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Les animaux sont-ils autant respectables que les hommes ?

Publié le 11/02/2016

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Un animal n'est pas un être humain. Que l'on se réfère à la Bible, à Aristote, à Descartes, à Kant, l'on en reviendra toujours au même point: les animaux vivent, n'ignorent pas la souffrance, «aussi bien que les hommes apprennent beaucoup de l'expérience et infèrent que les mêmes événements suivront toujours des mêmes causes» (David Hume, Enquête du l'entendement humain). Mais ils n'ont pas conscience de leur propre existence. A partir- de ce constat, il convient de tirer des règles morales

très précises. 1° Celui qui fait souffrir un animal gratuitement est condamnable parce que la souffrance qu'il lui inflige peut potentiellement concerner l'homme. 2° Les hommes doivent reconnaître qu'ils ne sont pas encore, et ne seront peut-être jamais, «maîtres et possesseurs de la nature» (Descartes, Discours de la méthode, sixième partie). D'où la nécessité de respecter l'animal, non en tant que double de l'homme, mais en tant qu'être vivant dont l'homme dépend absolument.

« On ne doit pas respecter les animaux comme on respecte les hommes • Seul l'homme est un être moral.

Seul l'homme a une conscience.

Respecter l'animal comme l'on respecte autrui est un non-sens.

Le sort de l'animal ne sera pas modifié, et l'homme n'en tirera aucun bénéfice.

Le respect est une notion morale K ant, dans ses Fon­ dements de la méta­ physique des mœurs , tranche le problème: les notions de respect, de devoir, ne concernent ccVous serez craints et redou­ tés de toutes les bêtes de la terre et de tous les oiseaux du ciel.

Tout ce qui remue sur le sol et tous les pois­ sons de la mer sont livrés entre vos mains.» La Genèse, 9,3 que 1' être dou é de conscience morale.

Or, l'animal n'est qu'un vivant.

Lui accorder des droits est chose parfaitement absurde puisqu'il est incapable .

d'en user et qu'il est inca­ pable de comprendre qu'à la notion de droit s'attache celle de devoir.

C'est encore nuire à 1 'animal que de lui accorder des droits I l est assez paradoxal de constater que les droits que l'on tente d'ac­ corder à l'animal ne ser­ vent de toute façon que les intérêts humains.

S'inq uiète-t-on de savoir si 1' animal ne souffre pas d'être choyé comme un enfant? L'homme qui prétend lui accor­ der des droits ne fait que projeter sur lui ses propres fantasmes.

L'animal sera toujours un animal A lain écrit: «. »

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