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Etude littéraire de la nouvelle : Erostrate extrait du recueil Le Mur de J.P Sartre

Publié le 09/12/2023

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« Etude littéraire de la nouvelle : Erostrate extrait du recueil Le Mur de J.P Sartre Introduction : « Voici cinq petite déroutes tragiques ou comiques … toutes ces fuites sont arrêtés par un mur » disait Sartre à propos des nouvelles de son recueil Le mur publié en 1939.

La nouvelle objet de notre étude s’intitule Erostrate, elle relate l’histoire d’un homme qui pour briller sur l’humanité choisi de commettre un crime en tuant avec un sang-froid ses victime choisi au hasard dans la rue.

Il s’agit de la figure de Paul Hilbert à cause de sa haine des hommes, il planifie son crime et lui faisant une publicité.

Le récit est relaté à la première personne et suit l’évolution de ce personnage jusqu’à son arrestation.

Par le biais de son récit on arrive à découvrir la psychologie du personnage plein de contradictions.

Ainsi il s’agira de voir à travers cette nouvelle : Comment le récit du crime et les enjeux littéraires et philosophiques traduisent la métaphore du mur qui est incarnée ici dans l’aliénation du personnage et sa haine des hommes. Pour ce faire nous avons opté pour le plan suivant : I- Erostrate : histoire d’un crime ou la confession d’un criminel : 1- La figure d’Erostrate entre le passé et le présent. 2- Le récit d’un crime du surgissement de l’idée à l’achèvement de l’acte héroïcomique. 3- La lettre : une justification du crime ou un procès délirant. II- Le portrait de Paul Hilbert, la figure des oppositions ou le mur sous d’autre forme 1- Du complexe de supériorité au complexe d’infériorité à la haine des hommes. 2- Le révolver une arme de terreur ou un substitut phallique. 3- Paul Hilbert entre désir sodomique et sadisme pervers. III- Erostrate entre les enjeux philosophiques et littéraires. 1- Le mélange des genres ou la conscience béante 2- Un récit piège par l’implication de l’auteur et du lecteur 3- Erostrate une figuration de la philosophie existentialiste Erostrate histoire d’un crime et discours d’un criminel en devenir : I- Dans la nouvelle Erostrate nous sommes face à un récit à la première personne qui relate le récit d’un personnage aspirant à faire un crime pour briller parmi les hommes.

En fait cette volonté est inspirée chez lui par la figure antique d’Erostrate.

Ainsi on assiste dans la nouvelle à un itinéraire de l’évolution de cette idée dans l’esprit du personnage jusqu’à la mettre en exécution. 1- La figure d’Erostrate entre le passé et le présent. En fait, le narrateur cherche un model dans la notion du Héro noir qui est une construction du narrateur pour signifie un personnage qui a commis un acte blâmable et non pas un acte louable.

Ainsi il trouve dans la nomination d’Erostrate son model recherché.

Erostrate est en fait un criminel héros noir de l’antiquité qui pour briller dans la société a décidé de bruler le temple d’Ephèse.

Un crime sacrilège contre les dieux qui lui causera un châtiment ultime, il sera exécuter et on a interdit de prononcer son nom pour l’oublier.

Mais son nom subsiste malgré ce châtiment.

Notre narrateur, lui aussi, aspire à faire un acte digne de le laisser briller, il commence à voir des rêves de ce crime qu’il doit accomplir pour réaliser un tel exploit. Mais est-il un héros ou un Erostrate.

La fin de la nouvelle problématise le choix.

De plus, le narrateur se voit supérieur aux hommes mais la réalité prouve le contraire.

Mais du moins c’est un héros noir qui cherche à faire face à son ennemi qui est pour lui les humains.

Ce qu’on peut lire à la page 91 : « je vais prendre tout à l’heure mon révolver … ».Il s’agit en fait d’une prise de position qui va caractériser le personnage-narrateur depuis le début jusqu’à la fin. 2- Le récit d’un crime du surgissement de l’idée à l’achèvement de l’acte tragicomique. C’est ainsi que la nouvelle relate l’histoire d’un crime de haine conçu et calculer dans un laps de temps de neuf mois depuis le début de janvier jusqu’au mois d’octobre donc depuis l’achat du revolver jusqu’à l’exécution de crime.

En fait Paul Hilbert le narrateur personnage nous raconte à travers ce va et vient entre son passé et son présent comment l’idée de tuer les hommes lui surgi dans l’esprit et comment il va la mettre en exécution.

Ainsi il nous raconte que le revolver était l’outil principal qui a déclenché cette idée on peut lire ce propos à la page 81 « un soir l’idée m’est venu de tirer sur les hommes ».

En fait, le revolver pour Paul Hilbert lui a donné cette assurance de pouvoir faire face à l’autrui en marchant dans la rue puis par la suite un certain courage pour prendre l’initiative et accomplir son acte criminel ainsi sans le revolver on se demanderait si Paul Hilbert pourrait quitter sa chambre.

Par la suite le narrateur nous relate comment il planifie son crime en racontant son exercice et sa publicité en écrivant la lettre.

Mais le jour de l’achèvement de l’acte criminel révèle un personnage hésitant et peureux il se demande : « pourquoi faut-il tuer tous ces gens qui sont déjà mort » p97.

Ensuite, l’arrestation vers la fin montre un Erostrate à l’envers Paul Hilbert a fait descendre un homme par peur et non par décision puisque l’homme l’a touché.

l’acte criminel n’est plus une réaction conçu mais un acte incontrôlé d’un malade qui a la phobie des humains.

La fin de la nouvelle révèle non pas l’exécution des plans conçus mais une fin à la foi comique et tragique d’un héros velléitaire et dérisoire enfermé dans les lavabos d’un café. La dernière phrase de la nouvelle met en relief une chute d’un homme et révèle le caractère d’un antihéros 3- La lettre : une justification du crime ou un procès délirant. Enfin, la lettre écrite à peu près en trois pages et qui occupe le centre de ce labyrinthe des scènes en écho révèle une œuvre d’art.

Le criminel parait un artiste écrivain qui possède l’art de bien dire.

La lettre est construite sur deux mouvement contradictoire la première partie constitue un procès direct contre l’humanité et l’humanisme ce qu’on peut lire à la page 89 « vous êtes célèbres et vous ouvrages tirent à trente mille… », puis, la deuxième partie constitue un confession d’un antihumaniste d’un malade imaginaire ( le malade imaginaire à l’hypocondrie la crainte excessive de tomber malade).

D’autre part, la deuxième partie de la lettre de Paul Hilbert parait être à bien des égards à la fois un testament et une confession qui révèle un amour narcissique du Paul à lui-même et une haine des hommes qui selon lui justifient son crime planifié on peut lire à la page 90 : « vous serez curieux de savoir ce que peut être un homme … ».

ainsi la haine des hommes serait-elle une justification pour les anéantir ? En outre le nombre des écrivains auxquelles la lettre est adressée pousse à se poser des questions pourquoi le nombre 102 et non pas un autre? En outre, il parait à bien des égards que le procès des écrivains humanistes est une prise de position contre la moral et la doxa hérité des humaniste et incarne donc une vision de l’auteur en personne qui prend position vis-à-vis de toute idéalisme de l’homme ce qui peut éclairer la parodie de la célèbre enseigne sur l’académie de Platon : « nul n’entre ici s’il n’est géomètre ».

Le narrateur accuse les humanistes de procéder de la même manière vue qu’ils ont accaparé le sens du monde selon le narrateur, ce dernier se trouve donc marginalisé et exclu du monde.

Aussi, selon certains critiques, la lettre incarne-t-elle un amour en puissance de l’homme puisque en révélant un dégout des hommes, Paul refoule un amour caché et d’ailleurs le discours de la lettre qui focalise sur le corps viril de l’homme entérine ce propos. C’est de ce fait que le récit trace une chronique du crime de Paul Hilbert et le développement de sa démence.

Mais reste à savoir les raisons d’un tel attentat et savoir ce qui pousse en vérité Paul Hilbert à prendre une tel position, c’est qu’on va tenter d’élucider à travers la deuxième partie de ce travail. II- Le portrait de Paul Hilbert, la figure des oppositions ; ou le mur sous d’autre forme En effet, la figure de Paul Hilbert dans le texte parait être mise sur le premier plan par son discours et son récit.

Le récit à la première personne sert à dévoiler la personnalité du personnage narrateur et à comprendre sa psychologie.

D’ailleurs la nouvelle parait à bien des égards une analyse psychologique qui met en exécution la pensée Freudienne.

Ainsi tout en traçant le portrait de Paul Hilbert nous analyserons sa personnalité qui se caractérise par plusieurs complexes et plusieurs névroses. 1- Du complexe de supériorité au complexe d’infériorité à la haine des hommes. D’une part, dès.... »

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