuf se divise un certain nombre de fois, puis les cellule se différencient en un embryon qui peut se développer hors du corps de la femelle (cas des ovipares) ou dans le corps de la femelle (car des ovovivipares et des vivipares). Chez les ovipares, animaux qui pondent dans le milieu extérieur, l'embryon se développe à partir des réserves plus ou moins abondantes de l'oeuf, sans aucun lien nutritionnel avec la femelle. Pondus dans l'eau, les oeufs sont à l'abri des écarts de température et de la déshydratation. Ils sont souvent entourés d'une coque peu épaisse ou seulement d'une enveloppe gélatineuse (chez les poissons, les amphibiens). Les pertes nombreuses sont compensées en partie par l'abondance de la ponte. Pondus sur terre, les oeufs riches en réserves nutritives ou vitellus ont une coquille épaisse, molle ou dure qui les protège des variations climatiques (chez les reptiles, les oiseaux, les mammifères). Chez les ovovivipares, animaux qui gardent leurs oeufs dans leur corps, l'embryon se développe comme chez les ovipares, à partir des réserves de l'oeuf, sans liens nutritionnels avec la femme (vipères, pucerons, nombreux poissons). C'est une sorte de « couvaison interne ». Toutefois, chez certaines espèces, il existe quelques échanges d'eau et d'oxygène avec la femme (requins). Chez les vivipares, animaux chez lesquels l'oeuf est fixé dans l'utérus, l'embryon se développe en relation étroite avec l'organisme maternel. L'oeuf est pauvre en réserves nutritives et l'apport de « nutriments » se fait par voie sanguine. C'est par le placenta richement vascularisé que se font les échanges entre la mère et son petit (gaz respiratoires, nutriments, déchets). Le développement embryonnaire s'effectue durant la gestation jusqu'à la parturition ou « accouchement ». Certains animaux abandonnent leurs oeufs après la ponte (grenouilles, insectes et de nombreux poissons), d'autres s'en occupent (oiseaux). Les soins portés à la ponte consistent à mettre les oeufs à l'abri dans un endroit aménagé et, parfois, à proximité d'une source de nourriture pour les futurs petits. Certains animaux protègent leurs oeufs jusqu'à l'éclosion puis abandonnent leurs petits. D'autres protègent leurs petits mais ne les nourrissent pas ; d'autres enfin les nourrissent. La reproduction sexuée des hommes et des animaux 3) Des particularités : hermaphrodisme et parthénogenèse o L'hermaphrodisme : certains animaux (escargot, ver de terre) possèdent à la fois les organes reproducteurs mâles et femelles : on dit qu'ils sont hermaphrodites. Ils sont rarement capables de se reproduire tout seuls ; ils ne peuvent pas s'autoféconder et doivent échanger leurs spermatozoïdes lors de l'accouplement de 2 individus. o La parthénogenèse : certa...

« La reproduction sexuée des hommes et des animaux 3) Des particularités : hermaphrodisme et parthénogenèse · L’hermaphrodisme : certains animaux (escargot, ver de terre) possèd ent à la fois les organes reproducteurs mâles et femelles : on dit qu’ils son t hermaphrodites.

Ils sont rarement capables de se reproduire tout seuls ; ils ne peuvent pas s’autofé conder et doivent échanger leurs spermatozoïdes lor s de l’accouplement de 2 individus.

· La parthénogenèse : certains animaux (puceron, phasme) peuvent donne r une descendance sans l’intervention des mâles : on parle de parthénogenè se (naissance à l’état de vierge).

Cette reproduction se fait à partir de l’ovule qui, par division succe ssives et différenciations, donne une femelle viabl e identique à la femelle dont il est issu.

Ce mode de reproduction associé à la reproduction s exuée habituelle permet souvent la prolifération de l’espèce par les femelles au cours de la belle s aison, alors que le phase sexuée assure la variabil ité de l’espèce du point de vue génétique et permet sa survie par la production d’œufs résistant au froid.

Chez les abeilles, ce mode de reproduction permet u ne diversification des individus de la société (les œufs fécondés donnent naissance à des ouvrières ou à des reines, en fonction du type d’alimentation, les œufs non fécondés donnent par parthénogenèse de s mâles ou faux-bourdons).

II.

REPRODUCTION HUMAINE ET SEXUALITÉ 1) La puberté ou l’âge de la maturation sexuelle Elle constitue le passage de l’enfance à l’adolesce nce avant l’âge adulte.

Elle se situe entre 9 et 16 ans chez les filles et entre 11 et 17 ans chez les garç ons.

Le corps se transforme.

Le jeune adulte devien t apte à se reproduire.

2) L’appareil génital féminin L’appareil génital féminin se situe entre la vessie et le rectum à la base de l’abdomen.

Les organes sexuels féminins Les 2 ovaires , de la taille d’une amande, sont coiffés par les trompes utérines (de Fallope) qui les relient à l’ utérus.

Cet organe comporte des muscles dont la contracti on provoquera l’expulsion du bébé à l’issue de la gestation.

L’intérieur de l’ut érus est tapissé d’une muqueuse qui se modifie au cours du cycle menstruel.

Elle est destinée à recev oir l’embryon.

L’orifice de l’utérus, ou col, débouche sur un tube musculeux : le vagin qui reçoit le pénis lors de l’accouplement.

La vulve comporte des lèvres qui protègent l’entrée du vagi n et l’orifice urinaire.

Le cycle menstruel et la production des gamètes Les 1 ère règles apparaissent à la puberté.

Elles indiquent le début de l’activité cyclique d e l’ovaire et de l’utérus.

Les règles marquent le 1 er jour d’un cycle.

5 ou 6 jours plus tard, un follicule mûrit à la surface de l’ovaire.

Le 14 ème jour un ovule est libéré et capté par le pavillon des trompes utérines : c’est l’ovulation .

Le follicule se transforme alors en corps jaune et sécrète des hormones.

La muqueuse utérine s’épaissit et se vascularise abond amment.

S’il n’y a pas fécondation, le corps jaune dégénère et ne produit plus d’hormones.

La muqueuse utérine se désagrège et s’élimine lors d’une hémorragie : ce sont les règles.

Chaque cycle dure environ 28 jours.

Les ovules, ou gamètes femelles, sont de grosses ce llules immobiles, spécialisées dans la fonction de reproduction.

Vers l’âge de 50 ans, les ovaires ont une baisse d’ activité, les ovulations cessent ainsi que les règles : c’est la ménopause .. »

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