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Les règles de la versification (collège)

Publié le 25/03/2024

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« L LA AV VE ER RS SIIF FIIC CA AT TIIO ON N a. La métrique : Pour mesurer la longueur du vers, on compte de syllabes prononcées –le mètre- en tenant compte de trois particularités :  Le e muet : Le –e- ne se prononce que s’il est suivi d’une consonne.

IL ne se prononce donc pas devant une voyelle et en fin de vers. « J’ai rêvé dans la grott(e) où nage la sirèn(e) »[El desdichado », Nerval]  La diérèse : Elle permet de prononcer séparément deux sons habituellement groupés, pour respecter le mètre du poème. Ex : Li/on au lieu de Lion. « Les sanglots longs/ Des violons / De l’automne » [« Chanson d’automne », Verlaine] La diérèse est un procédé de mise en relief visant à attirer l’attention du lecteur sur un mot important.  La synérèse : elle permet au contraire de prononcer en une seule syllabe deux sons Habituellement prononcés de manière séparée. C’est le procédé inverse de la diérèse. Ex : Hier (en une syllabe) au lieu de hi/er. b.

Les types de vers : Vers impairs 1-monosyllabe 3-trisyllabe 5-pentasyllabe 7-heptasyllabe 9-endécasyllabe 11-endécasyllabe Vers pairs 2-dissyllabe 4-tétrasyllabe 6-hexasyllabe 8-octosyllabe 10-décasyllabe 12-alexandrin Le vers libre = en poésie classique, suite de vers réguliers disposés librement (par exemple, dans les Fables de la Fontaine).

Depuis la fin du XIXème Siècle ; vers irréguliers n’obéissant à aucune contrainte : ni accent fixe, ni rimes obligatoires. c.

La rime : Le poète répète le même son à la fin du vers : c’est la rime.

Elle marque le rythme du poème et associe le sens du mot et leurs sonorités.  Le genre de la rime : La versification impose l’alternance de la rime féminine, qui se termine par un e muet (aile/éternelle-joues/loue) et de la rime masculine (toutes les autres rimes : îlots/flots).  La qualité de la rime : elle dépend du nombre de sons communs.

On distingue :  la rime pauvre (un seul son commun : lit/nid) ;  la rime suffisante (deus sons communs : merci/souci) ;  la rime riche (plus de deux sons communs : Pari/mari) ; « la rime léonine (quatre sons ou plus…..ensemble/ressemble) ».  La disposition des rimes : SCHEMA EXEMPLE Rimes plates ou suivies AA BB Sève/rêve/voix/bois Rimes croisées AB AB Moqueur/rose/cœur/morose Rimes embrassées AB BA Lui/livre/givre/fui  Poème à forme fixe, le sonnet a été particulièrement illustré au XIVème Siècle en Italie par Pétrarque et largement pratiqué de XIVème siècle en France par les poètes de la Pléïade.

Après avoir connu un certain déclin au XVIIème Siècle, il a été repris par les poètes du XIXème Siècle, en particulier par Baudelaire dans « les Fleurs du mal » (1857).  Les 14 vers du sonnet sont répartis en 2 quatrains (qui forment un huitain) et 2 tercets (qui forment un sizain). Ils reposent sur 5 rimes, qui suivent les schémas suivants :  ABBA/ABBA/CCD/EDE : type développé par Ronsard (sonnet « italien ») ;  ABBA/ABBA/CCD/EDE : type plus répandu dans la poésie du XIXème siècle (sonnet « français »). Le sonnet est surtout écrit en décasyllabes est en alexandrins. d.

La strophe :  2.... »

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