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Emile Zola par Marc Bernard Le père de Zola était un ingénieur italien.

Publié le 05/04/2015

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Emile Zola par Marc Bernard Le père de Zola était un ingénieur italien. Après avoir été officier d'artillerie, il devint ingénieur civil et se fixa à Marseille après avoir parcouru la plupart des pays d'Europe. Il avait quarante ans quand il conçut le projet d'un canal qui ravitaillerait Aix-en-Provence en eau potable. C'est durant ces travaux que mourut François Zola, le 27 mars 1847. Il laissait un fils unique et une femme âgée de vingt-cinq ans. Emile Zola a sept ans à la mort de son père. Cinq ans plus tard, en 1852, il entre au collège d'Aix. Parmi ses condisciples se trouve Paul Cézanne. Dans L'OEuvre, le romancier a longuement conté ce que furent ces années d'adolescence, les de collège, et surtout les promenades sans fin que Cézanne et lui faisaient dans la campagne aixoise. La mort de son mari ayant laissé Mme Zola dans une situation matérielle difficile, elle vient se réfugier à Paris chez des parents, en 1858. Son fils a dix-huit ans ; il entre au lycée Saint-Louis comme boursier, tente à deux reprises de passer le baccalauréat, sans succès, et trouve un emploi de commis des Douanes, qu'il abandonne trois mois plus tard. Une période de misère commence, qui ne prendra fin qu'en 1862, avec l'entrée de Zola chez l'éditeur Hachette. Pour cent francs par mois il fait des colis de livres. Depuis le collège Emile Zola rêve d'être écrivain ; il se proclame idéaliste, la réalité lui fait horreur. L'auteur qu'il admire le plus est Alfred de Musset. Aussi a-t-il écrit quantité de poèmes dont aucun n'a été publié. C'est l'un d'eux qu'il dépose un jour sur le bureau de son patron. Celui-ci, flatté d'avoir un poète parmi ses commis, augmente Zola, le fait passer au service de presse, et lui rend son manuscrit. Dans son nouvel emploi, Zola fait la connaissance de quelques confrères illustres : Ernest Renan, Taine, Edmond About, etc. Tout en s'occupant de la publicité des autres, il pense surtout à la sienne. Deux ans après son entrée chez Hachette, en 1864, son premier livre paraît : Contes à Ninon, inspiré des oeuvres de d'Alfred de Musset. Il devra publier trois autres livres et attendre 1868 pour attirer l'attention de la critique et du public avec Thérèse Raquin. On commence à s'intéresser à cet écrivain de vingt-huit ans, et Zola, avide de gloire, pense qu'il touche au but. Il n'en est rien. Pourtant, une illumination lui vient en lisant L'Introduction à la Médecine expérimentale de Claude Bernard. Il rêve d'appliquer dans l'oeuvre romanesque une rigueur scientifique qui ne le cédera en rien à celle qui guide le savant dans son laboratoire. Il se propose d'étudier les lois de l'hérédité sur plusieurs générations d'une famille qui aura pour nom Rougon-Macquart, et dont le lieu d'origine sera Aix (qui deviendra Plassans). Toute une suite de romans seront nécessaires pour mener à bien ce grandiose projet. Combien y en aura-t-il ? C'est ce que Zola ne sait pas
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