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Albert Ier par Marie-José d'Italie Née Princesse de Belgique Troisième souverain du jeune royaume établi en 1830 lors de la scission de la Belgique d'avec la Hollande, Albert Ier naquit à Bruxelles le 8 avril 1875.

Publié le 05/04/2015

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Albert Ier par Marie-José d'Italie Née Princesse de Belgique Troisième souverain du jeune royaume établi en 1830 lors de la scission de la Belgique d'avec la Hollande, Albert Ier naquit à Bruxelles le 8 avril 1875. Alors que son rôle héroïque durant la guerre de 1914-1918 lui valut, aux yeux de l'Histoire, le titre de Roi-Chevalier, son action politique dans la paix demeure moins connue. L'équilibre et la lucidité de son esprit, sa conception nouvelle des devoirs et des droits humanitaires et sa prévision remarquable du développement des événements qu'on pourrait qualifier de " politique à long terme " le situent parmi les grands hommes d'État du XXe siècle. Neveu du roi Léopold II, il n'était pas destiné à régner. Ce ne fut qu'après la mort du fils unique du roi et, en 1892, de son propre frère, qu'Albert, âgé de dix-sept ans, réalisa qu'il devenait l'héritier du trône de Belgique. Son père, le comte de Flandre, frère cadet du roi Léopold, appartenait à la lignée des princes de Saxe-Cobourg-Gotha-Saalfeld, connus pour leur sens politique, et dont Léopold Ier, le fondateur de la dynastie belge, était issu. Le jeune Albert avait d'autre part une ascendance française par sa grand-mère paternelle, Louise d'Orléans, fille du roi Louis-Philippe. On peut supposer qu'il hérita de la Maison de France le goût de l'Histoire. Mais c'est à sa mère, Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (de la branche catholique), qu'il dut son sens du devoir et de ses responsabilités ; tout son règne en sera profondément marqué. Très jeune, il entra à l'École militaire où, en plus du maniement des armes, il apprit l'art du commandement. En 1892, il est sous-lieutenant aux grenadiers ; sa haute stature le prédestinait à cette arme. Mais si Albert possédait de sérieuses connaissances dans l'art militaire, il ne sera jamais un " militariste ". Toutefois, il comprenait la nécessité absolue et urgente pour la Belgique d'une bonne armée. Il continuait en cela la politique de ses prédécesseurs Léopold Ier et Léopold II. Cependant, les idées personnelles d'Albert n'étaient pas toujours conformes à celles du roi. Une génération les séparait et, tandis que le roi Léopold ne reculait pas devant la force, étant encore imbu des principes autoritaires du XIXe siècle, le prince héritier cherchait déjà à concilier le pouvoir avec les besoins et les justes revendications du peuple. Ces deux conceptions s'affrontèrent entre autres, en 1902, lors d'une grève générale. Alors que Léopold II exigeait de son neveu qu'il se tînt prêt à la tête de son bataillon et, le cas échéant, qu'il dispersât les émeutiers et même qu'il tirât sur eux, Albert répliqua avec courage et à propos qu'il serait toujours disposé à combattre des envahisseurs, mais jamais ses compatriotes. Doué d'un sens critique aigu, d'un tempérament studieux et réfléchi, à vingt et un ans il jugea nécessaire de parfaire ses humanités. Son intérêt se porta en particulier sur la philosophie : Aristote et Auguste Comte seront ses livres de chevet. Ses études classiques ne l'empêchent pas de continuer à se perfectionner en sociologie et en sciences économiques. A seize ans déjà, il se passionnait pour le Contrat social de Rousseau. Il fait des voyages dans le but précis d'approfondir les questions techniques et commerciales des pays industrialisés comme l'Angleterre et les États-Unis. Il en retire un grand profit pour son pays, notamment pour le développement d'Anvers et de son hinterland fluvial. Dès que les Chambres eurent ratifié, après de nombreuses altercations, le don du Congo à la Belgique par Léopold II (1908), le prince héritier visita pendant quatre mois la nouvelle colonie. Il se rendit compte que l'exploitation des richesses de ce pays n'allait pas de pair avec le développement de son infrastructure. Il préconisa l'extension des moyens de transport et surtout l'urgente amélioration des conditions de vie des indigènes dont il se préoccupera toute sa vie. " C'est une politique d'humanité et...
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