Devoir de Philosophie

Le commerce

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

 

La foule se presse autour des grands magasins, ici près du boulevard Haussmann à Paris.

Se nourrir, s'habiller, se loger, se distraire : il est peu d'actes de la vie quotidienne qui

ne se traduisent par un achat ou une vente, opérations qui sont à la base du commerce.

Les échanges commerciaux ont lieu dans les marchés, les boutiques,

les grandes surfaces en libre-service, par correspondance, et même sur Internet

où les paiements se font « en ligne « par cartes de crédit.

 

Depuis la nuit des temps

Échanger ce qui n'est pas disponible sur place contre une marchandise produite ou possédée ailleurs en abondance, telle est la base du commerce. Dès l'époque préhistorique, une telle pratique existait à très petite échelle. Au troc — l'échange direct de marchandises — est venu peu à peu se substituer l'usage de la monnaie, permettant l'expansion du commerce, favorisé par le contact entre les civilisations. Dans l'Antiquité, les routes commerciales qui relient l'Occident aux richesses de l'Orient passent par le bassin méditerranéen.


« LA VIE DES HOMMES LE COMMERCE Le premier grand magasin à Paris est Le Bon Marché, fondé par Aristide Boucicaut en 1852 .

Suivent Le Bazar-de-l'Hôtel-de-Yille ( 1855) , Le Printemps ( 1865), La Samaritaine ( 1870) et Les Galeries Lafayette ( 1895).

Une nouvelle manière de commercer La révolution industrielle engendre une hausse considérable de la production et impose de nouveaux procédés de fabrication.

Les produits industriels, moins chers car fabriqués en grandes quantités, s'imposent peu à peu au détriment des produits de l'artisanat, qui deviennent un luxe.

La naissance des grands magasins accompagne cette évolution.

Ces «temples de la consommation», qui n'hésitent pas à recourir à la publicité, proposent sur de grandes surfaces de vente des milliers d'articles, que le client peut voir et toucher .

Désormais, la consommation n'est plus strictement utilitaire : elle devient aussi une activité comparable à un loisir.

Des révolutions successives Depuis lors, le commerce n'a cessé de connaître des évolutions, parfois brutales.

Ainsi sont apparus successivement les magasins populaires comme le Prisunic, né dans les années 20, puis, après la Seconde Guerre mondiale, les magasins en libre­ service où le client se sert lui-même et paie à la caisse en sortant.

Désormais, même si le petit commerce reste actif, il est en permanence menacé par la formule du libre-service, moins cher, qui ne cesse de se perfectionner.

Ainsi, aux supérettes de centre-ville sont venus s'ajouter à partir des années 60 les supermarchés, puis les hypermarchés qui, à côté de l'alimentation, proposent des milliers de marchandises de toutes natures, souvent à proximité d'une galerie marchande ou d'un centre commercial qui réunissent plusieurs commerces individuels.

Ventes sur Internet Une autre forme de commerce est la ven te par correspondance.Au lieu de se déplacer dans les magasins, le client peut consulter un catalogue qui présente la photographie et le prix des produits, remplir un bon de commande et recevoir ses achats par courrier.

La publicité des produits se fait également à la télévision.

Des chaînes spécialisées proposent Elles appartiennent à des chaînes qui achètent en gros et donc à des prix beaucoup plus bas que les petits commerçants .

Plus on s'éloigne du centre ville, plus les surfaces sont grandes et les Le rayon fruits et légumes de chez Carrefour.

VOIR AUSSI : • Les villes au xrx• siècle • La publicité •L'industrie agroalimentaire • Le commerce mondial I Les communications I Les transports 276 • même directement la vente des articles présentés, en affichant le numéro de téléphone pour passer commande : c'est le téléachat.

L'essor d'Internet a révolutionné cette technique en permettant au public de découvrir une myriade de produits chez eux sur leur ordinateur, et d'en passer commande en envoyant leur numéro de carte de crédit.

Réciproquement, les particuliers peuvent également vendre leur matériel d'occasion ou leurs produits artisanaux sur Internet.

Les produits qui se vendent le mieux « en ligne » sont les appareils électroniques, les CD et DVD, les livres , les voyages (voyages organisés, réservations d'hôtel, de train et d'avion) et les vêtements.

• prix «intéressants».

On distingue les supérettes (entre120 m2 et 400 m2), les supermarchés (entre 400 m2 et 2 500 m2), les hypermarchés (qui peuvent atteindre 5 000 m2 ) .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles