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Les êtres vivants dans leur milieu LES ÊTRES VIVANTS DANS LEUR MILIEU I.

Publié le 05/04/2015

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Les êtres vivants dans leur milieu LES ÊTRES VIVANTS DANS LEUR MILIEU I. NOTIONS DE « MILIEU » ET D'« ÉCOSYSTÈME » Un milieu est composé d'un cadre naturel : le biotope (lieu de vie), peuplé par une communauté biologique faite de végétaux et d'animaux : la biocénose. Cet ensemble constitue un écosystème. Les conditions non biologiques sont appelées facteurs abiotiques. Ils comprennent les éléments du relief, les caractéristiques des sols, la composition chimique de l'eau et les conditions climatiques. Les facteurs biotiques concernent les êtres vivants dans leur milieu et les relations qu'ils entretiennent entre eux. Elles sont interspécifiques dans le cadre des relations alimentaires et le plus souvent intraspécifiques pour ce qui est des relations de reproduction. D'autres relations de compétition (vis-à-vis de la lumière pour les végétaux) ou dans le cadre de vie sociale existent entre les êtres vivants ou avec leur environnement. Un peuplement spécifique dépendant des facteurs abiotiques se met en place dans un milieu selon des adaptations particulières à ce milieu. Celui-ci présente une organisation où chaque espèce occupe une niche écologique particulière et seuls certains animaux circulent d'une niche à l'autre essentiellement à la recherche de nourriture. 1) Les relations dans un milieu : de l'indifférence complète à une dépendance totale Un point de départ : la production de matière organique par les végétaux verts A l'origine des chaînes, on trouve un végétal vert (chlorophyllien) qui est capable grâce à la photosynthèse de fabriquer sa propre matière organique en utilisant l'énergie de la lumière solaire, le dioxyde de carbone de l'air et l'eau selon la formule : dioxyde de carbone + eau + énergie solaire => glucides + dégagement de dioxygène Les plantes vertes contribuent ainsi à éliminer le dioxyde de carbone (CO2) de l'air et à enrichir l'atmosphère en dioxygène (O2). Pour assurer leur croissance et leur développement, il leur faut également des sels minéraux dissous dans l'eau du sol et qu'elles puisent le plus souvent grâce à leurs racines. On qualifie les végétaux chlorophylliens d'autotrophes car ils sont capables de fabriquer de la matière organique à partir de la matière minérale en utilisant l'énergie de la lumière pour fabriquer des molécules chimiques riches en énergie. Tous ces organismes qui produisent de la matière organique à partir de matière minérale sont appelés des producteurs primaires. La biomasse est la masse de tous les êtres vivants d'un milieu. Dans un hectare de forêt de nos régions, on estime la phytomasse (masse totale de végétaux vivant sur une surface donnée) à 310 tonnes ; la zoomasse est beaucoup plus réduite. On constate que pour faire vivre une petite masse de consommateurs, il faut une phytomasse considérable. Des consommateurs qui transforment la production primaire en production secondaire Des organismes phytophages (qui se nourrissent de végétaux) consomment les végétaux. Pour cela, ils sont dotés de structures qui leur permettent de le faire. Ils possèdent des adaptations pour prélever (dentition) et digérer (tube digestif plus long, équipement enzymatiques particulier) la matière végétale. Des producteurs d'ordre supérieur Des animaux carnivores vont consommer les précédents. Pour ce faire, ils doivent les capturer et présenter pour cela des adaptations morphologiques ou des stratégies particulières (toile de l'araignée, chasse à l'affût, course rapide). Ce sont des prédateurs. Ces consommateurs, ou producteurs de deuxième ordre, sont eux-mêmes la proie d'autres animaux. Il peut y avoir ainsi de nombreux niveaux de production. Les êtres vivants dans leur milieu Tout finit avec les décomposeurs ou plutôt tout recommence... A la mort de tous ces producteurs, la matière organique est décomposée par des micro-organismes qui utilisent à leur profit les restes de tous les êtres vivants. Rejetant du CO2, ils minéralisent à leur tour le carbone et ne laissent, quand le carbone organique est complètement utilisé, que des sels minéraux que les végétaux pourront puiser dans le sol quand ils seront dissous dans l'eau. Les consommateurs sont dits hétérotrophes car ils sont incapables de fabriquer leur matière organique à partir d'éléments minéraux ; ils doivent se la procurer en consommant d'autres êtres vivants. Une r&ea...

« Les êtres vivants dans leur milieu Tout finit avec les décomposeurs ou plutôt tout recommence… A la mort de tous ces producteurs, la matière organ ique est décomposée par des micro-organismes qui utilisent à leur profit les restes de tous les êtres vivants.

Rejetant du CO 2, ils minéralisent à leur tour le carbone et ne laissent, quand le carbone or ganique est complètement utilisé, que des sels minéraux que les végétaux pourront puiser dans le s ol quand ils seront dissous dans l’eau.

Les consommateurs sont dits hétérotrophes car ils sont incapables de fabriquer leur matière organique à partir d’éléments minéraux ; ils doiven t se la procurer en consommant d’autres êtres vivants.

Une régime alimentaire pour chacun En fonction de ce que consomme un animal, on déterm ine le régime qui le caractérise.

On parle ainsi de carnivore, herbivore, végétarien, omnivore, phyt ophage… Cela dépend de sa structure et de son comportement, mais également de ce qu’il trouve dan s le milieu.

Ces relations s’inscrivent dans des chaînes aliment aires ; l’ensemble des chaînes d’un milieu constitue un réseau alimentaire.

2) Le cycle du carbone Les producteurs sont consommés par des animaux végé tariens, appelés consommateurs primaires ou producteurs secondaires , eux-mêmes mangés par d’autres animaux, carnivores , appelés consommateurs secondaires ou producteurs de troisième ordre .

L’utilisation de la matière organique consommée par un organisme se fait dans le cadre de la respiration qui permet d’exploiter l’énergie chimiq ue des aliments (carbone organique) en rejetant du dioxyde de carbone (carbone minéral).

On observe do nc ici une minéralisation du carbone.

A la mort des producteurs ou des consommateurs, des organismes, appelés décomposeurs, consomment la matière organique encore présente.

Au bout du compte, il ne restera de l’animal ou du végétal que des sels minéraux qui retournent à la t erre ou dans l’atmosphère où ils pourront de nouveau être captés par une plante pour entrer dans la composition organique de celle-ci.

Cette transformation cyclique du carbone (passant d e l’état minéral à l’état organique pour revenir à l’état minéral) s’appelle le cycle du carbone.

II.

L’ACTION DE L’HOMME SUR SON ENVIRONNEMENT Généralement, il existe dans un milieu un équilibre entre les producteurs et l’ensemble des consommateurs .

Cet équilibre nécessite un temps assez long pour s’établir et il est très fragile.

La disparition d’un seul maillon du réseau peut entraî ner un déséquilibre et provoquer la dégradation de l’écosystème.

Dans tout ce système complexe de relations entre les êtres vivan ts, l’homme intervient souvent parfois négativement, car il est présent dans tous les milieux.

Il provoque alors des déséquilibres à cause des pollutions qu’il engendre par ses activit és quotidiennes ou industrielles.

On parle souvent de catastrophes écologiques dont il faut réparer les d égâts quand cela est possible.

Son exploitation des ressources naturelles a pour c onséquence l’épuisement des énergies fossiles et la destruction des forêts équatoriales.

1) L’effet de serre pour un planète plus chaude Le sol réémet en permanence des rayons infrarouges que les gaz à effet de serre interceptent et rabattent vers le sol, augmentant ainsi la températ ure.

L’effet de serre , phénomène naturel, est bénéfiques pour notre planète puisqu’il est respons able de la température moyenne de 15°C.

L’excès de production de ces gaz aujourd’hui accent ue cet effet de serre pour le rendre nuisible pour la Terre.

Cette augmentation de la température moyenne de la Terre perturbera le climat et pourra entraîner une élévation du niveau des océans .. »

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