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Explication de texte, Extrait, Cahier pour une morale, Jean Paul SARTRE

Publié le 10/01/2019

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morale
Devons-nous renoncer à ce qui ne dépend pas de nous ? Devrait-on lâcher prise à ce qui est non influençable? Ou bien devrait-on au contraire s’attacher à ce qui ne dépend pas de nous ? Comment penser la liberté de l’Homme dans un monde qui lui échappe ? Est-ce que l’Homme est libre de désirer dans un monde qui lui échappe ? Si l’Homme désir, est-il libre d’influencer son monde ? Epictète, dans son Manuel §IV pense que oui, l’humain devrait renoncer à ce qui ne dépend pas de nous. En effet dans ce même alinéa, il y développe une des notions chère aux Stoïciens, « la Citadelle Intérieur ». Pour exemple, on peut citer la perte d’un proche ; sa perte peut nous rendre triste, mais il ne faut pas s’en affliger, la mort n’étant qu’un état naturel de l’humain. Il s’agit de se faire une représentation objective de l’objet de son désir. Pour Epictète, l’Homme ne doit agir que sur ce qu’il peut influencer. Ainsi quel que soit l’évènement auquel il est confronté, il doit se poser la question s’il peut agir dessus ou non. Par conséquent, si cela n’est pas possible à l’être humain d’influencer l’objet de son désir, il doit l’abandonner pour  son bien, car cela est...
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« à fuir la souffrance.

Ainsi donc, l'humain, par nature, sera contraint par sa liberté même à choisir, sachant que son monde est inatteignable, non influençable.

Ainsi, l'Homme est libre de désirer pour Epictète, et c'est par la voie du Stoïcisme qu'il apprend à choisir ce qui est bon pour lui, mais ce même stoïcisme l'oblige à choisir, et donc le prive en retour de liberté de choix.

La liberté pour Epictète est donc non une liberté de choix, mais une liberté d'être : je suis Homme, je suis libre de désirer, mais je ne dois pas désirer ce qui fait mon malheur.               Sartre dans son texte Cahier pour une morale rejoint en partie l'idée d'Epictète.

Il annonce de fait que l'humain ne doit pas désirer quelque chose qui lui est non influençable, il doit y renoncer.

Ainsi nous devrions lâcher prise à ce qui est non influençable.

En effet, dans son texte, ligne 1, il dit qu'un sujet devient « tuberculeux ».

Il dévoile ceci comme une « malédiction ».

La maladie est donc pour lui l'élément non influençable par l'Homme qui vient déranger notre sujet de force sans qu'il ne puisse rien y faire.

Comment penser la liberté de l'Homme dans un monde qui lui échappe ?  Sartre pour répondre à cette question, utilise la métaphore du « bouquet de fleurs ».

Pour lui, lorsque l'on est « diminué », nous enlevons simplement des fleurs de ce même bouquet, ces dernières représentant nos possibilités.

Pourtant, cela ne nuit pas à la qualité des possibilités, tout au contraire cela révèle le sujet, car les fleurs enlevées en cachaient d'autres.

Cela constitue la façon positive de combattre la maladie (tout en l'acceptant car son existence ne peut être nié).

Or ces mêmes fleurs peuvent fanées (cela constituerait la manière négative d'accepter la maladie en se plaignant, ou encore désirer des choses inaccessible par exemple).

Ainsi, la maladie ayant supprimé certaines possibilités, on peut choisir plusieurs voies.

Le sujet doit donc changer de mode de vie en fonction de ses choix.

Par conséquent il devient libre de choisir quelle voie prendre.

Malheureusement pour lui, la maladie dans le texte n'est pas ce qu'elle est. »

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