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Comment est imprimé un journal quotidien ?

Publié le 08/12/2011

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Le premier en date des journaux quotidiens français : « Le Journal de Paris « est né en 1777. Et depuis cet avènement, la presse quotidienne est, à de rares exceptions près, restée fidèle au mode d'impression typographique; mais les modestes presses à plat tirant des journaux de format réduit ont fait place, d'abord aux presses à retiration, puis aux rotatives, utilisées depuis de début du siècle. Avec l'adoption, tout de suite après la guerre de 1870, des clichés semi-cylindriques, ces rotatives de presse sont devenues progressivement d'énormes machines débitant des journaux dont le tirage quotidien peut approcher ou dépasser en France le million d'exemplaires. Et la particularité propre à l'impression des journaux, comme à celle des travaux tirés sur rotatives, est l'incorporation dans la suite des opérations typographiques, de deux stades intermédiaires :

- la confection de flans en carton spécial qui reproduisent en creux les parties en relief de la forme;

« gravure (demi heure) et mise en place de ce cliché dans la forme illustreront le journal prêt à être remis au service des messageries une heure après le début de leur transmission depuis le lieu d'origine.

C'est un court aperçu de la suite des opéra­ tions d'impréssion d'un journal quotidien que nous allons maintenant présenter.

Préparation des textes Reçus sous forme de textes manuscrits ou dactylographiés, ou de télégrammes transmis par la voie normale des P.T.T.

ou par téléscrip­ teur, (le téléscripteur étant un appareil qui frappe à la façon d'une machine à écrire sur bobine à déroulement automatique les textes transmis d'un lieu éloigné par le moyen d'un émetteur à clavier alphabétique, autrement dit un appareil permettant la dactylographie à dis­ tance par une liaison télégraphique ou télépho­ nique), les articles sont sélectionnés par le ré­ dacteur en chef, annotés pour indication du ca­ ractère, de la force du corps à employer et de la justification, puis remis au chef compositeur chargé de les répartir entre les linotypistes.

Atelier de composition mécanique, par machines à compo­ ser en lignes blocs, d'un 11rand quotidien.

Composition et correction des textes Les textes ainsi répartis sont composés sur machines à lignes-blocs : linotypes ou Interty­ pes, la composition étant ensuite placée sur un « marbre » et mise en galées pour être passée sur une presse à épreuves.

Les épreuves sont immédiatement corrigées, pour changement des lignes défectueuses, c'est-à-dire comportant des lettres ou signes erronés; puis un second tirage d'épreuve sur papier jaune est effectué pour nouvelle lecture.

Pendant ce temps les « titriers » ont composé les titres et sous-titres à l'aide de machines à composer d'un type spécial, du genre Ludlow.

Mise en pages et blocage des formes Composition des textes, des titres et des sous­ titres, clichés de simili-gravure (reproduction des photographies) ou de trait (reproduction des dessins) montés sur blocs-plomb ou, ré­ cente nouveauté, réalisés en plastique, et com­ position des annonces publicitaires sont rassem­ blés sur le marbre, à côté des « formes » qui sont constituées par àes cadres en acier ou en aluminium, au format de la page imprimée du quotidien.

Sous la conduite du secrétaire de rédaction et des rédacteurs, les metteurs en pages - appe-. »

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