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Dans un contexte d'ouverture imposée de l'économie de l'Afrique de l'ouest, celles-ci peuvent-elles tirer avantage de leur insertion dans une économie mondialisée ?

Publié le 03/09/2012

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* Encourager le développement économique en Afrique Sub-saharienne en favorisant la promotion d'une vaste gamme de branches d'activités et en accordant des avantages concrets aux créateurs d'entreprises et aux agriculteurs. * Favoriser un accès et des possibilités accrues pour les investisseurs et les entreprises des Etats-Unis en Afrique sub-saharienne. * Promouvoir le commerce et les investissements entre les Etats-Unis et les pays d'Afrique sub-saharienne. L'AGOA a permis une croissance des échanges internationaux entre l'Afrique subsaharienne et les Etats-Unis, cette croissance dépasse a l'heure actuelle une croissance des échanges commerciaux de plus 80 milliards de dollars entre les deux continents, mais cette somme cache des disparités entre les pays de l'Afrique car seuls les pays pétroliers et certains secteurs bénéficient de cette croissance économique, les exportations pétrolières atteignent 90% des échanges entre les Etats-Unis et l'Afrique avec 5% pour les exportations de coton et de produits textiles et enfin 1% de produits agricoles or la grande majorité de la production africaine est agricole c'est le secteur qui emplois la grande majorité de la population dont sans efforts sur le secteur des produits agricole de la part des pays du Nord l'Afrique en générale ne pourra pas se sortir de la pauvreté. Avec son intégration dans une économie mondialisée l'Afrique de l'ouest va voir son économie déjà faible et instable se faire plomber par le non respect des règles de la concurrence par les grandes puissances économiques qui vont établir des barrières douanières sur certains produits issues des pays pauvres ou vont multiplier les subventions afin de faire descendre les prix des produits agricoles et textiles africains ce qui aura pour conséquence d'occasionner des pertes très considérables pour les producteurs africains et de provoquer la destruction des tissus de production national.

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« 2.1 Une faible intégration et une marginalisation de l'Afrique de l'ouest2.1.1 Un constat inquiétant pour l'Afrique de l'ouest L'Afrique de l'ouest est l'une des régions où le taux de personnes vivants sous le seuil de pauvreté reste le plus élevé et est en perpétuel croissance.

L'Afrique del'ouest va s'insérer dans la mondialisation économique que connais le monde actuellement.

Mais, elle va voir ses perspectives d'avenir s'affaiblir depuis ces 20dernières années.

Les flux d'investissements direct étrangers (IDE), et la part dans le commerce international sont des bons indicateurs de la participation de l'Afriquede l'ouest dans la mondialisation.

Les flux mondiaux d'investissement direct sont tombés de 1,8% en 1986 à moins de 0 ,8% en 2000.

Ils vont s'élevé à 1,9 milliardsde dollar $ soit 16,5% du total des flux d'investissement direct en direction de l'Afrique subsaharienne.Ces flux stagnent depuis plusieurs années et en guise de comparaison, les flux d'investissements direct étrangers en destination des 16 pays de l'Afrique de l'ouestsont inférieur a ceux en destination de la grande majorité des pays en développement, ce qui montre la très faible attractivité de la sous région pour les investisseursétrangers.

L'Afrique de l'ouest ne compte que 1% des flux de capitaux mondiaux.

Ce constat d'échec de l'Afrique de l'ouest dans la mondialisation, va être accentuépar une marginalisation croissante de la mondialisation tout en gardant un lien de dépendance avec le commerce international.

Les difficultés du conteste économiqueouest Afrique dissuade certaine entreprise par non seulement la faiblesse du marché, des opportunités d'investissement mais aussi par une main d'œuvreinexpérimentées.

Si le continent reste attractif pour certaines firmes internationales c'est tout d'abord à cause ses richesses minières, pétrolières et agricoles. L'atout majeur de l'Afrique de l'ouest dans un premier temps, son coton, sa richesse minières et surtout sa proximité de l'Europe, dans un deuxième temps leprocessus d'intégration régional représente une consolidation de la valeur monétaire (FRCFA), une stabilité politique et une l'unicité d'une politique économique de larégion.

Ce qui devrait a moyen et a long terme rassurer les investisseurs sur la stabilité de la sous région. 2.1.2 Quels sont les facteurs ralentissant l'intégration du marché ouest-Africain dans la globalisation économique ?La mondialisation de l'économie, ne va pas à elle seule résoudre les problèmes socio-économique que connait actuellement la sous-région, mais elle peut favorisernon seulement une croissance économique en facilitant les échanges Nord-sud mais aussi permettre un transfert des technologies.

Même si, l'Afrique de l'ouest esttrès faiblement intégré dans le processus de mondialisation pourquoi sa situation s'aggrave?L'Afrique a plusieurs freins qui non seulement ralentissent mais réduisent a néant ses efforts d'intégration.

On peut citer comme facteurs :* La démographieLa démographie ouest Africain est l'une des plus galopantes du continent, malgré les efforts de certains Etats de contrôler leur population et de mettre en place devaste programme de planning familiale, la population n'a de cesse de s'agrandir avec un taux de croissance de 3% par an, on espère ainsi atteindre en 2030 unepopulation s'élevant à480 millions a ce problème démographique, il faut ajouter le faible pouvoir d'achat de la population de la sous-région ce qui a pour conséquence de limiter et encorepour longtemps les désirs, les opportunités d'implantation des firmes internationaux.* Une faible industrialisationL'industrialisation de cette sous-région est encore a l'état embryonnaire (une exception pour le Nigéria, le Sénégal, et la cote d'ivoire).On remarque par exemple que lagrande majorité de la production agricole se fait encore de manière artisanale.

Cette faible sophistication industrielle va limiter les désirs de délocalisation versl'Afrique de l'ouest.

Il faut aussi souligner la quasi inexistence des infrastructures de transport, de télécommunication, d'énergie électrique à l'échelle régionaleconsistant un blocage pour d'éventuel implantation.* Le manque de formationUne entreprise qui souhaite s'implanter en Afrique de l'ouest devra en plus des différentes contraintes devra faire face à un manque de personnel formé et qualifié, ouencore à l'inexistence de sous-traitant, d'équipementiers, ou de sociétés prestataires de services.

Dans les rares cas où l'entreprise décide de former elle-même sonpersonnel, elle se retrouve face a un fort taux d'analphabète.

Pour toutes ces raisons, et par rationalité l'entreprise va choisir une autre zone de bas cout autre quel'Afrique en général et va donc se dirigé vers l'Asie qui lui apporte tous les éléments pour son implantation. 2.2 Quels a été les conséquences de l'ouverture du marché ouest Africain au monde ?L'Afrique de l'ouest après plusieurs décennies de restructuration économique a décidé d'ouvrir son marché avec la bénédiction des plus hautes institutionséconomique comme OMC ou le FMI afin d'intégré la mondialisation économique qui représentait une opportunité de croissance économique continue.

Mais, l'onremarque que les seuls pays profitant de cette ouverture sont les pays pétroliers comme le Nigéria avec près de 100 millions de tonnes de pétrole et représente a luiseul 2/3 du PIB (Produit intérieur brut) de la région.

La sous-région est aussi exportatrice de minerais par exemple,OR: Ghana, Mali Uranium: Niger Phosphate: Togo Pétrole: Nigeria, Sénégal Diamant: Liberia, Serra LeoneLes exportations de l'Afrique de l'ouest représentent près de 15,5% du PIB et 16% des exportations de l'Afrique.

L'Afrique ne participe à la mondialisation que parles exportations de ces ressources minières, elle a aussi accrue sa production de coton car elle passe de 4% en 1980 à 16% de part de marché, l'UEMOA affronteainsi le coton subventionné causant ainsi une baisse des prix du coton occasionnant des pertes de l'ordre du milliard de dollars pour les pays Africains producteurs decoton.

En longue période, l'Afrique de l'ouest n'a pas changé de spécialisation, elle demeure une exportatrice de produit primaire dont les valeurs en bourse ontdiminué depuis 1980.

Dans la globalisation économique, l'Afrique de l'ouest ne bénéficie pas de l'interconnexion existant la triade (Etats-Unis, Union Européenne,Japon), à ce titre elle a effectué une restructuration de ses institutions afin de pourvoir intégrer pleinement une économie de marché telle que la Chine ou l'indeconnais aujourd'hui. La particularité communes de l'ensemble des pays de l'Afrique de l'ouest est quelle sont d'abord des pays agricoles avec une industrialisation post coloniale ce qui neleur permet pas de lutter contre les produits agricoles industrialisés des pays du Nord, puis qu'elles ont un marché très étroit a l'exception du Nigeria avec 130millions d'Habitants et du Ghana, de la cote d'ivoire et du Sénégal qui dépasse les 10 millions d'habitants.

Face à la compétitivité issue de la globalisationéconomique, l'Afrique de l'ouest se retrouve confrontée face à la médiocrité de ses infrastructures de base, à son manque d'attractivité, son manque d'expérience enmatière industriel et surtout à un environnement défavorable aux investissements directs étrangers qui à eux seuls peuvent permettre la création d'emplois trèsconsidérable pour une population ayant une fort de chômage. L'insertion de l'Afrique de l'ouest dans la mondialisation économique a permis l'ouverture de nouveaux marchés porteurs pour l'Afrique de l'ouest comme le coton, oule cacao.

On verra ainsi la naissance des accords internationaux comme l'accord EU/ACP ou (Afrique, Caraïbes et Pacifique)/ Union Européenne ou l'accord deCotonou, c'est un accord de partenariat entre les pays ACP et l'Union Européen visant à lutter contre la pauvreté et à insérer les pays membres de l'ACP dansl'économie mondiale.

L'Accord a une durée de vingt ans et contient une clause permettant sa révision tous les cinq ans, cet accord a été signé par les différentscontractants le 23juin 2000, elle est le prolongement des conventions successives de Lomé.

L'accord de Cotonou possède la particularité d'affaiblir les taxesdouanières, de ne pas s'imposer à tous les pays de l'Afrique de l'ouest mais plutôt de s'adapter à chaque pays en intégrant ses besoins, sa croissance économique et sacapacité à échanger.

Cet accord a aussi comme particularité de stipuler à chacun des contractants le respect les accords de commerce de l'OMC.

Il représente un réelavancé dans les rapports commerciaux entre les Pays ACP et de l'Union Européenne.Les pays de l'Afrique subsaharienne ont signés par ailleurs l'accord de partenariat AGOA adoptée en 2000 permettant une exonération de frais de douane pourcertain produits textiles ou vêtement assemblé en Afrique.

Cet accord a été Promulgué le 18 Mai 2000 par le Congrès des Etats-Unis d'Amérique, la loi sur laCroissance et les Opportunités Economiques en Afrique subsaharienne ce qui représente une réelle opportunité de commerce avec l'un des plus importants acteurs dela mondialisation, en juillet 2004 va voir la naissance de l'AGOA III qui est très attendue par les professionnels du secteur et qui prolonge l'accord initial jusqu'en2015.

Cet accord a trois principaux objectifs qui sont : * Encourager le développement économique en Afrique Sub-saharienne en favorisant la promotion d'une vaste gamme de branches d'activitéset en accordant des avantages concrets aux créateurs d'entreprises et aux agriculteurs. * Favoriser un accès et des possibilités accrues pour les investisseurs et les entreprises des Etats-Unis en Afrique sub-saharienne.. »

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