Devoir de Philosophie

A la princesse de Galles (lettre) Lady Montagu Andrinople, le 1er avril

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

galles
A la princesse de Galles (lettre) Lady Montagu Andrinople, le 1er avril 1717 J'ai maintenant, Madame, achevé un voyage qui n'avait été entrepris par aucun chrétien depuis le temps des empereurs grecs, et je ne regretterai pas toutes les fatigues que j'ai souffertes s'il me donne une occasion de divertir Votre Altesse Royale par la description de lieux entièrement inconnus parmi nous, puisque les ambassadeurs impériaux et les quelques Anglais qui sont venus jusque-là ont toujours suivi le Danube jusqu'à Nicopolis. Mais ce fleuve était gelé, et M. Wortley si plein de zèle au service de Sa Majesté qu'il n'aurait pas retardé son voyage pour la commodité du passage. Nous avons traversé les déserts de Serbie, presque tout recouverts de bois, bien que le pays soit naturellement fertile et les habitants industrieux, mais l'oppression des paysans est si grande qu'ils sont forcé...
galles

« certifié que la quantité de vin de la dernière récolte était si prodigieuse qu'on a dû creuser des cuves dans la terre pour l'y déverser, car il n'y avait pas assez de tonneaux dans la ville pour le contenir.

Mais le peuple ressent à peine le bonheur de cette abondance.

J'ai trouvé ici une nouvelle occasion de les prendre en pitié lorsque les pauvres diables, qui avaient fourni vingt voitures pour nos bagages depuis Belgrade, à prix convenu, ont été tous renvoyés sans paiement, certains de leurs chevaux estropiés, d'autres tués, sans qu'on les indemnisât aucunement.

Les pauvres gens entouraient la maison, pleurant, s'arrachant les cheveux et la barbe de la manière la plus pitoyable, sans obtenir de la soldatesque insolente autre chose que des coups. Je ne puis exprimer à Votre Altesse Royale combien j'ai été émue à ce spectacle ; je leur aurais donné tout l'argent de ma poche, avec tout mon cœ ur ; mais cela aurait été autant de donné à l'aga, qui le leur aurait repris sans aucun remords. Après quatre jours de voyage en montagne à partir de là, nous sommes arrivés à Sofia, située dans une grande et belle plaine sur l'Iscra, entourée à distance par des montagnes.

Il n'est guère possible de voir paysage plus agréable.

La ville elle-même est très grande et extrêmement peuplée.

Il y a des bains chauds, très célèbres pour leurs vertus médicales.

Après quatre jours de voyage, nous sommes arrivés à Philippopolis, après avoir franchi les hauteurs qui séparent le mont Haemus du Rhodope, tous deux. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles