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COLETTE – FICHE DE LEÇON LES GRANDS THÈMES PARCOURANT L'OEUVRE

Publié le 09/05/2023

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« COLETTE – FICHE DE LEÇON LES GRANDS THÈMES PARCOURANT L'OEUVRE A.

La nature omniprésente Paysages aimés Toute l'œuvre de Colette est fortement liée, et même nouée à la nature, d'après le titre Les Vrilles de la vigne.

Dans Sido, la narratrice décrit des espaces familiers, comme les jardins de la maison familiale ou la campagne alentour.

Dans Les Vrilles de la vigne, textes écrits loin du pays natal, Colette décrit d'autres espaces, plages et forêts du pays de Somme, ou paysages marins derrière lesquels on devine la maison bretonne de Colette et Missy, nommée Rozven, « la rose des vents ». Le règne du végétal La nature donne aussi lieu à des tableaux en plus gros plan, avec des descriptions de plantes ou de végétaux.

Pensées, glycine ou rosier cuisse-de-nymphe font partie de la vie de Sido, qui initie sa fille au végétal.

Le souvenir des paulownias, des cassis, de la menthe ou de l'oseille parfume la « Nuit blanche» évoquée dans Les Vrilles de la vigne.

Peuplées de plantes cultivées ou de fleurs des champs, les pages de Colette prennent parfois l'allure d'un catalogue de botanique. B.

La proximité des animaux Des compagnons d'enfance Colette aime profondément les animaux, ou plutôt, selon son expression, « les bêtes » qui font depuis toujours partie de la famille.

Adossée à la maison, il y a une écurie avec quelques vaches et le cheval Moffino qui tire la voiture familiale, la victoria.

Le foyer est également peuplé de chiens et de chats.

A ces bêtes s'ajoutent les oiseaux du jardin et les insectes, comme les araignées que Sido protège. Des sujets d'observation L'amour et l'attention de Colette pour les bêtes est l'héritage de sa mère qui lui fait observer le comportement du merle ou de la chatte prête à mettre bas.

Grâce à eux, Sido transmet à sa fille ses valeurs maternelles, et cettE communication entre mère et fille est ellemême compares aux transmissions qui se font entre animaux. Dans Les Vrilles de la vigne, la narratrice adulte vit entourée de chiens et de chats et observe les passereaux du Palais-Royal. Des animaux anthropomorphes • Dans plusieurs chapitres, les animaux prennent la parole comme de véritables personnages de roman.

Ainsi Toby Chien raconte à Kiki, la chatte, les colères de sa maîtresse eT rapporte ses déceptions au discours direct.

Kiki-la-Doucette donne aussi son point de vue, et ils participent au portrait de leur maîtresse. Des animaux pour se peindre soi-même Lorsqu'elle décrit Nonoche dans Les Vrilles de la vigne, elle s'inspire de la chatte de son enfance, également peinte dans La Maison de Claudine.

Le long portrait de cette chatte « dix-huit fois mère» véhicule les réflexions sur la vie de la jeune Colette qui n'a pas encore d'enfant et qui, séparée de son mari Willy, a l'expérience d'amours passagères.

Quand retentit « l'Appel du matou», la soif de liberté et d'amour de la chatte n'est pas sans faire écho aux aspirations de la jeune écrivaine. C.

Amours et amitié Un amour filial sans mesure • Sido dépeint le lien fort qui lie la narratrice à sa mère: l'apostrophe « mon pauvre Minet-Chéri» est suivie peu après par ces mots : « Ainsi parlait ma mère », puis « ma charmante mère, Sido».

Mère et fille sont en perpétuel dialogue. - Le regard fasciné de la narratrice sur sa mère suggère un amour sans nuage.

Pourtant, les mots doux que Sido emploie laissent souvent place à des paroles plus acerbes: « Que tu es bête ! » Possessivité et jalousie teintent aussi cette relation; Sido est peu discrète et toute puissante.

Après la mort de sa mère, Colette construit un mythe, une figure de mère idéalisée. L'amitié en demi-teinte - Les jeunes amies de la narratrice ne sont pas évoquées dans Sido alors qu'elles le sont dans La Maison de Claudine : tout se passe comme si le monde ne tournait qu'autour de la mère de la narratrice.

Sido ne voit pas d'un bon oeil la séduction qu'exerce Adrienne, son amie, sur Minetchéri. - Dans Les Vrilles de la vigne, l'amitié est plus présente : simple et franche avec Marthe, avec laquelle elle se rend dans la Somme, elle est teintée d'hypocrisie et d'agacement face à Valentine ou à ses autres amies parisiennes. Des amours discrètes et sensuelles Plusieurs chapitres sont consacrés à l'amour dans Les Vrilles de la vigne, très discrètement dédiés, dans certaines éditions, à Missy, son amante Mathilde de Morny.

Les pages évoquant le lit blanc sont d'une grande sensualité et cet amour paraît doux, quoique la narratrice soit parfois de mauvaise humeur. Une ombre plane aussi sur ce texte, celle de Willy, premier mari de Colette qui l'a fait souffrir. Comme le rossignol, elle s'est libérée des « vrilles de la vigne amère » qui l'avaient « liée» à lui, et c'est encore à Willy qu'elle.... »

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