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Akbar le Grand 1542-1605 Akbar naquit dans l'adversité.

Publié le 05/04/2015

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Akbar le Grand 1542-1605 Akbar naquit dans l'adversité. Son père Houmayoun fuyant les armées victorieuses de Sher Khan se réfugia au Sindh à la cour du chef Rajpout Rana Virsal Amarkot. C'est là que le 15 octobre (ou le 23 novembre selon certains historiens) 1542, la reine Hamida donna naissance à Akbar. Peu de temps après, Houmayoun fuyant vers la Perse fut rejoint à Kandhar par son frère ennemi Askari, et dut s'échapper précipitamment en abandonnant son fils. Trois ans plus tard, avec l'aide du shah de Perse, Houmayoun reprit Kandhar à son frère et retrouva son enfant heureusement sain et sauf. Toute la petite enfance d'Akbar se passa ainsi au milieu des guerres. Rebelle à l'étude, le jeune prince montre un goût prononcé pour tous les sports et pour les animaux. Fin 1551, on le fiance et on le nomme gouverneur de Ghazni. Deux ans plus tard, lorsque Houmayoun réussit à reconquérir Delhi, il lui confie le gouvernement de Lahore. L'année suivante, la mort accidentelle de son père laisse Akbar devant une succession difficile. Fort heureusement, il a à ses côtés un précepteur fidèle et intelligent : Bairam Khan. Celui-ci le fait proclamer empereur immédiatement le 11 février 1556. Le jeune souverain est ainsi mieux armé pour affronter une situation politique confuse : la plupart des États de l'Inde s'étaient déclarés indépendants (en particulier ceux de l'Ouest et du Deccan) ; le Penjab était menacé par Sikandar Sour et l'armée du roi du Bengale Mohammed Adil, conduite par son astucieux ministre hindou Hemou, avait réussi à s'emparer d'Agra et de Delhi. Une fois encore, Bairam Khan aide activement Akbar. Administrateur expérimenté et bon général, il est prêt à tout pour consolider la puissance moghole. Il fait mettre à mort sans pitié Tardi Beg qui, vaincu par Hemou, avait abandonné à l'ennemi Delhi, la capitale. Puis il livre bataille au général hindou près de Panipat (1556) et, malgré une armée inférieure en nombre, il réussit à profiter de la panique créée par la disparition d'Hemou blessé, pour gagner la victoire. Hemou est mis à mort et Akbar entre à Delhi et Agra en triomphateur. Ses armées continuant leur avance poussent jusqu'à Gwalior au sud et Jaunpur à l'est. Malheureusement, Bairam Khan se comportait à la cour avec une certaine maladresse vis-à-vis de l'entourage de l'empereur et il commit quelques abus de pouvoir qui lui valurent de solides rancunes dans la famille même d'Akbar. Celui-ci, d'ailleurs, devenait adulte et sentait monter en lui le désir d'exercer seul le pouvoir. Aussi laissa-t-il se fomenter un petit complot contre le régent et lui signifia-t-il son renvoi accompagné, il est vrai, de q...
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« Quoi qu'il en soit, c'est à cette époque que se situent les premières grandes réformes et conquêtes importantes.

Dès sa vingtième année, Akbar montrait une largeur d'esprit et un non-conformisme assez inhabituels à l'époque.

Peut-être son mariage en 1562 avec une princesse hindoue du Rajpoutana, qui devait être la mère de l'empereur Jahangir, n'était-il pas totalement étranger à cette attitude.

Cette même année, en effet, il abolit la coutume qui réduisait en esclavage les prisonniers de guerre et les forçait à se convertir à l'islam ; il supprime la taxe imposée aux pèlerins hindous ainsi que la jizya (1563), impôt payé par les non-musulmans. Simultanément, il entreprend la conquête systématique des États indiens entourant son royaum e.

En 156ı, il envoie A dham Khan (fils de M aham A naga) conquérir le M alvâ ; la même année les Afghans de l'Est attaquent Jaunpur mais ils sont vaincus par Asaf Khan qui s'empare de Chounar et en fait un avant-poste de l'empire.

En 1562, Akbar s'allie au Raja Bihar Mal de Jaipour et envoie une armée pour réduire la forteresse de Merta dans le Mârwâr (Rajasthan) qui lui résistait.

Une rébellion avait éclaté au Malwâ.

Elle est réduite par l'envoyé d'Akbar, Abdulla Khan Uzbeg.

Sans aucune provocation mais conduit seulement semble-t-il par son désir de conquête et d'unification politique, l'empereur attaque le royaume indépendant de Gondwana (1564) sur lequel règne une excellente reine, Rani Durgâvati, régente pour son fils Vir Narayan.

Elle résiste avec acharnement, mais, blessée de deux flèches sur le champ de bataille, la reine se donne la mort pour éviter d'être capturée et l'État de Gondwana est occupé et pillé par Asaf Khan à la tête de l'armée moghole.

Entre 1564 et 1567, éclate une rébellion des Uzbegs sous la direction d'un officier de l'armée impériale : Abdulla Khan.

Un frère d'Akbar, Hakim Mirza, profite de l'occasion pour créer quelques difficultés, mais Akbar conduit personnellement les opérations et les Uzbegs vaincus sont contraints de se soumettre ainsi que les Mirzas. A la lumière de ces faits, on voit combien étaient vivaces au sein de l'empire moghol les rivalités entre musulmans de races et de sectes différentes.

Peut-être cela explique-t-il, au moins partiellement, qu'Akbar ait cherché des alliés et des amis parmi les Hindous, en particulier les Rajpouts dont le courage et la noblesse de sentiments devaient non seulement l'attirer personnellement mais encore lui paraître une garantie contre ses propres coreligionnaires.

Cependant, tous les Rajpouts n'étaient pas prêts à répondre à ses avances — le roi du Mewar, Udaya Singh, enfermé dans sa puissante forteresse de Chittor, défiait et méprisait Akbar.

Son attitude encourageait à la résistance les rois de Jodhpour, Bikaner et Jaisalmer.

Si Chittor tombait, tout le Rajasthan se soumettrait et la route serait ouverte vers le riche Goujarat.

Aussi, le 23 octobre 1567, Akbar met-il le siège devant Chittor.

Udaya Singh, qui était orgueilleux sans être brave, avait quitté la forteresse laissant la défense aux soins de Jaimal.

Toutes les attaques des Moghols ayant été repoussées, ils décident de faire sauter les murs de la forteresse et commencent les préparatifs.

La chance sert Akbar : il aperçoit Jaimal sur le rempart et le tue d'un coup de fusil.

Privés de leur chef, les Rajpouts accomplissent le Jauhar : les femmes et les enfants s'immolent sur le bûcher tandis que les hommes se font tous tuer au combat.

Après la chute de Chittor, la citadelle de Ranthambor se rend le 18 mars 1569 ; la même année tombe la dernière place forte du Nord de l'Inde : Kalinjar.

En 1570, les chefs de Jodhpour, Bikaner et Jaisalmer font leur soumission.

Akbar épouse une princesse royale de Bikaner et une autre de Jaisalmer.

Tout le Rajasthan reconnaissait Akbar pour son suzerain excepté la partie ouest du Mewar restée entre les mains de Udaya Singh.. »

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