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Bâtiment et travaux publics

Publié le 26/10/2012

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l'ingénieur d'études de prix est chargé d'évaluer le coût du projet des premiers devis à la transmission au service travaux. Une proposition de prix, un planning prévisionnel et la définition des moyens et méthodes à mettre en oeuvre sont définis. Pour les petits chantiers, le chef d'entreprise s'en charge. l'ingénieur méthode effectue un  travail plus fin, définissant les éléments et équipements à l'intérieur de l'enveloppe financière déterminée par l'ingénieur d'études de prix. Il peut proposer des solutions alternatives, mais son rôle est surtout de conduire la réalisation de plans détaillés par des bureaux d'études en interne ou en externe.

« chiffrage du coût du projet ainsi que de la conception.

• Dans le secteur des travaux publics , les chantiers peuvent être plus complexes et engagent des compétences spécifiques .

• Enfin , certains constructeurs fonctionnent comme sur le modèle des travaux publics, avec des fonctions bien différenciées au sein de l'entreprise.

l'ingénieur d'études de prix est chargé d 'évaluer le coût du projet des premiers devis à la transmission au service travaux .

Une proposition de prix, un planning prévisionnel et la définition des moyens et méthodes à mettre en œuvre sont définis .

Pour les petits chantiers , le chef d'entreprise s'en charge.

l'ingénieur méthode effectue un travail plus fin, définissant les éléments et équipements à l'intérieur de l'enveloppe financière déterminée par l'ingénieur d 'études de prix.

Il peut proposer des solutions alternatives, mais son rôle est surtout de conduire la réalisation de plans détaillés par des bureaux d'études en interne ou en externe.

Dans ces bureaux d'études , des techniciens transposent les avant­ projets en dessins millimétrés destinés aux responsables du chantier.

Un technicien peut aussi réaliser lui-même les études , sur des portions de chantier ou de petits chantiers.

Le métreur étudie le détail d'une main -d 'œuvre nécessaire s.

Il procède d 'abord à une estimation sommaire , établit des devis et assure quelquefois une partie du suivi des travaux, afin de vérifier l'avancement du chantier et les éventuels dépas sements d e devis .

Le chargé d'affaires cumule ces fonctions ou sert d 'intermédiaire.

Il assure le suivi du projet , réalise lui­ même les études ou les confie au bureau d'études, avant de représenter l'entreprise dans ses relations avec le client , les fournisseurs ou les autres intervenants du chantier, et en particulier les sous-traitants.

lE CHANTIER • Sur les gros chantiers , on compte trois niveaux d'encadrement.

Le chef d'équipe , souvent un ancien ouvrier , supervise un petit groupe , participe aux travaux , les organise au quotidien et assure le lien avec la hiérarchie .

Le chef de chantier encadre l'ensemble du personnel; c'est l'interlocuteur naturel des différents chefs d 'équipe.

C'est lui qui est responsable des délais.

Imaginé par André Malraux.

alors ministre de la Culture du général de Gaulle, le • 1 'Ill culturel• est un dispositif destiné à financer l'art contemporain , en intégrant des œuvres aux bâtiments et monuments commandés par l'État et les collectivités publiques .

li s'agit de réserver 1 'Ill du financement représentant des constructions publiques à l'acquisition d'œuvres d'art spécialement conçues pour le bâtiment considéré.

Institué en 1951 pour les constructions scolaires et universitaires, le 1 'Ill concerne désormais l'ensemble des constructions publiques.

Il a permis la création d'œuvres que n 'auraient pu acquérir les collectionneurs privés , dans la grande tradition de l'État mécène issue de Richelieu, puis de Louis XIV.

Le condudeur de travaux encadre les chefs de chantier , mais il n'est pas présent en permanence : il assure surtout la gestion financière et en particulier les relations avec les fournisseurs .

Ses interlocuteurs sont les chefs de chantier d'un côté , les architectes et ingénieurs de l'autre; il fait l'interface entre le monde des bureaux d 'études et celui du chantier proprement dit.

• les travaux menés sur le chantier se divisent traditionnellement en gros œuvre et second œuvre .

le gros œuvre , c'est tout ce qui concerne la structure de l'édifice : ttmnstmtnts , fondations , façades et murs porteurs, poutres , planchers.

les activités touchent à la maçonnerie , au béton armé , aux structure s métallique s et à la charpente .

les métiers concernés sont nombreux, qualifiés (conducteur d'engins , constructeur en béton armé ) ou non (manœuvre ).

On désigne par SIKond œuvre ce qui vient ensuite, réalisé le plus souvent par des artisans qualifiés : couverture , platre , menuiserie , décoration , peinture , huisseries et serrurerie s ...

• Une troisi ème famille de métiers est enfin constituée par les métiers de • Souvent assurés par des artisans , les métiers du bâtiment restent marqués par les anciennes structures du compagnonnage .

On distingue ainsi dans les différents métiers différents niveaux d'expertise.

le maitre ouvrier maîtrise parfaitement toutes les techniques du métier et peut effectuer des travaux complexes .

Il dirige en général plusieurs personnes .

Parmi celles-ci , les compagnons professionnels possèdent un savoir­ faire qui leur permet d'effectuer des travaux délicats et de participer à la formation des jeunes .

Moins qualifiés et souvent plus jeunes , dans cene hiérarchie qui traduit aussi l'age des uns et des autres , les ouvrlen professionnels effectuent des travaux courants .

Pour certaines t âches , ils peuvent se faire aider d 'apprentis ou d'ouvrien d'exécution , auxquels ils donnent des consignes précises .

LES FOURNISSEURS Un chantier exige des matériaux , fournis par différentes entreprises plus ou moins spécialisées .

Il s'agit non seulement de cimtnt, sable , pierre , plâtre , enduits, peintures, poutres de bois et métallique s, tiges métalliques, verre , céramique , mais aussi de gravier , de b itume ...

Certaines très grandes entreprises françaises, comme lafarge ou Saint-Gobain , sont d'ailleurs des leader s mondiaux dans ces spécialités , qui exigent des savoir-faire de plus en plus pointus pour réaliser des matériaux de plus en plus performants .

• Il faut aussi des engins de chantier .

À ce propos , il faut noter la tendance très forte à l'externalisation :le s entreprises de travaux publics préfèrent désormais le plus souvent louer leur «flotte » plutôt que de l'entretenir .

Même les échafaudage s sont loués.

Cela permet non seulement d'alléger le passif de l'entreprise , mais aussi de simplifier la gestion et, quand un engin tombe en panne , de trouver plus rapidement une solution .

• Enfin , il ne faut pas oubli e r la panoplie des outils et des vêtements spécialisés (casques , chaussures à coque) , qui sont le plus souvent la propriété des entreprises ou des artisan s.

l'EMPLOI ET l'ÉCONOMIE DU BTP LE POIDS DES DEUX SECTEURS Les travaux publics.

En France , en 2006, ils représentaient 8 000 entreprises, employant 260 000 salariés , dont 172 000 ouvritrs , 57 000 employés , techniciens et agents de maîtrise , 31 000 ingénieurs et cadres.

Ce taux d'encadrement toujours plus important traduit la qual ification croissante et la mécanisation des activités .

37,8 milliards d 'euros en France et de 19,9 milliards à l'exportation .

Environ 100 entreprises françaises de TP travaillent à l'export , faisant de la France le premier exportateur mondial.

• Cette réussite s'explique par la nature particulière du paysage français , qui exige de nombreux ouvrages d 'art, ainsi que par une longue tradition de commandes d'État dans un pays très centralisé .

Un savoir-faire s'est ainsi constitué autour de «champions » nationaux , les uns spécialisés dans le fer et les ouvrages métalliques (Eiffage , héritière de la société qui construisit la tour Eiffel ), les autres dans le béton armé (Bouygues ).

les fournisseurs industriels sont aussi très bien placés dans la hiérarchie mondiale, qu'il s 'agisse des ciments (Lafarge), du verre (Saint-Gobain), et de l'acier (Arcelor, désormais propriété d 'un groupe indien mais dont les savoir -faire industriels sont en France ).

Le bâtiment.

Ce secteur est à la fois beaucoup plus important en nombre et structuré très différemment.

Il compte plus de 310000 entreprises qui emploient aujourd 'hui plus de 1 million de personnes .

• la moyenne de 3 personnes par entreprise atteste que ce secteur est essentiellement constitué par l'artisanat, avec quelques grands groupes comme Bouygues ou Vinci , qui opèrent aussi dans les travaux publics .

• le chiffre d 'affaires du secteur est de 57,4 milliards d'euros .

Il n'est presque pas exportateur , mais il crée beaucoup d 'emplois , notamment grâce au boom de la construction qu'a permis le retour des aides à la pierre .

Les deux sedeun .

Entre 1991 et 1997 , les deux secteurs ont perdu 208 000 emplois Slllarits permanents : 158000 dans le batiment et 50 ooo dans les travaux publics .

Mais, de 1998 à 2005 , ils se sont affirmés créateurs nets de postes: 205000 au total (180000 dans le bâtiment et 25 ooo dans les travaux publics ).

• Cene croissance se traduit notamment par un recours accru à l 'intérim , qui représentait 137000 postes en 2005 et près de 150000 en 2007 .

• les deux secteurs confondus frôleraient donc désormais 1 ,5 million de personnes et produiraient environ 10% du produit intérieur brut de la France , sachant qu'une partie de l'activité réelle du BTP, celle des bureaux d 'études ou des structures de contrôle par exemple , est comptabilisée dans le secteur des services .

• Il faudrait enfin , pour avoir une évaluation complète, faire la part du travail «au noir » et de ce que les économistes appellent la «production familiale >>, c'est-à-dire les travaux réalisés directement par les particuliers , qui ne participent pas officiellement à la production de valeur ajoutée mais représentent quand même une créat ion de richesse.

de plusieurs logiques de formation .

• L'apprentissage, héritier du compagnonnage traditionnel , consacre une transmission directe des gestes et du savoir-faire manuel.

·les diplômes de l'Éducation nationale (CAP et BEP pour l'essentiel, mais aussi BTS, diplômes d'architecture , de paysagiste , et titres d'ingénieurs Travaux publics) consacrent la technicisation de métiers comprenant désormais de nombreuses références à des normes et à des spécifications requérant une formation de nature plus académique .

Ils traduisent aussi la normalisation d'entreprises de travau x publics longtemps marquées par le modèle de l'artisanat et du travail manuel, mais entrées depuis plusieurs décennies dans le monde des nouvelles technologies.

La CAO et la PAO sont désormais des outils indispensables .

les écrans de contrôle et les logiciel s de gestion intégrée sont présents jusque sur les chantiers .

• Même dans le bâtiment , certains métiers évoluent très vite, des spécialités apparaissent (menuiser aluminium par exemple , ou plombier PVC) .

• la branche professionnelle du bâtiment a créé des certificats de qualification professionnelle (CQP ) pour répondre aux besoins des entreprises et lorsqu 'il n 'existe pas de diplômes de l'Éducation nationale.

Ces CQP sont créés à l'initiative des professionnels et font l'objet d'une validation paritaire , c'est-à-dire à la fois par le patronat et les représentants des travailleurs .

• Enfin , l 'assemblée permanente des Chambres des métiers a mis en plac e une filière de format ion spécifique à l'artisanat prenant en compte les contraintes nouvelles de la gestion dans un environnement fiscal et réglementaire marqué par la multiplicité des textes .

Un cursus technique vise l'approfondissement progressif de compétences professionnelles et techniques , et permet d 'obtenir un certificat technique des métiers , uri brevet technique des métiers , ou un brevet technique des métiers supérieur, qui portent notamment sur des compétences organisationnelles , techniques et commerciales.

• Un cursus spécifique destiné aux futurs chefs d'entreprise est validé pa r un brevet de maîtrise , consacrant une qualification en gestion des ressources humaines , comptabilité et gestion financière , management.

• Un brevet de maîtrise supérieur (BMS ) complète le dispositif.

• De façon originale enfin , un cursu s spécifique a été élaboré à destination des conjoints et collaborateurs du chef d 'entreprise , validant ainsi les pratiques informelles du monde de l'artisanat, où les fonctions se confondent : un chef d 'entreprise sera aussi son propre ouvrier, et sa femme est bien souven t responsable de la comptabilité et d'une partie du travail commercial.

Ainsi , depuis les multinationales de travau x publics aux qualifications très pointues jusqu 'aux petites entreprises montée s par des bricoleurs de talent, les méti ers du BTP tiennent-ils les deux bouts de la chaine .. »

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