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Commentaire sur « Le Lac » de Alphonse de Lamartine

Publié le 22/04/2022

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lamartine

« Commentaire sur « Le Lac » de Alphonse de Lamartine ________________________________________ ________________________________________ Alphonse de Lamartine est un poète, romancier, dramaturge français, ainsi qu'une personnalité politique qui participa à la révolution de 1848 et proclama la Deuxième République.

Il est l'une des grandes figures du romantisme en France au XIXe.

La rencontre avec Julie Charles, marque un tournant décisif dans la vie du poète.

Seulement, leur histoire d'amour passionnée vire à la tragédie lorsque Julie, restée à Paris, meurt d’une maladie en décembre 1817.

Alphonse de Lamartine écrit alors les poèmes des Méditations poétiques dont le recueil est publié en 1820, il obtient un succès fulgurant.

Dans cet extrait du « Lac », le poète rapporte les paroles qu’à prononcer Elvire, soit Julie Charles, lors d’une balade près d’un lac avant sa mort.

Le poète y revient, seul, en se remémorant des moments heureux avec son amante et où il médite sur la fuite du temps. Nous pouvons nous demander en quoi ce poème traduit le désespoir du poète. Nous répondrons à cette problématique en deux parties.

Premièrement le poète insiste sur la fuite du temps puis dans une second temps la puissance de la nature dans ce poème. Le poète relate un constat douloureux sur la fuite du temps. Tout d’abord, la fuite du temps est omniprésente.

En effet, le temps est le thème principal du poème et obnubile l’écrivain.

Cette obsession est marquée, dans un premier temps, par le champ lexical de la durée et du temps très présent ; "heures" "jours" "moments" "le temps" "la nuit" "l’aurore" " l’heure" "éternité".

Le temps est représenté dans ce poème grâce à la métaphore filée de l’eau.

Il est assimilé à l'eau qui coule comme le temps qui passe, "vous, heures propices ! Suspendez votre cours" ; "Coulez, coulez pour eux" ; "le temps n'a point de rive ; Il coule", accentué avec le polyptote du verbe "couler".

Il utilise également la métaphore de l’oiseau "suspends ton vol" ; "…s’envolent loin de nous".

Ces métaphores montrent que le temps ne peut pas s’arrêter et qu’il échappe à ceux qui veulent le retenir.

Lamartine personnifie également le temps en le qualifiant et en s’y adressant directement ; "Temps jaloux", "Parlez".

Avec l’apostrophe "Ô temps !", il l’interpelle et le considère comme un des destinataires du poème.

Il le décrit également comme une bête sauvage affamée qui retire tous les bons moments au poète, "savourer", "engloutissez", le temps lui retire son bonheur.

De plus l’allitération en "l" sur toute la longueur du poème fait entendre l’écoulement du temps qui passe trop rapidement ; "vol" "Laissez…", "les rapides délices", "plus beaux", "malheureux", "implorent", "coulez, coulez", leurs jours les soins qui les dévorent", "oubliez les heureux", "plus lente l’aurore", "jaloux", "l’amour à longs flots", "S’envolent loin", "les jours de malheur". En outre, le poète souffre face à la rapidité de ses moments de bonheur.

Cette éphémérité est marquée par le champs lexical de la vitesse, "rapides" "le temps m’échappe et fuit", "plus lente", "fugitive", "vitesse".

Les nombreux enjambements permettent aussi de traduire la fuite continuelle de la vie.

Les énumérations soulignent le fait que le temps ne s’arrête plus "Eternité, néant, passé, sombres abîmes, ".

Alphonse de Lamartine montre aussi l’opposition entre la durée de temps et celle de ses courts instants de joie.

Le paradoxe du temps est mis en relief grâce à l’alternance entre les alexandrins, vers de 12 syllabes, et les. »

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