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QUESTIONS Quelles sont les conditions qui font qu'un élève peut se produire à la sortie de l'école d'une façon convenable ?

Publié le 05/04/2015

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QUESTIONS Quelles sont les conditions qui font qu'un élève peut se produire à la sortie de l'école d'une façon convenable ? Cause matérielle : on produit l'élève à partir d'un certain matériau : - le savoir exemples : apprendre à faire des résumés, connaître le règne de Louis XIV => Tous les savoirs ne se travaillent pas de la même manière, on peut faire des distinctions. Certains savoirs ne se construisent pas, certains sont plus élaborés (« construire son savoir » dépend de la nature du savoir). - le corps, les biorythmes - l'enfant (et sas caractéristiques en fonction de son âge et de son milieu social = être biologique qui se développe et enfant sociologique) Cause formelle : on permet le développement de l'élève en fonction d'une commande (l'Etat et les programmes, à la fois dans le domaine du savoir mais aussi du comportement - citoyenneté, valeurs républicaines...). De même, il faut fabriquer l'élève en fonction d'une règle, d'une norme = il faut tenir compte des difficultés des élèves. Exemple : le projet d'école, qui peut remédier à certains problèmes. Il faut tenir compte de la logique du système éducatif. Exemple : pourquoi les cycles existent alors qu'ils n'existaient pas auparavant ? Pourquoi le système évolue ? Cause efficiente : il faut que l'enseignant maîtrise les outils pour faire apprendre à l'élève. le processus d'apprentissage : quand il ne s'agit pas de connaissances à transmettre mais des compétences à acquérir => existe-t-il des méthodes d'apprentissage ? des théories de l'apprentissage ? les méthodes pédagogiques (au sens large) : on n'est plus dans la didactique, mais dans l'accueil, la motivation, la pédagogie de projet, la valorisation, le comportement du maître... la pratique de l'enseignant : par rapport aux imprévus dans une classe (et pas seulement la pratique « consciente » de l'enseignant). Cause finale : les programmes méritent d'être interprétés. Exemple : les élèves doivent apprendre à devenir des citoyens (Cf programmes) => selon le PE (idéologie personnelle), cet aspect sera plus ou moins abordé = l'élève qui sort de telle classe sera différent d'un élève qui sort d'une autre classe. => chaque PE a une philosophie différente. L'enfant au centre, l'élève au centre, quelle différence ? Dans le système éducatif, il y a : - l'équipe éducative = l'ensemble des enseignants - la communauté éducative = l'ensemble des acteurs (parents, mairie...) L'élève est une sous-partie de l'enfant. L'élève au centre = l'élève apprenant. Comment apprend-il ? Comment tenir compte de ses compétences, de ses lacunes, dans le domaine de l'apprentissage ? => on se préoccupe de l'élève dans l'apprentissage ( didactique) L'enfant au centre = l'enfant sujet Le vécu que l'enfant a, à la fois dans sa famille et à l'école. => on est dans le domaine de la pédagogie. L'élève au centre se situe dans le savoir, tandis que l'enfant au centre se situe dans le rapport au savoir. Le rapport au savoir : - rapport sociologique (Bernard Charlot) : selon les milieux sociaux, les rapports au savoir sont différents exemple : milieu défavorisé = il faut travailler pour avoir un métier plus tard - renvoie à une histoire personnelle exemple : être bon en maths et ressembler au père rejeté Faut-il attendre que l'enfant soit mûr pour lui apprendre certaines choses ? Chez Piaget, il y a des stades. Au contraire, certains pensent qu'il est possible d'accélérer le processus. Chez Vigotsky, la zone proximale de développement (ZPD) : on est capable de certaines compétences, mais on a besoin de l'adulte pour qu'il ait le déclic (« l'enfant sait mais ne sait pas qu'il sait »). la théorie de l'esprit : A partir de quand les élèves sont-ils capables de représentations différentes des nôtres ? De prêter des états mentaux aux autres ? Y a-t-il des conditions préalables à l'entrée d'un élève à l'école maternelle ? Objectif de l'école maternelle = socialisation et scolarisation. Dans certains écoles, il y a des « enfants - bolides » (intenables). La séparation avec les parents a dû être abordée : la frustration a été parlée ; sinon, être à l'école peut être traumatisant. Autres critères (autres que psychologiques) : la propreté, l'âge, la place dans la classe... Est-il souhaitable de connaître les difficultés familiales des élèves ? On pourrait connaître des enfants leurs conditions matérielle (confort, table pour faire les devoirs...). Il y a des vécus difficiles (divorce...). L'enfant doit pouvoir dire ce que cela lui fait, et pas simplement ce qui est. On doit savoir comment l'enfant vit les choses. Mais l'enseignant n'est pas la personne qui doit être à l'écoute de façon durable. Il y a le réseau, avec : - le psychologue scolaire - le maître E (dans les apprentissages) - le maître G (écoute les souffrances que les élèves peuvent avoir en dehors des apprentissages) Le jeu a-t-il sa place dans les apprentissages ? En maternelle, le jeu Memory doit être vécu comme un jeu, mais doit développer des compétences (mémorisation...). Du point de vue de l'enfant, il joue pour jouer ; mais du point de vue de l'enseignant, il joue pour développer des compétences. Le jeu est utilisé dans un but d'apprentissage. Reste à savoir si l'élève le vit comme un jeu ou comme un apprentissage. Chez Piaget : le jeu libre de l'enfant => capacité qu'un enfant (entre 2 et 4 ans) a à utiliser un signifiant comme un autre signifiant.Le jeu libre est source de compétence. Jouer, c'est pouvoir faire naître quelque chose qui n'existe pas. Exemple : transformer une bouteille d'eau en voiture. => dans le jeu libre, il n'y a pas d'intention pédagogique. Chez Freinet : le jeu, c'est de l'ersatz = quand on maquille un apprentissage en jeu, au fond le jeu témoigne qu'on n'a pas réussi à intéresser les élèves au travail. Exemple : les mots croisés pour travailler la grammaire. => un enfant n'a qu'un plaisir, c'est travailler. Vouloir faire jouer les enfants pour apprendre peut témoigner d'une appréhension de l'enseignant à ne pas intéresser l'élève. Si l'agressivité du jeune enfant est normale, que peut en faire l'enseignant ? Il ne faudrait débattre sur un sujet qui prône la non-violence => c'est la violence même (violence intellectuelle). Est-ce que l'école assure l'égalité des chances pour tous ? Sa mission n'est pas de l'assurer coûte que coûte. La représentation que les él&egrav...

«  L’enfant au centre = l’enfant sujet Le vécu que l’enfant a, à la fois dans sa famille e t à l’école.

=> on est dans le domaine de la pédagogie.

 L’élève au centre se situe dans le savoir, tandis que l’enfant au centre se situe dans le rapport au savoir.

 Le rapport au savoir : - rapport sociologique (Bernard Charlot) : selon les milieux sociaux, les rapports au savoir sont différents exemple : milieu défavorisé = il faut travailler pour avoi r un métier plus tard - renvoie à une histoire personnelle exemple : être bon en maths et ressembler au père rejeté  Faut-il attendre que l’enfant soit mûr pour lui app rendre certaines choses ?  Chez Piaget , il y a des stades.

 Au contraire, certains pensent qu’il est possible d’accélérer le processus.

 Chez Vigotsky , la zone proximale de développement (ZPD) : on est capable de certaines compétences, mais on a besoin de l’adulte pour qu’i l ait le déclic (« l’enfant sait mais ne sait pas qu’il sait »).

 la théorie de l’esprit : A partir de quand les élèves sont-ils capables de r eprésentations différentes des nôtres ? De prêter des états mentau x aux autres ?  Y a-t-il des conditions préalables à l’entrée d’un élève à l’école maternelle ?  Objectif de l’école maternelle = socialisation et scolarisation .

 Dans certains écoles, il y a des « enfants - bolid es » (intenables).

 La séparation avec les parents a dû être abordée : la frustration a été parlée ; sinon, être à l’école peut être traumatisant.

 Autres critères (autres que psychologiques) : la propreté, l’âge, la place dans la classe…  Est-il souhaitable de connaître les difficultés fam iliales des élèves ?  On pourrait connaître des enfants leurs conditions matérielle (confort, table pour faire les devoirs…).

 Il y a des vécus difficiles (divorce…).

 L’enfant doit pouvoir dire ce que cela lui fait, e t pas simplement ce qui est.

On doit savoir comment l’enfant vit les choses.

 Mais l’enseignant n’est pas la personne qui doit ê tre à l’écoute de façon durable.

Il y a le réseau, avec : - le psychologue scolaire - le maître E (dans les apprentissages) - le maître G (écoute les souffrances que les élèves peuvent avoir en dehors des apprentissages)  Le jeu a-t-il sa place dans les apprentissages ? En maternelle, le jeu Memory doit être vécu comme u n jeu, mais doit développer des compétences (mémorisation…).

 Du point de vue de l’enfant, il joue pour jouer ; mais du point de vue de l’enseignant, il joue pour développer des compétences.

 Le jeu est utilisé dans un but d’apprentissage.

Re ste à savoir si l’élève le vit comme un jeu ou comme un apprentissage.. »

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