Philosophie et éthique : éléments internes
Publié le 18/04/2025
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«
Philosophie et éthique : éléments internes
1.
Les émotions :
Anna : lors de la discussion avec les élèves, Anna n’est pas mal à l’aise
mais après avoir appris que ses collègues et Karine ont exposé leur point
de vue, Anna a commencé à douter et s’est sentie mal à l’aise.
Les
émotions d’Anna sont visibles par Karine.
Anna se sent mal à l’aise mais
ne fait pas part de son malaise aux autres.
Ces émotions sont suscitées
par l’échange qu'elle a eu avec Karine.
Ses émotions ne découlent pas de
traumatismes du passé.
Karine : elle se sent frustrée car pour elle les informations données par
Olivier sur son papa aurait dû rester confidentiel.
La frustration de Karine
est reconnaissable par Anna.
Elle n’explicite pas son émotion mais elle l’a
fait ressentir.
Sa frustration est provoquée par Anna à cause de la
discussion.
Elle ne découle pas de traumatismes du passé.
Olivier : il se sent à l’aise et n’a pas honte de dire que son papa est en
prise.
Au contraire, il donne des détails.
Ses émotions sont visibles car il
est à l’aise et répond facilement aux questions de ses camarades.
Ses
émotions ne sont pas explicites.
Ses émotions sont suscitées par les
autres élèves de la classe qui lui posent des questions sur
l’emprisonnement de son papa.
La discussion découle du problème
intérieur d’Olivier : l’emprisonnement de son papa.
Les autres élèves de la classe : Ils sont curieux car ils posent
énormément de questions sur l’emprisonnement du papa d’Olivier.
L’émotion des élèves sont visibles par l’enseignante (Karine) mais aussi
par Olivier au vu de toutes les questions qui lui sont posées.
Les émotions
des élèves ne sont pas explicitées.
Ces émotions sont suscitées par Olivier.
Leurs émotions ne découlent pas de problèmes ou de traumatismes
antérieurs.
Les enseignants : ils sont un peu perplexes concernant le fait de discuter
de prison avec les élèves et certains craignent qu’Olivier soit rejeté par les
autres élèves.
Leurs émotions sont reconnaissables par Anna.
Les
émotions ne sont pas explicitées mais sont implicites.
Leurs émotions sont
suscitées par la SEP mais aussi par Anna qui a laissé Olivier parler
librement de l’emprisonnement de son père.
Les émotions des
enseignants ne découlent pas de problèmes ou de traumatismes
antérieurs.
2.
Les attentes
Anna : Nos hypothèses : elle attend une certaine écoute des autres
élèves et de la bienveillance envers Olivier.
Karine : elle veut garder le secret professionnel.
Olivier : Il attend de ses camardes qu’ils soient à l’écoute pour qu’il
puisse se confier librement sans craindre d’être jugé.
Les autres élèves de la classe : ils veulent en apprendre plus sur la vie
personnelle d’Olivier.
Les enseignants : iIls veulent éviter ce genre de conversation dans leur
classe.
Les attentes des enseignants et de Karine sont les mêmes.
En effet, ils
veulent tous éviter ce genre de discussion avec les élèves dans leur propre
classe.
Pour Olivier, il s’agit d’un enjeu personnel car il souhaite/ accepte de se
confier et attend des autres une certaine écoute.
Concernant les autres enseignants ainsi que Karine, leurs attentes se
traduisent par des représentations spécifiques.
Leur vision est qu’il ne faut
pas parler de sujets personnels en classe et encore moins d’un
emprisonnement car les autres élèves peuvent juger et ne pas
comprendre la SEP et donc exclure la personne concernée par celle-ci.
De
plus, pour eux, l’âge joue un rôle important dans la compréhension ou la
gestion de cette discussion.....
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