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Alcide d'Orbigny 1802-1857 Alcide Dessalines d'Orbigny est né à Couéron (Loire-Inférieure) le 6 septembre 1802, et mort à Pierrefitte, près de Saint-Denis (Seine) le 30 juin 1857.

Publié le 05/04/2015

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Alcide d'Orbigny 1802-1857 Alcide Dessalines d'Orbigny est né à Couéron (Loire-Inférieure) le 6 septembre 1802, et mort à Pierrefitte, près de Saint-Denis (Seine) le 30 juin 1857. Il fit ses études élémentaires à La Rochelle, et dès son jeune âge il montra beaucoup de goût pour les sciences naturelles, qu'il se mit à étudier en même temps qu'il faisait des recherches à la campagne. Ce goût pour les sciences naturelles venait probablement du fait que son père et son frère Charles, tous deux médecins, leur consacraient toute leur vie et avaient écrit des ouvrages de botanique et de zoologie. A vingt ans, il pouvait déjà être considéré comme un savant dans la véritable acception du terme. Il le prouva en envoyant à la Société d'histoire naturelle de Paris son premier travail, une étude sur un nouveau genre de mollusques gastéropodes. Il étudia ensuite les céphalopodes, et présenta en 1825 à l'Académie des sciences de Paris un mémoire sur la classification des foraminifères, animaux fossiles microscopiques, jusqu'alors à peine connus des zoologues. Ce travail, qui démontrait de sa part une profonde connaissance du sujet, permit à deux illustres zoologues, Geoffroy Saint-Hilaire et Latreille, de dire que " l'ordre des foraminifères est une création de M. d'Orbigny ". Le 15 novembre 1825, l'administration du Musée d'histoire naturelle le chargea d'une mission importante : entreprendre une expédition scientifique en Amérique méridionale, afin d'y recueillir des matériaux et d'y faire des études et des recherches d'histoire naturelle. D'Orbigny accepta la mission et demanda un délai d'un an pour le départ temps qu'il jugeait nécessaire aux préparatifs. Afin de bien pouvoir réaliser cette tâche ardue, il se mit en contact avec des naturalistes de réputation mondiale et eut l'appui de savants tels que Cuvier, Humboldt, Latreille, Blainville et d'autres aussi renommés. Auguste de Saint-Hilaire qui, de 1816 à 1822, avait accompli plusieurs voyages à travers l'intérieur de l'Amérique du Sud, put lui fournir également des recommandations et des conseils de grande valeur. Après avoir été ainsi renseigné et éclairé, d'Orbigny partit de Brest le 29 juillet 1826 vers Rio-de-Janeiro d'où, après un bref séjour, il passa à Montevideo, puis à Buenos Aires. C'est de cette ...
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« par des soldats brésiliens puis escorté à travers la ville jusqu'à la prison.

Quelques heures après il était remis en liberté.

Après ce début accidenté, son voyage fut marqué de nombreuses péripéties.

Il trouva Buenos Aires en armes, bloqué par les Brésiliens ; il vit la révolution de 1828 et la révolution du Chili.

En Patagonie, il dut lutter contre une tribu d'Indiens en guerre avec celle qui l'hébergeait. Il voyagea à travers les terres de la Bande Orientale, où les guérillas l'obligèrent à changer de route.

Il traversa les immenses plaines de la région, atteignit Las Vacas, arriva au rio da Prata et se dirigea vers Buenos Aires.

A partir de cette capitale, il remonta le Parana jusqu'à Corrientes, dont il visita les environs, de même que, plus en amont, les missions et la région.

Il quitta de nouveau Corrientes par le Parana, allant vers le Chaco où il vécut parmi les Indiens toba et lengua.

Il resta un an à Corrientes où il étudia l'histoire, le commerce et les coutumes de la population, dont quelques-unes fort curieuses et singulières.

Puis il descendit le Parana, vers Buenos Aires, à travers les provinces de Entre-Rios et de Santa-Fé et les régions situées au nord de celles vers lesquelles il se dirigeait.

A Concepcion, déjà dans la province de Buenos Aires, en menaçant de son pistolet le capitaine de l'embarcation qui le transportait, il réussit à passer inaperçu d'un bateau de pirates qui, après avoir pris plusieurs balandres stationnées dans les environs, avaient attaqué et incendié la ville. Il resta à Buenos Aires de juin 1827 jusqu'au moment où la situation se normalisa après la révolution du Ier décembre, puis il partit pour La Cruz de Guerra, Bahia-Blanca, Carmen et Bahia de San-Blas en Patagonie, et même jusqu'à l'embouchure du rio Negro.

Il remonta ce fleuve en allant vers le sud et pénétra dans une région qui n'avait jamais été explorée par les naturalistes.

Il visita l'arbre sacré de Gualichu, vénéré des natifs, et San-Xavier où il put observer les us et coutumes des habitants de la Patagonie.

Il y constata l'extraordinaire habileté des indigènes à interpréter les pistes des animaux, et il put assister à une démonstration du procédé de “ contra-fuego ” appelé “ fogo-de-encontro ” par les Brésiliens, et qui consiste à mettre le feu, à la faveur du vent, à une bande de quelques mètres de largeur autour d'un incendie afin de l'arrêter.

Il fit un nouveau voyage au sud, par la baie de Los Loros, habitant chez les Indiens aucas et puelches.

En prenant les mesures anthropométriques des Patagons, il put rectifier les renseignements donnés par des voyageurs célèbres tels que Pigafetta, Sarmiento, Cavendish, Olivier de Noort, Spilberg, Sébald de Weert, Byron, etc., car, au lieu des légendaires géants dont parlent ces auteurs, il ne trouva que des hommes de taille normale.

Il réussit aussi à assister, déguisé, à une curieuse cérémonie secrète des Patagons, dans laquelle ils consultaient le dieu-oracle de la nation, “ Achekonat-Kanet ”. De retour à Buenos Aires, il repartit pour Montevideo et pour le Chili ; il doubla le cap Horn et débarqua à Valparaiso.

Il atteignit Tacna, traversa la Cordillère des Andes et arriva à La Paz, d'où il se dirigea vers les provinces du versant oriental des Andes boliviennes.

A Ayupaya, il fut choqué de voir que les gros propriétaires obligeaient les vieux Indiens à mâcher toute la journée des grains de maïs cru, pour tirer de ce maïs mâché le “ chicha ”, boisson fermentée.

Cette boisson spiritueuse, le “ cauin ” des Brésiliens, extraite du maïs ou du manioc, semble avoir été fabriquée par tous les Amérindiens du sud.

Chez les Yuracarés, en Bolivie, d'Orbigny trouva du “ chicha ” extrait du manioc.. »

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